[ jeunes reporters ]
Transat 6.50 : rencontre avec Aymeric Chapellier - La Tortue de l'Aquarium de La RochellePour ubacto.com, les jeunes reporters ont rencontré, à La Rochelle, Aymeric Chapellier, un des 79 navigateurs qui prendront le départ, dimanche 25 septembre 2011, de la Transat Charente-Maritime Bahia. Cette transatlantique en solitaire, exigeante, est également connue sous les noms de "Transat Mini" ou "Transat 6.50", en raison à la taille du bateau qui est la même pour tous les coureurs, toute petite, de 6.50 mètres de long. Ce sont des "coques de noix", très inconfortables, quand on sait que les grandes courses au large sont disputés sur des voiliers de 40 et surtout 60 pieds, soit un peu plus de 18 mètres ! Par contre, les 6.50, des bateaux de série ou des prototypes, sont aussi de petits bolides des mers, très performants. Aymeric Chapellier, en plus d'être un skipper rochelais porte les couleurs du célèbre Aquarium de La Rochelle, son sponsor, avec qui il partage un engagement en faveur de la protection de l'environnement et de la sauvegarde des tortues marines, l'emblème de son bateau qui porte, en "prototypes" le n°788.
© photo : C. Breschi - Aymeric Chapellier - La Tortue de l'Aquarium - Transat 6.50 2011
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Avec les jeunes reporters : rencontre avec un autre Rochelais engagé dans la Transat 6.50 2011, Pierre Cizeau Masqhotel La Rochelle, un 6.50 de série qui porte le numéro 746.
À La Rochelle : RV au village de Transat 6.50 Charente-Maritime - Bahia, départ dimanche 25 septembre 2011 ! Pour lire, cliquer ici
Transat 6.50 Charente-Maritime - Bahia 2011 : rencontre Aymeric Chapellier - La Tortue de l'Aquarium de La Rochelle
Écrit par les jeunes reporters ubacto.com : Paloma Métayer, Margot Renault, Mateo Monteiro.
Le skipper : Aymeric Chappelier est né sur l'eau. Il a beaucoup voyagé sur les océans avec ses parents qui, à sa naissance, construisaient un voilier. "Nous sommes partis en bateau pendant trois ans, nous avons traversé l'Atlantique", explique-t-il. Tout jeune il commence en Optimist, puis enchaîne sur 408 et 410. "On s'entraînait en général le mercredi et le vendredi et le dimanche on régatait". Il tente d'être sélectionné pour les Jeux Olympiques, sans résultat, puis débute des études à l'école d'ingénieur de la Rochelle pour devenir architecte naval. À vingt cinq ans, il termine ses études, participe à différentes compétitions de voile avant de décider de participer à la Transat 6.50, sa première transatlantique en solitaire.
À bord : pour ces vingt cinq jours de navigation, il embarquera sur son voilier quelques photos, un livre de Luis Sepùlveda et de la musique, de tout genre. "J'écoute pas mal de musique, parce que ça peut arriver, pendant une semaine ou dix jours, de n'avoir personne à qui parler. Donc la musique c'est assez important", précise-t-il.
À table : pour se nourrir, Aymeric a prévu des plats lyophilisés à faire réchauffer grâce à une bouilloire. Il compte aussi manger de la semoule, des pâtes et quelques conserves, parce que "les légumes déshydratés, c'est pas terrible". Il se réservera, pour le passage de l'équateur, une coupe de champagne.
Ambition : "L'objectif, c'est de tout donner, aller jusqu'au bout en finissant sur le podium. Je pense que j'ai des réelles chances", dit-il, précisant qu'il a envie de se faire plaisir, même s'il a moins d'expérience que les autres skippers de la catégorie "prototypes".
À Salavador de Bahia au Brésil : il fêtera son arrivée avec ses amis et commencera à réfléchir à d'autres projets de voile.
L'expérience : "Je me connaîtrais sûrement mieux", nous a confié Aymeric qui pense que cette course le changera, mais pas de façon radicale. Ce sera un apprentissage de soi, seul sur un bateau, coupé du monde, pendant trois semaines.
L'environnement : comme son sponsor, l'Aquarium de La Rochelle, l'écologie lui tient beaucoup à coeur. Son bateau, a pour emblème une tortue qui "crie" le slogan de l'Aquarium, "La mer n'est pas une poubelle" ! Il peut ainsi mettre en avant le centre de protection des tortues marines de l'Aquarium. Il sensibilise également les autres skippers et les personnes qui suivent la course sur les enjeux de l'écologie marine et plus principalement la nécessaire protection des tortues marines, menacées de disparition.
Suivre la course d'Aymeric Chapellier sur le site de La tortue de L'Aquarium.
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À bord : pour ces vingt cinq jours de navigation, il embarquera sur son voilier quelques photos, un livre de Luis Sepùlveda et de la musique, de tout genre. "J'écoute pas mal de musique, parce que ça peut arriver, pendant une semaine ou dix jours, de n'avoir personne à qui parler. Donc la musique c'est assez important", précise-t-il.
À table : pour se nourrir, Aymeric a prévu des plats lyophilisés à faire réchauffer grâce à une bouilloire. Il compte aussi manger de la semoule, des pâtes et quelques conserves, parce que "les légumes déshydratés, c'est pas terrible". Il se réservera, pour le passage de l'équateur, une coupe de champagne.
Ambition : "L'objectif, c'est de tout donner, aller jusqu'au bout en finissant sur le podium. Je pense que j'ai des réelles chances", dit-il, précisant qu'il a envie de se faire plaisir, même s'il a moins d'expérience que les autres skippers de la catégorie "prototypes".
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Suivre la course d'Aymeric Chapellier sur le site de La tortue de L'Aquarium.
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Réagir : contacter jeunes reporters ubacto.com : P.M, M.R, M.M - Publié le : 22-Sep-2011
