Il est souvent question de "parachutage" pour qualifier la candidature de Ségolène Royal dans la première circonscription de La Rochelle. Si la méthode avec laquelle elle a été investie dans le Parti socialiste peut prêter à controverse, il faut rappeler que la circonscription rochelaise est celle du chef-lieu de la Charente-Maritime. Et donc, l'un des quatre départements de la Région Poitou-Charentes qu'elle préside depuis avril 2004.
C'est donc forte de cette légitimité, de sa connaissance des dossiers et des acteurs de ce territoire avec qui elle travaille depuis des années qu'elle se présente. Autres cordes à son arc : son expérience, à la fois parlementaire et ministérielle ainsi qu'un carnet d'adresses utile pour faire avancer les dossiers. Au-delà de leurs personnalités et de leurs désaccords de principe, sur le fond, Ségolène Royal partage avec son rival, Olivier Falorni, le candidat socialiste dissident, le même objectif : donner au nouveau président François Hollande de la République et au gouvernement Ayrault une large majorité parlementaire. Dans l'agenda de campagne de Ségolène Royal, mis à jour le 25 mai 2012 avec de nouvelles réunions publiques ; et le grand meeting avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault : lire...
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