Prévention et dépistage du cancer colorectal ou cancer du "gros intestin" : dernière étape du "Côlon Tour", une tournée sensibilisation ludique, à La Rochelle - Espace Encan, vendredi 28 et samedi 29 septembre 2012.

La Ligue contre le cancer, la fondation Arcad, aide et recherche en cancérologie digestive et la Sfed, Société française d'endoscopie digestive ont organisé un tour de France dans une cinquantaine de villes. Il a débuté à l'automne 2011 et il se termine à L'Espace Encan de La Rochelle, dernière étape du "Côlon Tour", vendredi 28 et samedi 29 septembre 2012, en partenariat avec LUCIDE 17, en charge des dépistages organisés pour les cancers du sein et colorectaux et la CPAM, Caisse primaire d'Assurance maladie de Charente-Maritime. Entrée libre et gratuite de 12h à 19h !

L'objectif est de sensibiliser le plus grand nombre à l'intérêt du dépistage précoce, par un test qui peut être suivi par une coloscopie du cancer colorectal grâce à un dispositif ludique sous la forme d'un "Côlon géant" gonflable. Des médecins gastro-entérologues seront présents pour des "visites guidées" de cette structure à l'intérieur d'un l'intestin, pour comprendre comment évoluent les différentes lésions et démontrer l'utilité d'être dépisté à temps.
Chaque jour, une quinzaine de personnes seront disponibles pour répondre aux questions des visiteurs et autour d'animations. Vendredi un stand sera dédié à la nutrition de 14h à 16h, avec des dégustations. Une démonstration de capoeira sera donnée samedi de 16h à 17h. Pendant les deux jours, les visiteurs seront accueillis sur les stands d'information.

L'intérêt du dépistage précoce du cancer colorectal : c'est en France le second cancer en termes de mortalité après celui du poumon et avec 40 000 nouveaux cas estimés en 2011, c'est le troisième cancer le plus fréquent en France.
60 et 80 % des cancers colorectaux se développent à partir d'une tumeur bénigne, appelée polype ou adénome. Sur 1000 adénomes, 100 atteindront une taille d'1 cm et 25 deviendront des cancers, la séquence adénome-cancer durant en moyenne une dizaine d'années.
Le dépistage peut permettre d'identifier la maladie à un stade très précoce de son développement, voire de détecter des adénomes, avant qu'ils n'évoluent vers un cancer. À un stade précoce (1), le cancer superficiel dans la paroi de l'intestin, le taux de survie à 5 ans après le diagnostic dépasse 90 %.
Un test, simple et non invasif réalisé tous les deux ans, suivi s'il est positif par une coloscopie en permet d'agir sur la baisse de la mortalité par cancer colorectal mais aussi sur la qualité de vie du patient, avec des traitements moins lourds.
Le dépistage concerne les hommes et les femmes âgés de 50 à 74 ans, dits à risque moyen de cancer colorectal, c'est-à-dire sans symptôme apparent ni histoire familiale ou personnelle d'adénome ou de cancer colorectal. Cette tranche d'âge est particulièrement ciblée car près de 95 % des cas de cancers colorectaux surviennent après l'âge de 50 ans.


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