La fête du Port de pêche de La Rochelle est un grand événement populaire orchestré par la ville avec les comités de quartiers, les associations et les professionnels de la mer. En 2014, ce rendez-vous incontournable qui fédère tous les Rochelais marque également les 20 ans de la re-localisation du site en 1994 à Chef de Baie. Avant ce transfert, le port de pêche était installé à l'Encan, l'ancienne criée aux poissons, le long du bassin des chalutiers du vieux port de La Rochelle. Aujourd'hui, les bâtiments réhabilités accueillent notamment les espaces de congrès de La Rochelle événements. Dans les anciennes "cases" des mareyeurs sont installés des artisans-créateurs comme Matlama ; Orbe Editions ; l'atelier de couteaux Farol ou encore à l'étage l'association environnementale Echo-Mer. Une halle fait partie des installations à terre du Musée Maritime dont les extensions sont encore en chantier. Par ailleurs, une société d'audiovisuel bénéficie aussi de locaux, pour des activités de web-tv production ainsi que des studios de tournage qui ont fait l'objet de financements publics.
Le port de pêche à La Rochelle est géré par un syndicat mixte créé en 2002 pour le sauvegarder par la Communauté d'Agglomération de La Rochelle avec la Chambre de Commerce et d'Industrie rochelaise qui soutiennent depuis ensemble cette filière souvent confrontée à la crise. C'était un dossier auquel Maxime Bono, ancien maire de La Rochelle était très attaché. Les 20 ans de l'installation à Chef de Baie permettront de dresser un bilan et d'évoquer l'avenir. Il sera question notamment de l'impact sur l'activité de la crise de la mytiliculture qui fait face en 2014 à une très forte mortalité des moules qui met en péril les producteurs.

19e édition : en 2013, la décision avait été prise à la dernière minute d'annuler la 18e fête en raison des fortes pluies annoncées, mettant en danger les quelque 200 bénévoles sur un site avec des installations électriques mobiles. En 2007, ce sont des vents violents qui avaient contraint à l'annulation.

Au programme, samedi 17 mai 2014 à partir de midi à Chef de Baie, entrée libre !
Le grand déjeuner des saveurs de la mer de 12h à 17h : au coeur de cet événement, un grand banquet convivial partagé en famille et-ou entre amis sur de longues tablées. Chacun compose son menu en choisissant sur les stands les spécialités préparées par les bénévoles des comités de quartier et des associations : huîtres, moules, sardines, seiches... Pour payer ; il convient d'acheter sur place des tickets, carnet à 10€.

Autour de la pêche : concours de filetage qui est l'art de lever les filets de poissons ; vente de poissons à la criée ; visite des infrastructures portuaires ; animations autour de la biodiversité et de la lutter contre la pollution maritime...
Musique et esprit bal populaire : swing et jungle en ouverture avec la Fanfare Out Of Nola. Aussi incontournable que la fête, Jean-Marc Desbois accueillera comme chaque année le public en chansons. En clôture, c'est une musique de caractère inspirée les cultures du Poitou et de l'Auvergne qu'interprétera le duo Guerbigny - Breugnot.
Navettes gratuites en rotation continue au départ de la place de Verdun, toutes les 20 minutes entre 11h30 et 13h vers le Port de pêche, puis retour depuis le port de 14h à 17h30, en continu toutes les 30 mn. Elles desserviront également le Stade de Port-Neuf et la plage de Chef-de-Baie.

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La mondialisation en question à La Rochelle, lundi 12 mai à 18h30 : dans le cadre de ses "Remue-méninges", la fondation de l'Université de La Rochelle propose une conférence de Pascal Lamy, ancien directeur général de l'OMC, organisation mondiale du commerce. Elle sera suivie d'un débat avec un enseignant, un étudiant-doctorant, une chef d'entreprise et un syndicaliste. Entrée gratuite, sur inscription et sous réserve des places disponibles à la Faculté de lettres.
Le Front de Gauche, en campagne pour les élections européennes du 25 mai 2014, profitera du thème de cette rencontre ainsi que de la personnalité du conférencier pour distribuer des tracts afin de rappeler notamment son opposition au T.A.F.T.A., le très controversé "Transatlantic Free Trade Area", en cours de négociation, portant sur un accord commercial et d'investissement entre l'Union européenne et les États-Unis. Pour ses nombreux détracteurs, ce "traité transatlantique" ultra-libéral pourrait avoir un impact très négatif dans des domaines aussi sensibles que l'alimentation, la protection sociale, l'industrie du médicament, la protection de la vie privée, l'énergie, la culture, droits d'auteur, ressources naturelles...

Art et histoire, lundi 12 mai 2014 à 20h30 : Rodolphe Huguet propose, à l'invitation de l'association Avenir en Héritage une soirée-focus sur le grand paysagiste Le Nôtre et le jardin à la française de Versailles.

Scène ouverte aux musiciens, mardi 13 mai à La Rochelle : à la Maison de la Voix à l'initiative de l'association Les Quelconques, comme chaque 2e mardi du mois de 20h30 à 23h. Musiciens, chanteurs et public bienvenus !

Mercredis éclectiques de La Jarne : la 5e édition qui s'est ouverte la semaine dernière, se poursuit au rythme d'un concert gratuit par semaine jusqu'au tout début du mois de juillet 2014. Le 14 mai, place à la musique cubaine, à la salsa et aux rythmes latinos avec le groupe Pacho Combo autour du chanteur colombien Fernando Piedrahita.

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Les rendez-vous de l'innovation en Poitou-Charentes avec la Chambre régionale de commerce et d'industrie, un atelier sur le financement des projets innovants. est organisé, gratuitement, sur inscription, jeudi matin 15 mai à la CCI de La Rochelle de 8h15 à 10h30. - (Lun, 12 Mai 2014) - lire et plus ...

Focus sur le commerce non sédentaire à la CCI de La Rochelle, mercredi 5 février à partir de 14h30 ; information sur le financement, jeudi 6 avec la Chambre des métiers des Deux-Sèvres ; des rendez-vous dans de nombreuses agences de Pôle Emploi, vendredi 7 : zoom sur les temps fort de la Semaine du microcrédit en Poitou-Charentes avec l'Adie et ses partenaires.

L'Adie, Association pour le droit à l'initiative économique fête cette année le 25e anniversaire de sa création et se mobilise du 3 au 7 février 2014 à l'occasion de la 10e édition de sa Semaine du microcrédit. Depuis qu'elle a été créée en 1989 par Maria Nowak, l'Adie, pionnière du microcrédit en France, reconnue d'utilité publique est devenue un acteur incontournable du financement d'entreprises. L'Adie permet à des porteurs de projets qui n'ont pas accès au crédit bancaire classique de "créer leur boîte" et donc leur emploi en les finançant et aussi en les accompagnant dans leurs parcours de création. Chaque année, plus de 10 000 personnes bénéficient du soutien financier et de l'expertise de l'Adie, parmi lesquelles 432 en Poitou-Charentes en 2013.

La Semaine du microcrédit en Poitou-Charentes : entre 2012 et 2013, 30% de personnes en plus ont pris contact avec l'Adie lors de cette opération, soit au total l'an dernier 200 porteurs de projets potentiels. En 2014 entre le 3 et le 7 février, les équipes et les bénévoles de l'Adie les accueilleront dans une trentaine de lieux différents dans la région.
Le commerce non sédentaire, mercredi 5 février 2014 à la CCI à partir de 14h30, 1 chemin du Prieuré : la Chambre de commerce et d'industrie de la Rochelle propose une demi-journée thématique sur cette activité qui s'exerce dans des conditions particulières.
- De 14h30 à 15h45 : "bien démarrer son activité", un atelier de sensibilisation à la vente ambulante.
- De 16h à 17h : rencontres, échanges individuels et témoignages de commerçants non-sédentaires.
- A 17h30 : "Le marché dans la ville", une conférence avec différents intervenant parmi lesquels Stéphane Guitet, dirigeant de "Couleur marché", et président du syndicat indépendant des commerçants non sédentaires de Charente-Maritime.
Partenariat : la CCI de La Rochelle et l'Adie signeront également au cours de cet après-midi une convention pour renforcer leur collaboration afin de mieux répondre aux attentes des créateurs ainsi que des chefs d'entreprises.

Recherche de financement, jeudi 6 février avec la Chambre de Métiers et de l'Artisanat des Deux-Sèvres : information collective notamment sur le microcrédit et le financement participatif pour les autoentrepreneurs.

L'Adie chez Pole emploi, vendredi 7 février 2014 dans une vingtaine d'agences de la région. A La Rochelle de 9h à 12 à l'Antenne Adie à la Maison de l'Emploi de Bel Air ; à Billaud-Varenne et Bois d'Huré. En Charente-Maritime également à Royan, Port Royal de 9h à 15h30 ; Saintes Zac Bobinerie de 9h à 12h ; Saint-Jean d'Angély Le Corbusier de à 12h.

Le microcrédit Une arme anti-chômage : levier du développement dans les pays émergents, le microcrédit contribue efficacement en France à la lutte contre le chômage et l'exclusion sociale par le retour à l'emploi en permettant à des hommes et des femmes de créer leur propre activité. On notera que 42% des personnes financées par l'Adie étaient au RSA ou bien bénéficiaires de l'ASS, Allocation de solidarité spécifique ; et plus de 25% étaient en chômage indemnisé lors de leur premier contact avec l'association.

Une étude d'impact récente a par ailleurs démontré qu'en dépit du durcissement de la crise, les créateurs d'entreprises soutenues par l'Adie, bien qu'en situation de précarité et dont le niveau de formation est inférieur à la moyenne des créateurs d'entreprise, sont à même de développer une activité économique viable, pour peu qu'on leur apporte l'aide, financière et d'accompagnement, adaptée. Le taux d'insertion de ces personnes atteint 84%, contre 79% lors de la dernière enquête en 2010 et que 42% sortent des dispositifs des minima sociaux.
Plus d'info sur adie.org

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Suivez LeFlux et ses thématiques ! Shopping, tendances, "en promo" et Loisirs et sorties : agenda, vacances et week-end. (fils d'infos partenaires & annonceurs ; et rédaction ubacto). - (Mer, 05 Fev 2014) - lire et plus ...

La Rochelle participe, samedi 1er février 2014 à la journée nationale du la "transition citoyenne. Pour le collectif local qui réunit une quinzaine d'associations et mouvements engagés dans les domaines de l'environnement, de la consommation alternative, de l'économie solidaire, de la citoyenneté active c'est aussi l'occasion d'organiser son premier grand événement. En pleine période électorale, la formation de groupes de transition permet par ailleurs aux citoyens de faire entendre leur voix, de rappeler aux politiques qu'il sont des acteurs de la cité, avec qui il va falloir, de plus en plus, compter.

Le Collectif rochelais pour la Transition citoyenne  réunit une quinzaine d'associations, et d'initiatives : ATTAC 17 ; Avenir en Héritage ; la Moulinette ; l'Inter-AMAP Rochelais ; Colibris 17 Pays Rochelais ; Les Cigales ; Les Crieurs de l'Aunis ; Défi Énergies 17 ; Les Incroyables Comestibles ; iC Initiative Catering ; Graines de troc  ; Mouvement Démocratie réelle  ; Roosevelt 17 ; Surfrider Foundation et Terre de liens en Aunis.

Le 1er février 2014, un premier rendez-vous a été donné, le matin, rue Gargoulleau autour d'une "Disco Soupe", une action collective que l'on voit de plus en plus dans l'espace public. Le principe consiste à éplucher des légumes glanés et récupérés ici ou là avant de mitonner une soupe avant de la partager. Parallèlement, "Les Crieurs d'Aunis" ont déclamé des messages reçus lors de la préparation de cette journée. Musique et maquillage ont apporté une dimension festive à cette matinée destinée à populariser la démarche auprès d'un plus large public à l'heure du grand marché du centre-ville. "En marche vers la transition", salle Amos Barbot à La Rochelle : l'invitation de 14h à 17h a permis de s'informer entre projection et témoignages, notamment du Rochelais Xavier Jammet. Ce voyageur des alternatives et de la contre-culture en Europe vient de vivre une expérience de six mois à la rencontre de "catalyseurs d'espérance". Participation : après l'information, l'action ! A chacun d'apporter une idée ou une action, afin de la partager pour la mettre en oeuvre.

Vous avez dit "en transition" ? Ce terme comme celui de "ville en transition" désigne un mouvement international qui est né en Grande-Bretagen au milieu des années 2000. Il trouve aujourd'hui un écho de plus en plus grand en Europe, en Australie, aux Etats-Unis. Il s'appuie sur le quartier, la proximité avec ses voisins, son entourage, sa communauté de vie, son cercle familier pour transformer la cité et plus largement du monde.
La transition part du principe que nous devons changer nos comportements, nos façons de consommer en inventant et en mettant en place de nouveaux modèles parce que, de toute façon, c'est inéluctable. La raréfaction des énergies fossiles comme le pétrole, la hausse des prix de ces matières premières, les changements climatiques... De nombreux facteurs incitent à s'engager dans une démarche qui pose, "ici et maintenant", en multipliant les actions locales, les bases d'une économie soutenable, capable de survivre aux changements qui sont inéluctables, plutôt que de les subir.
Pour les acteurs de la transition, l'objectif est d'agir sans souffrir, avec bonheur, heureux de se rendre compte qu'il est plus facile de changer son petit bout de monde que le monde entier. Mais, que l'addition et la multiplication des actions locales peuvent avoir un impact plus global.

Une méthode qui permet de fédérer et d'agir : le premier travail des groupes en transition est de travailler sur la conscientisation, c'est-à-dire faire prendre conscience, autour de soi, à la fois de certains problèmes et aussi de la capacité à mettre en oeuvre, collectivement des alternatives et ou solutions.
La démarche qui s'appuie sur la créativité et l'intelligence collective favorise, bien entendu, ce "vivre ensemble" qui fait partie des éléments de langage que l'on retrouve dans les programmes de tous les candidats aux élections, sans toujours bien comprendre d'ailleurs comment ils abordent cette question. La transition est aussi un "outil" de la cohésion sociale car elle permet de réunir autour d'actions communes des personnes de générations et d'origines très différentes qui, sinon, n'auraient sûrement rien fait ensemble.

Créer, rue après rue : au début des initiatives de transition, il y a toujours la rencontre entre des personnes. Les notions de voisinage, de "communauté" au sens d'une proximité locale gagneraient à être plus développées en France où elles sont moins naturelles que dans de nombreux pays, notamment anglo-saxons. Ce périmètre est le premier à exploiter pour réunir par exemple une petite dizaine de voisins qui pourront, même sans moyens financiers mettre en oeuvre quelques actions pratiques. Jardins partagés, récupération, dons, partage... Par exemple.

Développper : ensuite, le groupe se construit autour de projets plus larges : permaculture, incroyables comestibles, sociétés d'énergie, monnaies locales, commerce communautaire et-ou coopératif, circuits court...

Connecter : le ou les groupes vont pouvoir élargir à le fois leurs cercles et le périmètre de leurs actions à l'économie locale, la gouvernance de la cité, les grands projets locaux. Ils sont aussi plus forts pour convaincre les septiques.
Les acteurs des groupes en transition s'attachent également à impliquer les collectivités afin de pouvoir accélérer les processus de changement. Par contre, ils restent attachés à ce que les citoyens restent bien les pilotes de l'initiative et de la conduite du projet, la collectivité venant en soutien. Dans le contexte des élections municipales de mars 2014, les groupes locaux s'impliquent pour que, demain, les conseils municipaux comptent des élus sensibilisés à la transition, voir impliqués eux-mêmes dans la transition.

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