[ élections 2012 ]
Législatives - La Rochelle - Ré : Sally Chadjaa soutenue par Dominique Bussereau, révélateur de nouveaux talents UMPLa présence de Dominique, Bussereau, président du Conseil général et patron de l'UMP en Charente-Maritime aux côtés de Sally Chadjaa à l'occasion d'un "café politique", vendredi dernier, 25 mai 2012 sur le vieux port de La Rochelle est un atout pour la jeune candidate qui doit se faire un nom sur la scène politique locale. De son côté, parfaitement rodé, Dominique Bussereau qui brigue un nouveau mandat législatif dans la 4e circonscription aura, à la veille du premier tour, participé à 167 réunions de campagne dans chacune des communes de son territoire d'élection ! En prélude aux échanges, la rencontre a permis de faire le point sur la concurrence, à droite, de François Drageon qui se présente avec l'investiture du Parti radical valoisien. Avec Sally Chadjaa, la nouvelle génération d'élus UMP s'attaque à La Rochelle, bastion de gauche très convoité, avec l'énergie de celles et ceux qui n'ont rien à perdre.
© photo : ubacto.com - Dominique Bussereau - Sally Chadjaa - UMP - Législatives 2012
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Texte et photo : Nathalie Métayer - ubacto.com
Dominique Bussereau en campagne dans la 4e circonscription de Charente-Maritime
La date du café politique ne correspond pas à une "urgence électorale", mais aux impératifs de calendrier de Dominique Bussereau. Sally Chadjaa souhaitait l'inviter à son grand meeting de fin campagne à la salle des fêtes de La Rochelle - La Pallice, jeudi 7 juin 2012. Le président du Conseil Général, patron de l'UMP en Charente-Maritime, brigue pour sa part un nouveau mandat de député dans la 4e circonscription. Très rurale, c'est celle qui compte aussi le plus de communes. Une réunion est organisée dans chacune d'elles, soit au total : 167 ! Le candidat lui a donc proposé la date du 25 mai à l'heure du café.
Faire émerger une nouvelle génération d'élus
En ouverture du "café politique" rochelais, Dominique Bussereau a rappelé le contexte de l'investiture de Sally Chadjaa dans la première circonscription législative de La Rochelle. Avec Jean-Pierre Raffarin, nous avons proposé au bureau national de l'UMP une liste de candidats pour la Région. Nous tenions à donner leur place aux jeunes talents de notre formation politique parce qu'il est nécessaire de faire émerger une nouvelle génération d'élus. Jean-Pierre et moi-même avons commencé de cette façon a-t-il expliqué.
François Drageon ?
C'est un garçon au demeurant charmant, précise Domnique Bussereau, et qui n'est pas un "adversaire". La candidature de Sally Chadjaa que nous avons proposée à l'UMP a été acceptée, sans aucune discussion. Plus tard, alors que Sally avait commencé son travail de terrain, François est venu me voir. Note de la rédaction : il était alors encore encarté à l'UMP. Je lui ai simplement dit que pour les législatives, c'était trop tard, mais que sa proposition était intéressante et que l'on pourrait y réfléchir pour d'autres échéances, en particulier, celle des municipales. Il a ensuite choisi de se présenter quand même. Note de la rédaction : en rejoignant le Parti radical de Jean-Louis Boorlo dont il a obtenu dans la foulée l'investiture.
La fable du lièvre et de la tortue, avantage Sally ? : pour Dominique Bussereau, l'avocat rochelais est parti en campagne beaucoup trop tard et par ailleurs, il est surtout connu chez les "bobos". Saluant le travail de Sally Chadjaa, sa ténacité, sa vivacité et sa connaissance de l'Assemblée nationale, il est persuadé que cette jeune "tortue" arrivera loin devant le "lièvre".
Sally Chadjaa : la nouvelle génération UMP
Longue chevelure rousse, pétillante et souriante, Sally Chadjaa a grandi loin des cercles où l'on peut bénéficier de "relations", dans un quartier de La Rochelle. La jeune femme revendique son ancrage local, née "ici", d'une union bi-culturelle entre un papa algérien et une maman française. Son engagement politique s'est forgé entre son travail d'attachée parlementaire pendant cinq ans auprès de Jean-Marie Morisset, député UMP des Deux-Sèvres qui ne se représente pas, un meeting de Nicolas Sarkozy et un discours de Rama Yade.
À trente-quatre ans, encartée à l'UMP depuis 2007, elle est élue depuis peu, toujours dans l'opposition, qui n'est pas la place la plus facile pour se faire connaître. Sur la liste UMP de Dominique Bussereau qui lui a donné une position éligible, elle entre d'abord au Conseil régional de Poitou-Charentes en 2008.
Lors de l'élection municipale de 2008, elle est 7e sur la liste d'opposition de Dominique Morvant et première non-élue. C'est en mars 2010 qu'elle rejoint le Conseil municipal de La Rochelle, suite à la démission de Myriam Bacqué. Également candidate en 2008 aux cantonales, elle fait un petit 9% dans le canton 2 où l'on vote très à gauche. Aujourd'hui, elle a encore un déficit de notoriété par rapport à ses concurrents qui occupent le terrain local ou médiatique depuis longtemps. Pour rattraper son retard, elle travaille, rencontre, serre des mains, engage la conversation... Elle apprend. En même temps, sa fraîcheur, son parcours atypique, son naturel qui n'a pas encore été entièrement lissé par le "métier" sont ses meilleurs atouts dans un paysage où l'on rencontre plus souvent des "pros" de la politique ou des réseaux.
Première circonscription de La Rochelle : objectif triangulaire pour l'UMP
Pour Dominique Bussereau, c'est le challenge du premier tour et le meilleur scénario possible. Même s'il sait que l'issue est incertaine, il a rappelé qu'en politique, tout peut arriver et que Sally pourrait donc créer la surprise. "C'est à la fin de la foire que l'on compte les bouses", a-t-il précisé en réponse à la question d'une journaliste de l'émission de Canal "Dimanche " qui lui tendait le micro.
Que peut espérer Sally Chadjaa ? : la jeune femme rappelle que Nicolas Sarkozy, dans la circonscription, a obtenu 28% des voix au premier tour de l'élection présidentielle. Elle doit donc les mobiliser au maximum pour passer le cap des 12,5% des inscrits pour se qualifier au second tour. Si, au sein de ce "réservoir", elle doit composer avec le candidat de François Drageon, elle pense avoir une autre carte à jouer. Elle l'a trouvée du côté des voix de l'électorat des quartiers populaires de La Rochelle, où le Front National a fait des scores élevés au premier tour de la présidentielle. Un vote de contestation qu'elle pourrait en partie récupérer grâce à son travail de terrain. Dans ces quartiers, ses réunions attirent plus de monde que certains ne l'auraient imaginer. En plus, la candidate du F.N qui s'est déclarée très tard ne semble pas être très active sur le terrain.
Sur l'île de Ré, qui vote à droite, elle aura le bénéfice de l'étiquette UMP mais cet électorat ne représente environ que 15% des électeurs de la circonscription.
Avec 14 candidats, sa marge est étroite pour provoquer une triangulaire. Avec optimisme, certains jeunes militants estiment ou espèrent qu'elle peut atteindre 19% voir 20%, si François Drageon est aussi faible qu'ils l'imaginent... Pour le second tour, les deux candidats ont un accord de désistement au mieux placé, mais ce cas de figure est hautement improbable. Si un(e) seul(e) parvient à se maintenir, l'autre devrait le ou la soutenir.
En cas de duel Royal - Falorni ?
Si Dominique Bussereau ne souhaite pas se prononcer avant le premier tour, partant du principe que Sally Chadjaa se présente pour gagner, il sait bien que le second tour pourrait être un duel gauche - gauche. Répondant à la question d'un éventuel soutien au dissident P.S, il a répété ce qu'il avait déjà dit à différentes reprises : "Je comprend Olivier Falorni qui, en plus, a été proche de François Hollande, même si je ne partage pas ses convictions. Je n'ai rien contre Madame Royal. C'est la présidente de la Région avec qui je travaille."
Par contre, il n'a pas écarté, si nécessaire, le moment venu, l'éventualité d'une prise de position.
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Mobilité, environnement, économie, affiches et flyers... À suivre au fil de l'actualité et au jour le jour "à la une". Remontez le fil d'info des rendez-vous de campagne "législatives 2012" et suivre le flux des brèves de la rédaction.
Texte et photo : Nathalie Métayer - ubacto.com
Dominique Bussereau en campagne dans la 4e circonscription de Charente-Maritime
La date du café politique ne correspond pas à une "urgence électorale", mais aux impératifs de calendrier de Dominique Bussereau. Sally Chadjaa souhaitait l'inviter à son grand meeting de fin campagne à la salle des fêtes de La Rochelle - La Pallice, jeudi 7 juin 2012. Le président du Conseil Général, patron de l'UMP en Charente-Maritime, brigue pour sa part un nouveau mandat de député dans la 4e circonscription. Très rurale, c'est celle qui compte aussi le plus de communes. Une réunion est organisée dans chacune d'elles, soit au total : 167 ! Le candidat lui a donc proposé la date du 25 mai à l'heure du café.
Faire émerger une nouvelle génération d'élus
En ouverture du "café politique" rochelais, Dominique Bussereau a rappelé le contexte de l'investiture de Sally Chadjaa dans la première circonscription législative de La Rochelle. Avec Jean-Pierre Raffarin, nous avons proposé au bureau national de l'UMP une liste de candidats pour la Région. Nous tenions à donner leur place aux jeunes talents de notre formation politique parce qu'il est nécessaire de faire émerger une nouvelle génération d'élus. Jean-Pierre et moi-même avons commencé de cette façon a-t-il expliqué.
François Drageon ?
C'est un garçon au demeurant charmant, précise Domnique Bussereau, et qui n'est pas un "adversaire". La candidature de Sally Chadjaa que nous avons proposée à l'UMP a été acceptée, sans aucune discussion. Plus tard, alors que Sally avait commencé son travail de terrain, François est venu me voir. Note de la rédaction : il était alors encore encarté à l'UMP. Je lui ai simplement dit que pour les législatives, c'était trop tard, mais que sa proposition était intéressante et que l'on pourrait y réfléchir pour d'autres échéances, en particulier, celle des municipales. Il a ensuite choisi de se présenter quand même. Note de la rédaction : en rejoignant le Parti radical de Jean-Louis Boorlo dont il a obtenu dans la foulée l'investiture.
La fable du lièvre et de la tortue, avantage Sally ? : pour Dominique Bussereau, l'avocat rochelais est parti en campagne beaucoup trop tard et par ailleurs, il est surtout connu chez les "bobos". Saluant le travail de Sally Chadjaa, sa ténacité, sa vivacité et sa connaissance de l'Assemblée nationale, il est persuadé que cette jeune "tortue" arrivera loin devant le "lièvre".
Sally Chadjaa : la nouvelle génération UMP
Longue chevelure rousse, pétillante et souriante, Sally Chadjaa a grandi loin des cercles où l'on peut bénéficier de "relations", dans un quartier de La Rochelle. La jeune femme revendique son ancrage local, née "ici", d'une union bi-culturelle entre un papa algérien et une maman française. Son engagement politique s'est forgé entre son travail d'attachée parlementaire pendant cinq ans auprès de Jean-Marie Morisset, député UMP des Deux-Sèvres qui ne se représente pas, un meeting de Nicolas Sarkozy et un discours de Rama Yade.
À trente-quatre ans, encartée à l'UMP depuis 2007, elle est élue depuis peu, toujours dans l'opposition, qui n'est pas la place la plus facile pour se faire connaître. Sur la liste UMP de Dominique Bussereau qui lui a donné une position éligible, elle entre d'abord au Conseil régional de Poitou-Charentes en 2008.
Lors de l'élection municipale de 2008, elle est 7e sur la liste d'opposition de Dominique Morvant et première non-élue. C'est en mars 2010 qu'elle rejoint le Conseil municipal de La Rochelle, suite à la démission de Myriam Bacqué. Également candidate en 2008 aux cantonales, elle fait un petit 9% dans le canton 2 où l'on vote très à gauche. Aujourd'hui, elle a encore un déficit de notoriété par rapport à ses concurrents qui occupent le terrain local ou médiatique depuis longtemps. Pour rattraper son retard, elle travaille, rencontre, serre des mains, engage la conversation... Elle apprend. En même temps, sa fraîcheur, son parcours atypique, son naturel qui n'a pas encore été entièrement lissé par le "métier" sont ses meilleurs atouts dans un paysage où l'on rencontre plus souvent des "pros" de la politique ou des réseaux.
Première circonscription de La Rochelle : objectif triangulaire pour l'UMP
Pour Dominique Bussereau, c'est le challenge du premier tour et le meilleur scénario possible. Même s'il sait que l'issue est incertaine, il a rappelé qu'en politique, tout peut arriver et que Sally pourrait donc créer la surprise. "C'est à la fin de la foire que l'on compte les bouses", a-t-il précisé en réponse à la question d'une journaliste de l'émission de Canal "Dimanche " qui lui tendait le micro.
Que peut espérer Sally Chadjaa ? : la jeune femme rappelle que Nicolas Sarkozy, dans la circonscription, a obtenu 28% des voix au premier tour de l'élection présidentielle. Elle doit donc les mobiliser au maximum pour passer le cap des 12,5% des inscrits pour se qualifier au second tour. Si, au sein de ce "réservoir", elle doit composer avec le candidat de François Drageon, elle pense avoir une autre carte à jouer. Elle l'a trouvée du côté des voix de l'électorat des quartiers populaires de La Rochelle, où le Front National a fait des scores élevés au premier tour de la présidentielle. Un vote de contestation qu'elle pourrait en partie récupérer grâce à son travail de terrain. Dans ces quartiers, ses réunions attirent plus de monde que certains ne l'auraient imaginer. En plus, la candidate du F.N qui s'est déclarée très tard ne semble pas être très active sur le terrain.
Sur l'île de Ré, qui vote à droite, elle aura le bénéfice de l'étiquette UMP mais cet électorat ne représente environ que 15% des électeurs de la circonscription.
Avec 14 candidats, sa marge est étroite pour provoquer une triangulaire. Avec optimisme, certains jeunes militants estiment ou espèrent qu'elle peut atteindre 19% voir 20%, si François Drageon est aussi faible qu'ils l'imaginent... Pour le second tour, les deux candidats ont un accord de désistement au mieux placé, mais ce cas de figure est hautement improbable. Si un(e) seul(e) parvient à se maintenir, l'autre devrait le ou la soutenir.
En cas de duel Royal - Falorni ?
Si Dominique Bussereau ne souhaite pas se prononcer avant le premier tour, partant du principe que Sally Chadjaa se présente pour gagner, il sait bien que le second tour pourrait être un duel gauche - gauche. Répondant à la question d'un éventuel soutien au dissident P.S, il a répété ce qu'il avait déjà dit à différentes reprises : "Je comprend Olivier Falorni qui, en plus, a été proche de François Hollande, même si je ne partage pas ses convictions. Je n'ai rien contre Madame Royal. C'est la présidente de la Région avec qui je travaille."
Par contre, il n'a pas écarté, si nécessaire, le moment venu, l'éventualité d'une prise de position.
L'agenda de sally Chadjaa
En ligne sur le le fil d'info des rendez-vous de campagne "fil d'info législatives ubacto.com.
Il faut ajouter, la présence d'Olivier Stirn, ancien ministre, secrétaire national de l'UMP en charge de la diversité à la réunion publique du vendredi 1er juin 2012 à 19h à La Rochelle - Villeneuve les Salines, salle René Petit.
Samedi 2 juin : un original "Cyclo'scription" 100% vélo 100% écolo entre La Rochelle et l'île de Ré au départ à 10h30 du parking du du Belvédère juste à l'entrée du pont de l'île côté rochelais. Il est possible d'ailleurs de louer des bicyclettes sur place. Il n'est pas nécessaire d'être un grand sportif, l'allure sera très raisonnable pour "passer le pont" à vélo. La candidate invite aussi à la retrouver directement à 11h30 au marché de La Flotte puis à 13h pour pique-nique sur la plage de Rivedoux.
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Réagir : contacter Nathalie Métayer - ubacto.com Publié le : 31-Mai-2012
