Les Francofolies de La Rochelle avec ubacto.com
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En images : la galerie de photos des Francos 2009.

Lire aussi : "Mes francos'o'chocolat" 2009
Édition n°1 : publiée à la une vendredi matin, 10 juillet 2009.
Édition n°3 13 et 14 juillet 2009.

Vendredi 10 juillet, la suite : le concert de 12h30 confirme, j'aime beaucoup Buridane. Je la retrouve le soir au Patio et c'est la première à répondre à mes questions. Buridane écrit ses textes, compose puis travaille ensuite la mélodie avec Francis son guitariste. Elle a commencé à jouer de la guitare vers six ans, elle a arrêté et repris vers 18 ans. Elle m'a dit qu'elle n'était pas très douée et qu'elle a beaucoup travaillé son instrument avec Francis. Elle chante et fait de la scène depuis trois ans. Avec les autres - grandes - filles de ubacto, nous aimons beaucoup Buridane qui est notre artiste coup de coeur du Chantier cette année. Elle a beaucoup d'énergie. Elle est sensuelle et elle n'a pas besoin d'en faire trop pour emmener le public. Ses chansons racontent des histoires d'amour, entre les hommes et les femmes. Elle écrit très bien.
Vendredi après-midi, je suis aussi allée écouter Coeur de Pirate, très bien avec beaucoup de monde comme tous les jours au Théâtre Verdière. Après grande soirée avant Arthur H, Tryo et le concert du 25e anniversaire mais ce festival passe très vite, je rentre très tard et il y a plein de concerts que j'avais inscrit sur mon "emploi du temps" que j'ai raté.

Les artistes du Chantier des Francos
Tous les jours, je vais à 12h30 La Motte Rouge pour écouter les artistes du Chantier des Francos qui chantent quelques chansons avant leur "vrai concert", le lendemain, à 15h ou bien à 17h30 au Théâtre Verdière. Ce n'est pas toujours facile de leur poser des questions dans les loges derrière la scène entre les interviews des radios et des télés et l'heure tardive où ils doivent déjeuner. En plus, c'est tout nouveau pour moi et je suis impressionnée. Parfois je peux aussi les rencontrer le soir au Patio du Village qui se trouve derrière la grande scène à Saint-Jean d'Acre. De nombreux autres artistes viennent au Patio : Sliimy, Arthur H, Renan Luce, Anaïs, Laurent Voulzy et beaucoup d'autres avec qui j'ai de temps en temps pu parler un peu ou bien leur demander si je pouvais les prendre des photos.

Samedi 11 juillet, à La Motte rouge"
Le Prince Miaou : son vrai prénom est Maud-Élisa. Elle a 25 ans, compose ses textes et sa musique qu'elle définit comme du rock indépendant. Elle a commencé par chanter, puis elle a appris la guitare toute seule vers 16-17 ans. Sur scène, elle joue avec un batteur et un violoncelliste et elle a mis une cape rouge et des lunettes de ski comme dans son clip. Elle a un bon contact avec le public.
Madjo qui s'appelle Cécile a 27 ans, elle est sur scène avec trois choristes qu'elle a rencontrés à Paris il y a un an. Elle est aussi auteur, compositeur et en plus guitariste. Pour elle, son style est du folk soul. Elle a débuté la guitare dès l'âge de six ans et a commencé à chanter à seize. Un des choristes fait aussi des sons comme une boîte à rythme avec sa bouche. J'ai cherché sur internet et je crois que ça s'appelle "human beat box". Ce n'est pas mon univers musical mais c'est bien composé.

Samedi 11 juillet, grande scène : après les groupes que je découvre en début de France Ô Folies, c'est au tour d'Anaïs que j'avais déjà écouté il y a a deux ans je crois. C'est une grande fille, vraiment délirante que tout le public a suivi. Charlie Winston, c'est pareil, tout monde l'aime et connaissait Like a hobo ! Ce soir là il y a vraiment beaucoup de monde, il faut se serrer un peu. Julien Doré est déchaîné, il grimpe partout, bouge beaucoup. Il est différent que dans ses clips qui sont plus mis en scène. C'est très très rock et il joue vraiment avec son groupe "The Bash", souvent sans chanter, juste avec ses musiciens. Anaïs l'a rejoint pour chanter en duo " I want to go to Winnipeg with you" qu'ils ont interprété avec beaucoup de palisir et de complicité. Olivia Riuz a invité d'autres musiciens. Elle est dans son monde de poupées mais pas sage, des poupées dans un univers de pop et de rockeuse, j'ai juste trouvé que ses gestes étaient un peu répétitif.

Dimanche 12 juillet : j'arrive un peu en retard à la grande scène de l'esplanade Saint-Jean d'Acre et je loupe Grégoire à 18h mais comme je l'entends tout le temps à la radio, ce n'est pas très grave. Émilie Loizeau avec son tambour a invité des amis à chanter avec elle. Je découvre Thomas Fersen que je ne connaissais pas très bien, il porte une jupe et grand chapeau comme sur la pochette de son album. J'ai bien aimé, il me fait penser un peu à Philippe Katerine ou bien à Olivia Riuz parce qu'il a un monde à lui. Quand il a chanté chauve souris avec un parapluie, plein de gens dans le public ont aussi sorti un parapluie !
Raphaël ? Je n'aime pas trop parce que je crois qu'il y a une règle dans la musique : il faut jouer le jeu. Pour moi, ça veut dire avoir un personnage et en même temps être vraiment soi-même et pas jouer à être soi. Raphaël, au début du concert, c'est sympa mais finalement, il ne joue pas le jeu. Je trouve que comme tout le monde n'a pas la chance de monter sur la grande scène, c'est décevant.
Heureusement, après, il a Renan Luce, ses chansons ont toutes un thème différent, ce n'est pas répétitif, il emporte bien le public, en étant lui-même. En fait, Anaïs crée une relation avec le public en parlant, elle discute avec lui de ses chansons. Julien Doré, il le fait avec son jeu de scène, d'une façon très physique et avec Renan Luce, c'est tout naturel, il a un univers, on aime ou pas, moi j'ai aimé.