Sur le web : le site internet de L'Autre Comptoir.

Catalogue 2008-2009 et boutique en ligne.
Après avoir mis en place son réseau de partenaires, d'abord au Burkina Faso, Estelle Darie-Rousseaux crée en 2006 "L'Autre Comptoir" et publie sur internet son premier catalogue. Depuis, les collections sont actualisées deux fois par an. Beaux objets utiles et décoratifs, petits meubles, lignes épurées, bijoux tendance, tonalités naturelles, couleurs éclatantes, matériaux choisis, nobles ou détournés... Sur le site de l'Autre Comptoir, l'internaute découvre les différentes lignes en s'appuyant sur les différents matières utilisées. Le consommateur "rencontre" aussi les artisans dans leur environnement au Burkina Faso, suit les différentes étapes de fabrication du produit et découvre le savoir faire de chaque atelier.
Des idées pour les fêtes : un sapin pas comme les autres décoré avec des calebasses peintes comme autant de fruits suspendus. Déco inventive, tendre et rayonnante pour les plus petits. Bronze, bijoux, sacs et textile : uniques et très féminins. Invitations au voyage...
Contemporaines, éthiques et authentiques : découvrez les collections 2008-2009 sur internet.


Commerce équitable : la charte d'engagements mutuels de l'Autre Comptoir
La charte fixe les modalités précises des relations entre l'Autre Comptoir et ses partenaires : la rémunération ainsi que les aspects liés aux conditions de travail, aux droits des enfants et à la réduction de l'impact des activités sur l'environnement.
La jeune femme qui a choisi de démarrer au Burkina Faso, un pays qui a su préserver la richesse de ses savoirs-faire tisse avec chacun des artisans avec qui elle travaille des liens étroits. Main d'oeuvre, matières premières, transport, charges à payer en France, Estelle et ses partenaires détaillent ensemble tous les coûts. En tenant compte de celui qui sera acceptable pour le client européen et qui permettra aux artisans de dégager suffisamment de revenus pour vivre décemment et développer leurs activités, ils fixent le prix de vente au détail en France. Sur ce prix de vente final, selon les produits, 20 à 25% reviennent directement aux artisans. Leur travail est par ailleurs préfinancé et les articles intégralement payés avant leur envoi en France.

Des boutiques partenaires et un magasin sur internet
L'Autre Comptoir s'appuie sur un réseau d'une vingtaine de boutiques qui ont eu le coup de coeur pour ses créations déco et design. Ces magasins apportent une visibilité et une matérialité aux produits que les clients peuvent découvrir et toucher.

Par ailleurs, le développement du show-room virtuel et de la vente directe aux particuliers via internet s'inscrivent en cohérence avec la démarche équitable de l'Autre Comptoir. Grâce à la montée en puissance du commerce électronique, un circuit de distribution court et à taille humaine, l'Autre Comptoir est le seul intermédiaire entre les artisans et les consommateurs. À termes, cela pourrait permettre d'augmenter la part du prix de vente final revenant aux artisans. Cette diffusion permet également de commercialiser des pièces uniques ou de petites séries qu'il est difficile de répartir entre des boutiques qui ont pignon sur rue.

L'Autre Comptoir : un réseau de micro-structures
Aujourd'hui, l'Autre Comptoir travaille avec plus d'une dizaine d'ateliers au Burkina Faso, ce qui représente du travail pour plus de soixante artisans. L'entreprise a aussi initié un partenariat avec des salariés handicapés d'un C.A.T, centre d'aide par le travail en Charente Maritime.

La vente directe via internet permet à la jeune entreprise de maîtriser toutes les étapes de la chaîne, de la production à la distribution. Par ailleurs, en choisissant "Le douanier vert" comme transitaire, l'entreprise peut répondre aux légitimes questions des consommateurs sur la traçabilité des produits et le risque de "rupture de la chaîne d'équité". Par contre, trouver un prestataire pour le transport qui soit en phase avec la démarche est moins évident. Estelle comme d'autres éco-entrepreneurs sont, dans le domaine du transport, encore dépendants d'un marché dominé par de grandes compagnies peu sensibles au développement durable.

Transmission et échanges de savoirs-faire : une contribution au développement durable
En choisissant de travailler avec différents petits ateliers, Estelle Darie-Rousseaux construit des relations durables. Partant du savoir-faire qui est la richesse des artisans, elle leur apporte sa connaissance du marché des pays européens. Ils créent ainsi ensemble des collections très actuelles. Pour la jeune femme, l'objectif n'est pas de "dénicher" des objets sur place mais de travailler avec des artisans attachés à la qualité de leurs productions et de favoriser leur capacité d'innovation.

Payer les taxes, préparer les caisses, connaître les contacts et les procédures à l'aéroport... Elle forme les artisans à de nouvelles compétences dans les domaines de l'organisation et de la gestion. L'Autre Comptoir contribue aussi à leur équipement et au développement de l'outil de travail : un creuset mieux adapté à leur production apporté d'Europe aux bronziers, un appareil photo numérique envoyé et un compte ouvert dans un cybercafé pour faciliter les échanges et le suivi à distance... Les échanges entre artisans sont également favorisés dans le cadre de la fabrication de certaines créations par plusieurs ateliers. Un réseau de compétences se met ainsi progressivement en place.
"Cette relation qui est plus personnelle, précise la spécialiste du développement, s'inscrit dans une démarche différente de celle qu'on peut faire avec des coopératives déjà structurées et qui bénéficient du label "équitable" des grands organismes internationaux."

En savoir plus : le site internet sur la démarche de l'Autre Comptoir, les collections et les idées cadeaux éthiques et très abordables pour les fêtes de fin d'année !