[ mobilisation ]
Sauvez le Nombril du Monde ! 1ère soirée de sauvetage à Parthenay en Poitou-Charentes, samedi 27 octobre 2012À vos "arts-mes". Nous relayons auprès de tous les cultureux, curieux et même bobos de tout poil de La Rochelle à Paris l'appel du "Nombril du Monde", le festival imaginé il y a plus de vingt ans à Pougne-Hérisson par le conteur Yannick Jaulin. Un nom de lieu improbable qui semble sorti tout droit d'une fable et qui pourtant existe bien. Un village rural de la Gâtine, entre Poitiers et Parthenay dans les Deux-Sèvres en Poitou-Charentes. Ici se tient tous les deux ans, un rendez-vous estival résolument atypique, poétique et fantaisiste. Bref, après une édition 2012 catastrophique en terme de fréquentation, l'association est à sec, au bord du gouffre et donc en péril. La soirée au Palais des congrès de Parthenay inaugure la tournée "Joyeux sauvetage". Face à la crise, il faut trouver des solutions. Aujourd'hui la participation et la mobilisation dite citoyenne sont des leviers pour résister. Si les concepts de circuit-court, crowfunding, financement participatif, entrée à prix libre, économie solidaire, "penser global - agir local"... Vous parlent déjà, vous devriez comprendre la démarche du "Nombril du monde". Et passer de l'intérêt pour ces sujets aux travaux pratiques. Dans le cas du "Nombril du Monde", il y a urgence. Quant au champ d'action, c'est celui de la culture, ici résolument actuelle et aussi populaire, festive et transgénérationnelle. Infos pratiques et un peu plus sur le "Nombril" de Pougue-Hérisson, son fondateur Yannick Jaulin ou encore son "Dodo".
© Photo de presse - Portrait de Yannick Jaulin.
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Participez au sauvetage du "Nombril du Monde"
En 2012, le festival a réuni pendant quatre jours au mois d'août : "102 artistes, 30 compagnies, 35 spectacles différents, 564 animaux vivants, 300 bénévoles, des vraies bonnes odeurs de la cambrousse". La notoriété du festival Pougne-Hérisson, souvent cité en exemple, dépasse très largement les frontières régionales.
Août 2012 : le festival fait face à une chute de la fréquentation escomptée vertigineuse avec seulement 5 500 spectateurs contre les 12 000 attendus. Résultat : un manque à gagner de 166 000 euros et une trésorerie à sec. Chacun : particulier, resonsable d'association ou chef d'entreprise sait que cela revient à être en "panne d'essence". Sans cash, on n'avance plus, on recule, on finit par s'enfoncer. Le blog créé pour l'OP de sauvetage détaille le contexte de cette "crise". La conjoncture qui a touché cet été d'autres festivals ainsi que des lieux touristiques. L'association ne fait pas non plus sur les cause internes qui ont pu impacter la situation, précisant qu'elles font l'objet d'un travail d'analyse approfondi, au sein de l'équipe, avec le conseil d'administration et avec ses partenaires publics.
La mobilisation est en marche, les soutiens déjà forts, mais pour éviter le dépôt de bilan, il faut l'amplifier, aux côtés de des partenaires, amis, adhérents et bénévoles.
Lancement de la tournée "Joyeux sauvetage" au Palis des congrès de Parthenay, samedi 27 octobre 2012 à 20h30. Avec Yanick Jaulinet de nombreux artistes, elle sera rythmée par des spectacles décalés entre paroles et musiques. L'entrée est "à prix libre", n'oubliez pas vos euros ! Buvette, petite restauration et boutique sur place également, toujours pour soutenir le Nombril. Contacts et infos : 05 49 64 19 19.
De Yannick Jaulin, on dit que c'est un artiste atypique et décalé. Fondateur et toujours directeur artistique du festival du Nombril du Monde, il est vrai qu'il sait éviter de se laisser enfermer dans une case ou l'autre. Entre théâtre contemporain et tradition orale, ou l'inverse, il fait entrer le conte dans une dimension singulière en lui donnant une tonalité actuelle. La cinquantaine, originaire d'une famille rurale de Vendée, auteur, conteur, comédien, il patoise également en parlhange vendéen.
Il se produit aussi bien sur les petites scène de la "France profonde" que sur celles de grands théâtres parisiens, des Bouffes du Nord au Théâtre du Rond Point". Au mois d'août 2012, il a formé avec le chanteur Kent un duo étonnant en créant au festival "Estivases" au Théâtre d'Ardoise de Dolus sur l'île d'Oléron le spectable chanté et conté "Deux allers simples pour chez moi.
Concernant le sauvetage du "Nombril du Monde", avis aux bobos et amateurs de "Culture" avec un grand Q de La Rochelle et des environs qui sont venus l'applaudir pour la création de son "Dodo" à La Coursive le 6 octobre 2010 ; avant qu'il n'investisse en début d'année 2011 le Théâtre du Rond-Point à Paris. Cette fois, il ne faudra pas se contenter de planter toute la nuit un transat rue Saint-Jean du Pérot, pour être le premier à choisir sa place d'abonnement pour la saison de la Scène nationale de La Rochelle. Il va falloir s'engager. Ceci vaut aussi pour celles et ceux qui font régulièrement l'apologie de la culture en tant qu'outil efficace du (bien) "vivre ensemble". Dans ce domaine, le "Nombril du Monde" fait figure de longue date de référence.
Se souvenir du sujet de la pièce "Le Dodo", n'est d'ailleurs sûrement pas inutile dans ce contexte. Le "Dodo" qui est une allégorie, un mythe ne pouvait qu'intéresser Yanick Jaulin. Emblème de l'île Maurice, c'est une sorte de dindon qui ne savait plus voler, le dernier y serait mort en 1681, toute sa potentielle descendance ayant été éliminée, au sol et au stade de l'oeuf par des prédateurs. L'auteur et conteur dit qu'il a eu l'impression d'être devenu "un Dodo de la culture", une race en voie de disparition. Un dernier sursaut d'orgueil, bien placé, l'a fait réagir, refusant le syndrome de la victime qui a frappé le Dodo. Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus : le dossier du Dodo en PDF.
En ce moment à La Rochelle et en Charente-Maritime
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En 2012, le festival a réuni pendant quatre jours au mois d'août : "102 artistes, 30 compagnies, 35 spectacles différents, 564 animaux vivants, 300 bénévoles, des vraies bonnes odeurs de la cambrousse". La notoriété du festival Pougne-Hérisson, souvent cité en exemple, dépasse très largement les frontières régionales.
Août 2012 : le festival fait face à une chute de la fréquentation escomptée vertigineuse avec seulement 5 500 spectateurs contre les 12 000 attendus. Résultat : un manque à gagner de 166 000 euros et une trésorerie à sec. Chacun : particulier, resonsable d'association ou chef d'entreprise sait que cela revient à être en "panne d'essence". Sans cash, on n'avance plus, on recule, on finit par s'enfoncer. Le blog créé pour l'OP de sauvetage détaille le contexte de cette "crise". La conjoncture qui a touché cet été d'autres festivals ainsi que des lieux touristiques. L'association ne fait pas non plus sur les cause internes qui ont pu impacter la situation, précisant qu'elles font l'objet d'un travail d'analyse approfondi, au sein de l'équipe, avec le conseil d'administration et avec ses partenaires publics.
La mobilisation est en marche, les soutiens déjà forts, mais pour éviter le dépôt de bilan, il faut l'amplifier, aux côtés de des partenaires, amis, adhérents et bénévoles.
Lancement de la tournée "Joyeux sauvetage" au Palis des congrès de Parthenay, samedi 27 octobre 2012 à 20h30. Avec Yanick Jaulinet de nombreux artistes, elle sera rythmée par des spectacles décalés entre paroles et musiques. L'entrée est "à prix libre", n'oubliez pas vos euros ! Buvette, petite restauration et boutique sur place également, toujours pour soutenir le Nombril. Contacts et infos : 05 49 64 19 19.
De Yannick Jaulin, on dit que c'est un artiste atypique et décalé. Fondateur et toujours directeur artistique du festival du Nombril du Monde, il est vrai qu'il sait éviter de se laisser enfermer dans une case ou l'autre. Entre théâtre contemporain et tradition orale, ou l'inverse, il fait entrer le conte dans une dimension singulière en lui donnant une tonalité actuelle. La cinquantaine, originaire d'une famille rurale de Vendée, auteur, conteur, comédien, il patoise également en parlhange vendéen.
Il se produit aussi bien sur les petites scène de la "France profonde" que sur celles de grands théâtres parisiens, des Bouffes du Nord au Théâtre du Rond Point". Au mois d'août 2012, il a formé avec le chanteur Kent un duo étonnant en créant au festival "Estivases" au Théâtre d'Ardoise de Dolus sur l'île d'Oléron le spectable chanté et conté "Deux allers simples pour chez moi.
Concernant le sauvetage du "Nombril du Monde", avis aux bobos et amateurs de "Culture" avec un grand Q de La Rochelle et des environs qui sont venus l'applaudir pour la création de son "Dodo" à La Coursive le 6 octobre 2010 ; avant qu'il n'investisse en début d'année 2011 le Théâtre du Rond-Point à Paris. Cette fois, il ne faudra pas se contenter de planter toute la nuit un transat rue Saint-Jean du Pérot, pour être le premier à choisir sa place d'abonnement pour la saison de la Scène nationale de La Rochelle. Il va falloir s'engager. Ceci vaut aussi pour celles et ceux qui font régulièrement l'apologie de la culture en tant qu'outil efficace du (bien) "vivre ensemble". Dans ce domaine, le "Nombril du Monde" fait figure de longue date de référence.
Se souvenir du sujet de la pièce "Le Dodo", n'est d'ailleurs sûrement pas inutile dans ce contexte. Le "Dodo" qui est une allégorie, un mythe ne pouvait qu'intéresser Yanick Jaulin. Emblème de l'île Maurice, c'est une sorte de dindon qui ne savait plus voler, le dernier y serait mort en 1681, toute sa potentielle descendance ayant été éliminée, au sol et au stade de l'oeuf par des prédateurs. L'auteur et conteur dit qu'il a eu l'impression d'être devenu "un Dodo de la culture", une race en voie de disparition. Un dernier sursaut d'orgueil, bien placé, l'a fait réagir, refusant le syndrome de la victime qui a frappé le Dodo. Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus : le dossier du Dodo en PDF.
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Réagir : contacter N.M - ubacto.com - Publié le : 26-Oct-2012
