Le premier tour des élections régionales est fixé au 21 mars 2004. C'est aussi la première application du nouveau mode de scrutin. Cette réforme électorale trouve son origine dans la loi, jamais appliquée de 1999. À cette date, la prime au vainqueur et la mise en place d'un second tour sont déjà programmées. Par contre les seuils envisagés pour se maintenir ou fusionner sont différents. Ces derniers ont notamment une influence significative sur la part proportionnelle du scrutin. La loi du 11 avril 2003 a définitivement fixé les nouvelles règles. Mais quelles sont les raisons qui ont motivé ce grand chambardement ?
Faisant suite à celle jamais appliquée de 1999, la loi du 11 avril 2003 a définitivement fixé les nouvelles règles de scrutin pour les élections Régionales. Mais quelles sont les raisons qui ont motivé ce grand chambardement ?
Le choc du 21 avril 2002
Ce soir là, le résultat du premier tour à la Présidentielle 2002 a provoqué un électrochoc. Pour l'élection du Président de la République, notre système avait toujours favorisé un duel droite-gauche au second tour. La grande majorité d'entre nous n'imaginait pas d'autre alternative. Et puis l'inconcevable s'est produit. Un parti, à la fois réputé minoritaire et extrême réussissait à se positionner au second tour !
Selon la majorité des analyses, la raison est simple. Au premier tour, les électeurs ont boudé le vote dit "utile", c'est-à-dire celui qui favorise le candidat ou le parti pour qui l'on souhaite voter au second tour. Ils ont préféré un vote que l'on a qualifié de "contestataire" en donnant leur voix à des listes dites "minoritaires", de gauche comme de droite. En prime, l'abstention a été très importante au premier tour et de nombreux citoyens ont choisi de ne pas s'exprimer.
Modification : les motivations
Comme le projet de modifier le scrutin des régionales date de 1999, le choc du 21 avril ne peut être la seule explication. En effet, si la proportionnelle permet une meilleure représentation de toutes les composantes de la société, des problèmes de majorité peuvent se poser. Lors des dernières élections, certains exécutifs régionaux ne disposaient pas d'une majorité claire et stable. En dessous de la barre des 50%, elles devaient composer. Certaines ont fait ou ont été tentées par des alliances controversées. D'autres ont eu du mal à voter leurs budgets. Éviter les situations de blocage et assurer aux régions une majorité stable ambiguïté sont donc les principales raisons invoquées par les gouvernements pour motiver la modification du mo'état va transférer aux régions de nouvelles compétences. Garantir à ces dernières de pouvoir disposer d'une vraie majorité s'imposait comme une des conditions préalables à ce transfert. Mais la stabilité, même nécessaire, ne se fera qu'aux dépens de la diversité. C'est pourquoi les modalités de ce nouveau mode de scrutin ne font pas l'unanimité.
Le choc du 21 avril 2002
Ce soir là, le résultat du premier tour à la Présidentielle 2002 a provoqué un électrochoc. Pour l'élection du Président de la République, notre système avait toujours favorisé un duel droite-gauche au second tour. La grande majorité d'entre nous n'imaginait pas d'autre alternative. Et puis l'inconcevable s'est produit. Un parti, à la fois réputé minoritaire et extrême réussissait à se positionner au second tour !
Selon la majorité des analyses, la raison est simple. Au premier tour, les électeurs ont boudé le vote dit "utile", c'est-à-dire celui qui favorise le candidat ou le parti pour qui l'on souhaite voter au second tour. Ils ont préféré un vote que l'on a qualifié de "contestataire" en donnant leur voix à des listes dites "minoritaires", de gauche comme de droite. En prime, l'abstention a été très importante au premier tour et de nombreux citoyens ont choisi de ne pas s'exprimer.
Modification : les motivations
Comme le projet de modifier le scrutin des régionales date de 1999, le choc du 21 avril ne peut être la seule explication. En effet, si la proportionnelle permet une meilleure représentation de toutes les composantes de la société, des problèmes de majorité peuvent se poser. Lors des dernières élections, certains exécutifs régionaux ne disposaient pas d'une majorité claire et stable. En dessous de la barre des 50%, elles devaient composer. Certaines ont fait ou ont été tentées par des alliances controversées. D'autres ont eu du mal à voter leurs budgets. Éviter les situations de blocage et assurer aux régions une majorité stable ambiguïté sont donc les principales raisons invoquées par les gouvernements pour motiver la modification du mo'état va transférer aux régions de nouvelles compétences. Garantir à ces dernières de pouvoir disposer d'une vraie majorité s'imposait comme une des conditions préalables à ce transfert. Mais la stabilité, même nécessaire, ne se fera qu'aux dépens de la diversité. C'est pourquoi les modalités de ce nouveau mode de scrutin ne font pas l'unanimité.
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Réagir : contacter N.M ubacto - Publié le : 18-Mar-2004