Voeux communs pour la Ville, le C.C.A.S (Centre Communal d'Action Sociale) et l'Agglomération de La Rochelle. De traditions républicaines, ces cérémonies de début d'année permettent de faire le point sur les grands dossiers des collectivités. Après dix-neuf mois en Charente-Maritime, le préfet Bernard Tomasini et son épouse ont dit "au revoir" à La Rochelle avant de rejoindre le Val-de-Marne. Le nouveau préfet, Jacques Reiller prend ses fonctions lundi 9 janvier 2006.
photo : ubacto - Maxime Bono et Bernard Tomasini, La Rochelle janvier 2006
Ville et Agglomération : La Rochelle ouvre la saison des voeuxVoeux communs pour les élus et les personnels de la Ville, du Centre d'Action Social et de l'Agglomération de La Rochelle réunis mardi 3 janvier à l'Espace Encan. De tradition républicaine, cette réunion à la fois formelle et conviviale permet aux institutionnels de remercier et de dynamiser leurs troupes. Maxime Bono n'a pas oublié de souligner que, si le maire est l'élu préféré des Français, c'est aussi grâce à l'énergie et à la mobilisation des personnels des collectivités locales qui s'investissent dans la vie de la cité.
L'autre intérêt de l'exercice est d'inaugurer la nouvelle année sur le bilan de celle qui s'est achevée et de faire le point sur les actions en cours ainsi que sur les perspectives. Transports, emploi et logement : Daniel Pesché, en charge du dossier "ville et habitat" pour l'agglomération rochelaise a rappelé les axes prioritaires de la politique locale.
Maire de La Rochelle et président de la C.d.A, Maxime Bono a aussi souligné l'importance accordée à la qualité de l'environnement et à la cohésion sociale qui sont " les fondements d'une cité où il fait bon vivre ensemble". Au sujet des transports, il a pointé sur la nécessaire mobilité, rappelant que chaque citoyen doit pouvoir se déplacer quels que soient sa condition et son lieu de résidence. Dans ce domaine, l'innovation et la diversité des modes de déplacement restent les mots d'ordre.
11 % : si dans la communauté d'agglomération rochelaise le taux de chômage reste élevé et supérieur à la moyenne nationale, il passe très légèrement en dessous de celle du département (11,1%). Des résultats encourageants à mettre notamment sur le compte d'une forte mobilisation, du succès de la Z.F.U (Zone Franche Urbaine) et d'un travail au long cours qui a par exemple permis au pôle de Bel Air d'obtenir le label "Maison de l'emploi". Autant de sujets sur lesquels nous reviendrons à l'occasion des voeux de la C.d.A aux acteurs économiques fin janvier.
Reste le délicat problème du logement. Les prix du marché de l'immobilier laisse sur le bord de la route non seulement les familles en situation précaire mais aussi les classes moyennes. Dans ce contexte, l'office H.L.M devrait, dans l'avenir, être rattaché à la Communauté d'Agglomération. Côté bilan, 252 logements ont été financés en 2005, et près de 300 devraient l'être en 2006. Dans les quartiers rochelais de Mireuil et de Saint-Éloi, le programme de renouvellement urbain est toujours d'actualité.
En conclusion, Maxime Bono a dit son exaspération devant les tracasseries procédurières initiées par quelques associations, qui au nom des flous artistiques de la loi Littoral plombent les grands projets d'aménagement ! Il a aussi déclaré qu'en dépit de la déception face à l'échec de la candidature française pour l'organisation des Jeux Olympiques 2012, La Rochelle se donnerait tous les moyens pour conquérir le titre de "capitale mondiale de la voile" !
Le site de la ville de La Rochelle
Le site de la Communauté d'agglomération de La Rochelle
L'au revoir du préfet Bernard Tomasini
Bernard Tomasini, qui a demandé pour des raisons personnelles sa mutation en région parisienne a été nommé le 7 décembre dernier préfet du Val-de-Marne. Deux rencontres ont ponctué son départ programmé pour ce début d'année 2006. La première, lundi 2 janvier à l'Hôtel de Ville à l'invitation de Maxime Bono, maire de La Rochelle qui a offert au nom de municipalité une oeuvre de Richard Texier.
La seconde, jeudi 5 dans les salons de la Préfecture pour la réception officielle. Le ministre Dominique Bussereau ; Claude Belot, président du Conseil Général et le préfet ont chacun fait un bref inventaire des 19 mois d'exercice du représentant de l'état en Charente-Maritime. Si la cérémonie, à la fois protocolaire et conviviale s'est principalement placée sur le terrain des adieux et des remerciements, l'exercice a permis à chacun de rappeler quelques temps forts et de s'exprimer sur certains sujets d'actualité.
Claude Belot a tenu à saluer un préfet "de caractère", selon lui doté de cette personnalité qui fait les "vrais patrons". Le parcours de Bernard Tomasini, chef d'entreprise avant de rejoindre les rangs de la fonction publique n'a échappé à personne. Lui-même l'a souligné, ajoutant "la langue de bois m'est inconnue". Rappelant également que s'il lui a été reproché de "faire de la politique", si cela voulait dire agir, être un partenaire actif, oui, il l'a fait. Tout en précisant :
"mais dans le seul souci des préoccupations citoyennes ; au service de l'intérêt général et sans esprit partisan", contrairement à ce qui a pu être parfois dit ou suggéré.
"L'intelligence territoriale", chère au président du Conseil Général au point de devenir doucement la "signature", la "base line" dirait les publicitaires de la Charente-Maritime a ponctué tous les discours. Un mode de gouvernance partagé par l'ensemble des acteurs du territoire qui permet de travailler sur les grands dossiers "en toute intelligence" au-delà des divergences et clivages partisans.
Nous reviendrons sur le rôle du préfet, représentant de l'État, à l'occasion de la prise de fonction du nouveau préfet de Charente-Maritime, Jacques Reiller, 52 ans, lundi 9 janvier 2006. Natif de Poitiers, il était depuis 2003 préfet des Vosges. Son parcours : agrégation de lettres - Sciences Po - ENA (École Nationale d'Administration) est plus classique que celui de son prédécesseur.
Réagir : contacter N.M - VC - ubacto - Publié le : 10-Jan-2006