En Charente-Maritime, les deux ZAD, zones à défendre ont été évacuées, mardi 12 mai 2015 à l'aube. L'information a été transmise très tôt par la préfecture de la Charente-Maritime dès le déploiement à 6h du matin, sur les 2 sites de quelque 200 gendarmes mobiles et équipes spécialisées dans ce type d'intervention. Le communiqué préfectoral précise : à la demande des élus concernés, le concours de la force publique a été accordé pour l'exécution des décisions de justice ordonnant l'expulsion, rendues par le Tribunal administratif de Poitiers le 12 janvier et le 21 avril 2015. En conséquence et sous l'autorité de la préfète, les deux opérations d'évacuation d'occupants illégaux sont en cours sur les communes d'Echillais et de Saint-Georges-d'Oléron.
Les deux zones ont été rapidement évacuées en tout début de matinée, comme l'a confirmé Thierry Kieffer, militant actif qui a fait parti des opposants locaux à l'initiative de la zone à défendre d'Echillais. Il précisait qu'après les expulsions, une opération escargot a été mise en place sur le pont du Matrou à Rochefort, ce qui perturbe la circulation. Il indiquait par ailleurs que d'autres actions de ce type pour ralentir et bloquer les routes pourraient être organisées. C'est pour l'instant le seul moyen pour les opposants au projet d'hyper-incinérateur de continuer à se faire entendre.

Sur la ZAD, Zone aquacole à défendre de Saint-Georges d'Oléron, une quinzaine de jeunes zadistes avaient fait de la "maison heureuse" et ses dépendances à Boyardville, ex-site du lycée expérimental son quartier général depuis le 11 avril 2015 pour protester contre le projet d'installation de filières conchylicoles dans l'anse de la Malconche.

La ZAD d'Echillais à proximité de Rochefort s'était installée dans la nuit du 30 au 31 décembre 2014 en marge et en complément des actions de l'association P.R.A, Pays Rochefortais Alerte. L'objectif de cette occupation était d'empêcher que débute le chantier de construction du très contesté hyper-incinérateur par le SIL, Syndicat intercommunautaire du littoral. Depuis, le site de la ZAD était aussi devenu un carrefour pour les opposants de la région et soutiens des zadistes qui avaient organisé avec les jeunes activistes de nombreuses journées d'information, de mobilisation et de rencontres festives et citoyennes. Alertés par la menace d'une intervention rapide des forces de l'ordre, une centaine de personnes s'étaient retrouvées, samedi dernier 9 mai 2015 pour discuter des méthodes et modalités de résistance en cas d'expulsion. La rapidité et l'ampleur de l'action, mardi matin 12 mai n'a pas permis d'empêcher l'évacuation. Par contre, d'autres actions seront sûrement imaginer autour du chantier qui pourrait débuter prochainement. À suivre...

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Le 1er mars 2015, comme chaque premier dimanche du mois, l'entrée est gratuite pour tout le monde aux musées d'art et d'histoire de La Rochelle, celui du Nouveau-Monde et celui des Beaux-Arts, de même pour le Muséum d'histoire naturelle !
Open de tennis à Lagord : retransmission en direct des finales dames et messieurs sur Ré-Télé, dimanche 1er mars à partir de 15h.
Derby Roller à Marsilly, ouverture des portes à 14h, dimanche 1er mars pour le premier match à domicile des filles du Hell'R Cheeky Dolls, l'équipe féminine de La Rochelle qui accueille les Missfeet du Mans.

En ouverture du mois "Des Elles à La Rochelle" : seconde et dernière journée, dimanche 1er mars, salle de l'Oratoire pour le salon artistique "Talents des femmes".

Concert du dimanche à La Sirène : cap sur la salle des musiques actuelles au port de La Pallice à La Rochelle, dimanche 1er mars à 18h pour un début de soirée rock'n'pop avec Blonde Redhead ; MellaNoisEscape, le 1er mars à 18h

Préparatifs du Carnaval de La Rochelle : premiers ateliers, à partir du 1er mars, pour les Rochelais qui souhaitent participer à la parade hip hop orchestrée par le CCN, Centre chorégraphique national.

Patrimoine maritime : visitez la frégate l'Hermione en escale dans le bassin des chalutiers à La Rochelle jusqu'au 14 avril 2015.

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La Rochelle renforce ses actions destinées à promouvoir la mobilité active et en particulier l'usage du vélo pour réduire l'usage de la voiture en ville. Dans la famille des transports doux, la bicyclette qui fonctionne à l'énergie humaine, par nature renouvelable et gratuite, bénéficie incontestablement d'un statut de petite reine urbaine. Michel Crépeau, visionnaire et emblématique maire de La Rochelle avait créé dès 1970 le premier centre piétonnier de France. Il y a presque quarante ans, au mois d'août 1976, il inaugurait ses "vélos jaunes" dotés d'un panier à l'avant pour "les commissions". Disponibles en libre-service dans l'espace public, les Rochelais et les visiteurs pouvaient les emprunter gratuitement en toute liberté. L'objectif était clair : débarrasser le centre commerçant et historique des méfaits de la circulation automobile tout en incitant les usagers à laisser les voitures, polluantes et bruyantes, dans des parkings dit, à l'époque, de dissuasion avant d'être qualifiés de parking-relais. La municipalité n'avait toutefois pas osé instaurer immédiatement des zones réservées aux piétons et aux vélos, même si Michel Crépeau rêvait déjà d'un port libéré des voitures. Puis, La Rochelle a continué à expérimenter, devenant une cité pionnière en matière d'écomobilité urbaine avec la création le 9 septembre 1997 de la première journée sans voiture ainsi que dans le domaine de l'électromobilté.

Par contre, la question du "port (vraiment) piéton" est longtemps restée tabou malgré la mise en oeuvre d'un dispositif estival. Quand elle était évoquée par le socialiste Maxime Bono, successeur de Michel Crépeau à la mairie ainsi que par Denis Leroy, l'élu de la mobilité et de l'identité multimodale "Yélo", c'était à mots couverts. Si l'intention y était, elle faisait figure de désir inavouable et le calendrier restait très évasif.

2014 : les points de vue ont commencé à s'affirmer pendant la campagne des élections municipales où le sujet avait été abordé notamment lors d'un débat d'avant premier-tour entre les huit candidats en lice.

Entre les deux tours, la liste "Verte et ouverte" d'Europe Écologie les Verts avait rejoint l'équipe de Jean-François Fountaine, divers gauche. Élu maire, il a confié aux écologistes deux postes-clés en matière de mobilité et transport : une délégation municipale à l'adjoint Jean-Marc Soubeste et la vice-présidence de la Communauté d'Agglomération en charge de ces questions à Brigitte Desveaux. C'est donc très logiquement que ces deux élus défendent, en ce domaine, le socle programmatique commun sur lequel ils avaient basé leur alliance. À la rentrée 2014, ils ont rappelé leur ligne politique. Puis présenté les grandes orientations pour relever le défi, nécessaire à La Rochelle comme dans toute les villes, d'en finir avec un modèle organisé autour du "tout voiture".

À la fois très visible et très symbolique, la fermeture, dès le 16 septembre 2014 du parking du Gabut qui comptait 130 places de stationnement a permis d'afficher clairement cette volonté en transformant le paysage urbain. Jean-Marc Soubeste a ensuite animé un cycle d'ateliers de concertation dans les quartiers sur le thème de "la ville apaisée".

Au mois de janvier, le maire Jean-François Fountaine affirmait sa décision en annonçant que tout serait fait pour que le vieux port soit réservé aux seuls piétons, vélos, bus, services d'urgence et riverains dès la rentrée, après les vacances d'été 2015 !


L'hiver à vélo à La Rochelle : la ville avec l'association Vélo-École initient une campagne de sensibilisation pour inciter à utiliser son vélo tout au long de l'année, bien équipé et en toute sécurité. Être visible étant essentiel, cette semaine est organisée une distribution de kits d'éclairage gratuits : feu avant et catadioptre. En même temps est remis un document d'information ainsi que le plan des pistes et itinéraires cyclables de La Rochelle et son agglomération.
Dès le premier jour, lundi 16 février 2015, le matin à la porte Dauphine et en fin d'après-midi de 17h30 à 19h, l'initiative a séduit les cyclistes ! Et même si 500 kits étaient disponibles, ce stock pourrait être épuisé plus rapidement que prévu. Il est donc conseillé de ne pas attendre. Du côté de la municipalité, on pense déjà à réitérer l'opération à l'automne.
- Mardi 17 février 2015 de 7h30 à 9h au quai du carénage, au pied de la petite passerelle du bassin à flot. De 17h30 à 19h sur le cours des Dames au pied de la statue de l'amiral Duperré.
- Mercredi 18 février de 7h30 à 9h, le long de le piste cyclable du Canal Rompsay (Maurice Ravel) . De 17h30 à 19h : sur la piste cyclable qui longe la corniche de Port Neuf au carrefour de l'avenue du Maréchal Juin.
- Jeudi 19 février de 7h30 à 9h : à hauteur de la station "vélo Yélo", près du lycée Vieljeux sur l'avenue du 11 novembre. De 17h30 à 19h : au rond point du restaurant Alizea à l'angle des avenues Guiton et Pierre Loti.
- Vendredi 20 février 2015 de 7h30 à 9h : avenue Jean Paul Sartre, rue Gustave Flourens, en face du lycée Valin. De 17h30 à 19h : au pied de la passerelle du pont des Charentes, avenue du Docteur Planet.

Photo d'illustration : zoom partiel sur, "Vélotopia", photographie d'Amanda Broncheer, 1er prix du concours "Mon vélo et l'agglo ". À voir dans le cadre de l'exposition des meilleures images de cette première édition au Cloître des Dames Blanches jusqu'au 28 février 2015 à La Rochelle.

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Antonin Rangin est originaire de La Rochelle et co-fondateur de l'école de kitesurf de Châtelaillon-Plage. À 24 ans, il fait partie des 24 kitesurfers sélectionnés pour le Red Bull King Of The Air 2015. Ce challenge, comme la plupart des événements sportifs organisés par la marque de boisson énergisante se distingue des compétitions traditionnelles. Aussi bien le freestyle qui consiste à enchaîner des figures à une hauteur de 1 à 2 mètres qu'en race où l'on recherche, comme en régate, la vitesse.

Pour le "King of The Air", l'objectif est de monter le plus haut possible au dessus de l'eau tout en réalisant des figures, les juges prenant en compte ces différents critères pour définir le classement.
Les conditions, sous nos latitudes sont rarement réunies pour ce type d'évolution, le vent devant atteindre autour 90 km/heure pour permettre de d'atteindre des pics pouvant dépasser les 15 mètres ! C'est donc en Afrique du Sud, à côté de Cape Town que les organisateurs ont convié les kitesurfers. Ils sont arrivés le 31 janvier 2015, sans connaître les dates exactes des épreuves qui se déroulent en général sur deux journées, puisqu'elles sont déterminées en fonction des conditions de vents les plus favorables. La fenêtre est ouverte cette année sur deux semaines, jusqu'au 14 février.
Mercredi 11 février 2015 : les premières sessions qualificatives se sont déroulées à Big Bay, la grande plage située à une quinzaine de kilomètres de Cap Town. Antonin et les deux autres français en lice étaient dans des équipes différentes. À l'issue des six premiers rounds disputés par quatre riders, Tom Hevert de Nouvelle-Calédonie s'est distingué, le 11 février 2015, en décrochant le record de hauteur du jour avec une pointe à 13,1m. Nico Étienne est monté jusqu'à 10,9m et Antonin à 7,2m avec des vents moins favorables. Tom et Antonin qui se sont tous les deux classés seconde position de leur groupe se qualifient directement pour le troisième round. Nico défendra sa place dans un second round.
Éole, le dieu du vent se faire attendre... Contraints de reporter la seconde journée de championnat les 12 et 13 février, les organisateurs espèrent qu'il sera au rendez-vous, samedi 14, dernier jour officiel du King Of The Air 2015, à suivre !
Finalement, c'est dimanche 15 février 2015 que les kitesurfers ont pu disputer les dernières manches avec un vent moins puissant qu'espéré. Les Français se sont inclinés avant les phases finales. Nico Étienne n'a pas décroché la première place lui permettant d'accéder au 3e round où, de leur côté, Tom Hevert et Antonin Rangin ont terminé chacun à la 3e place, insuffisante pour participer au 4e. C'est le britannique Aaron Aaron Hadlow qui est sacré "King of the Air 2015" ! suivi par les Néerlandais Kevin Langeree et Jerrie van de Kop.

Le Rochelais sélectionné "sur le fil" : sur les 24 compétiteurs triés sur le volet pour le "King of The Air", on compte les 12 meilleurs de l'édition précédente. 8 ont obtenu leur qualification à l'issue d'un concours vidéo et le comité d'organisation a choisi 4 riders qui ont bénéficié d'une "wildcard". Antonin Rangin qui rêvait de participer à cette compétition hors norme, la plus impressionnante au monde selon lui, avait posté ses images qui n'avaient pas passé le cap du vote du public. Remarquées par les organisateurs, elles lui ont quand même permis d'être invité après le désistement d'un participant !

Un budget à boucler en urgence : convié en tout début d'année 2015, Antoine Rangin n'avait pas prévu ce déplacement en Afrique du Sud. Par contre, il avait déjà réservé ses billets pour le Brésil pour des vacances sportives qu'il a transformées en session d'entraînement. Si l'organisation prend en charge la quasi-totalité du séjour du jeune homme sur place, avec ses soutiens, il a mobilisé des sponsors et des partenaires pour l'aider à financer son billet d'avion ainsi que les frais annexes nécessaires pour concourir. Les contributions, à son retour de Cape Town seront toujours les bienvenues !

Tout petit déjà.... : dès l'âge de cinq ans, Antonin a commencé à jouer avec de gros cerf-volants à deux pas de chez lui sur la plage de Châtelaillon. C'est là qu'il a rencontré deux Rochelais : Jean-Philippe Thoumire et Pierre Cardinaud qui détient toujours, depuis 1997, le record du monde du saut à cerf-volant. Il a suivi les traces de ces pionniers français de kite-jump, une discipline qui consiste à aller le plus loin possible d'un point à l'autre avec une aile de traction. En quête de sensations, ils ajoutent une planche et quand ils passent kitesurf, Antonin Rangin est âgé de huit ans. Il se distinguera quelques années plus tard avec des podiums en junior aux championnats d'Europe et de France.
Pour faire rimer passion avec profession : en 2012, le jeune homme a co-fondée à Châtelaillon-Plage, la "C.K.S", Chatel Kite School, une école labélisée par la Fédération française de vol libre où il enseigne la pratique du kitesurf à partir de l'âge de 10 ans.

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