Du 25 au 28 juin 2013 à La Rochelle : 2012 personnes accréditées dont 289 décideurs et acheteurs ont été accrédités au Sunny Side of The Doc, marché international du film documentaire.
"More", avait dit Yves Jeanneau, commissaire général.
Avec 412 sociétés exposantes et 61 pays représentés, l'édition 2013 a tenu ses promesses. Le bilan, excellent, reflète la tendance avec une fréquentation à la hausse, les professionnels présents passant pour la première fois le cap des 2000 participants. Quantité a rimé avec qualité du rayonnement international marqué par une forte présence des Chinois et plus largement des Asiatiques ainsi que des Latino-américains. Succès également pour les 200 rendez-vous organisés entre les producteurs, distributeurs et les treize experts du Sunny Side, soit le double de l'an passé. Même le soleil, pourtant rare depuis quelques mois était au rendez-vous !

Côté public : l'attrait pour les films documentaires se confirme avec un carton plain pour les séances gratuites de "Grand Ecran" qui ont accueilli 2 600 spectateurs lors des 17 projections, soit 1200 spectateurs de plus qu'en 2012 avec une offre supérieure de projections tant à la Médiathèque
Michel Crépeau qu'au CGR Dragon.

Avec, en clôture, au Casino Barrière de La Rochelle, jeudi 27 juin 2013, une première et très belle soirée dédiée aux Awards de Sunny Side, offerte par la chaîne de télé chinoise CCTV 10, la barre est placée haut pour la 25e édition qui se tiendra du 24 au 27 juin 2014 à La Rochelle !

Le palmarès 2013
Les Prix Cuban Hat, en partenariat avec Sunny Side of The Doc sont issus de la sélection "Docs Wanted !" dédiée aux projets internationaux transmédia. Le 2e prix est revenu à "Bike Lovers" de Michelle Chevrand et Marcos Ferreira de Mobcontent qui s'intéressera aux "modes de vie" à bicyclette, d'abord au Brésil, puis dans le monde.
Le 1er prix a été attribué à "On screen off record" de Rami Farah. Ce web-documentaire, coproduction franco-syrienne permettra de se placer selon trois points de vue : les journalistes citoyens, les médias officiels syriens et les médias occidentaux. Sous titré "Les journalistes citoyens nous ont donné leurs yeux, il est temps de leur donner un visage", ce programme apporte un éclairage inédit sur la situation en Syrie. Il donne aussi l'occasion de découvrir de nombreux témoignages réalisés par un groupe de cinq journalistes-citoyens qui ont suivi la répression du régime de Damas avant de s'enfuir avec un disque dur rempli de vidéos.

Awards des "BIPS", Best International Projects Showcase
Histoire, catégorie soutenus par PBS International : "The Rise of the Gulf - Beyond Black Gold", un projet de deux films de Frédéric Compain avec Artline Films. Cette coproduction France-Qatar-Koweit raconte l'incroyable métamorphose des émirats du Golfe du 20e siècle à nos jours.

Investigation & current affairs" avec CBC et Radio Canada : "Gambling on Extinction", un film de l'Allemand Jakob Kneser avec A & O Buero Filmproduktion. Il dénonce la spéculation sur les animaux en voie d'extinction, les marchés noirs et l'appât du gain qui met en péril les espèces.

Science, prix soutenu par CCTV 10 : "Beyond Boundaries", ce film brésilien en cours de production de Gilberto Topczewski, Big Bonsai production a été doublement primé puisqu'il a aussi obtenu le prix Coup de coeur du jury 2013 ! Le film "Au-delà des frontières" s'intéresse aux travaux du neuroscientifique Miguel Nicolelis qui rêve d'équiper un adolescent paralysé d'un exosquelette. Avec ce "costume" robotique, il pourrait, en commandant ses jambes avec son cerveau par des signaux électriques, donner le coup d'envoi de la Coupe du Monde de football, au Brésil, en 2014. Au-delà des frontières de l'imaginable.

Art et culture, prix soutenu par NRK à "Charlie Chaplin the last secrets" au projet français de Marc Berdugo - Magneto Presse. L'universalité du "héros" et donc sa capacité à séduire une audience internationale a convaincu le jury.

Le prix Docs-In-Progress
Lponsorisé par la RTBF, il a été attribué au projet franco-britannique "The Love Hotel" de Native Voice Films et Bonne Pioche Télévision.

Prix Moovin de l'Agglomération de La Rochelle
Après avoir créé un pôle "média et numérique", sous une forme associative, la Communauté d'Agglomération de La Rochelle organisait pour la première fois "Moovin', un appel à projets destiné à la réalisation d'un pilote ou démonstrateur "transmédia". Celui-ci devait impliquer au moins deux adhérents du pôle. C'est un projet rochelais qui a été retenu avec le docu-fiction "Le mystère des Désenchantées" de Didier Roten et de François Vivier. Il sera décliné sous différentes formes : 52' HD, webdoc, plateforme participative. Il sera développé avec la webagengy AM Créations et la société Ubidreams spécialisée dans les applications mobiles et solutions cross média. Au coeur du scénario : des photos, un roman de l'écrivain-voyageur Pierre Loti et un regard posé sur l'émancipation des femmes musulmanes en Turquie, et plus largement le féminisme du début du 20e siècle jusqu'à nos jours.

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Dimanche 30 juin 2013 à 17h, la Ville de Rochelle informait, avec soulagement, que les bâtiments de l'Hôtel de Ville, en particulier l'aile Renaissance, gravement fragilisée par l'embrasement des combles et du toit, étaient sécurisés.
Des étais ont été installés dès dimanche pour maintenir les poutres et le plafond de la salle des fêtes, protégeant ainsi la façade Renaissance. Lors d'un point presse, samedi après-midi 29 juin 2013, Maxime Bono avait rappelé que la situation était inquiétante. En même temps, il indiquait : "Chaque heure passée permet de se rassurer et normalement cette façade sera sauvée". Il avait expliqué que sous l'effet conjugué de la destruction de la charpente de la toiture, de la chaleur et du poids des trombes d'eau déversées, la façade a subi une transformation. Elle s'est légèrement bombée précisait-il, comme si elle avait "pris du fruit". Cette déformation sera, heureusement, imperceptible après la restauration.

Les travaux d'étayage étaient donc, dès ce week-end, la priorité pour éviter de voir le bâtiment céder.
Rapidement, des échafaudages vont être montés pour solidifier l'ensemble de la structure. La pluie et le vent pouvant provoquer de nouvelles dégradations, il est essentiel de protéger, au plus vite, le bâtiment des intempéries. D'abord par des bâches, le temps d'installer un chapiteau plus solide. De type "parapluie" comme celui dont la cathédrale de La Rochelle est actuellement équipée, il mettra l'édifice au sec pour grand chantier de de nettoyage puis de restauration.

À lire également : très rapidement, la mairie a organisé la continuité des services publics.

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L'Hôtel de Ville de La Rochelle était, lors de l'incendie du 28 juin 2013, dans la toute dernière phase d'un important chantier de rénovation de ses façades extérieures qui avait débuté en 2009, après celui des balustrades de l'escalier. Le dernier échafaudage, le long de la salle des fêtes devait être enlevé à la fin du mois de juillet 2013 ! Il est possible que cette installation a joué un rôle de protection dans les heures qui ont suivi le sinistre. D'ailleurs, l'installation d'échafaudages fait partie du dispositif de protection qui va être installé pour préserver la partie ravagée par les flammes.

La reconstruction : presque miraculeusement, grâce aux pompiers ainsi qu'au personnel municipal qui connaît parfaitement les lieux, tous les objets rares du patrimoine de La Rochelle sont sauvés. La table en marbre dans laquelle Jean Guiton aurait donné un coup de poignard, des tableaux, le masque mortuaire d'Henri IV...
Les tapisseries d'Aubusson et du 17e siècle du cabinet Jean Guiton ont été roulées et déposées, samedi 29 juin 2013, au musée des Beaux Arts. Dès mardi 2 juillet, l'entreprise française Chevalier spécialisée dans la conservation de textiles et dont le savoir-faire est reconnu dans le monde entier viendra à La Rochelle pour les nettoyer dans les règles de l'art. En effet, il faut agir très vite car la suie et l'humidité peuvent détruire la fibre de coton.

Le plancher de la salle des fêtes, paradoxalement, semble récupérable, notait le maire Maxime Bono.
Pour le bâtiment, il faudra reconstruire à l'identique : c'est une question de temps, entre 3 et 5 ans et d'argent. La répartition des coûts, comme les montants restent à déterminer entre les expertises, les assurances, la prise en charge de certaines urgences par La Drac, Direction régionale des affaires culturelles... - (Lun, 01 Jul 2013) - lire et plus ...

L'hôtel de Ville de La Rochelle, le plus ancien de France ayant encore gardé sa fonction municipale a été en partie ravagé par les flammes, vendredi 28 juin 2013. Le coeur historique du pouvoir politique rochelais, depuis des siècle, a été touché. Il faudra au moins une dizaine de mois, expliquait Maxime Bono, maire de La Rochelle, très ému par ce sinistre, pour que l'on puisse à nouveau y travailler normalement. En attendant, les services de la Ville seront accueillis dans d'autres locaux.
Un périmètre sécurisé : les premières photos et vidéos ont été prises, vendredi en début d'après-midi, par les passants au plus près de l'incendie quand il s'est déclaré. Puis, les services de police et les pompiers ont rapidement instauré une large zone de sécurité, installé des barrières et limité les accès.

Samedi 29 juin à 5h15 du matin : après de longues heures, l'incendie pouvait être officiellement déclaré éteint. Débute maintenant un travail de déblaiement qui sera long. Des personnels des services de la mairie sont arrivés très tôt sur les lieux. Le périmètre autour de la place de l'hôtel de ville reste sécurisé et fermé au public, permettant ce travail ainsi qu'une surveillance des lieux. L'accès est toujours restreint sur tout ou partie des rues Dupaty, de la Grille, de la Ferté, Saint Yon, place de la Caille et rue du Temple.

Vendredi 28 juin, une évacuation rapide, aucun blessé, ni perte humaine : si les dégâts matériels sont colossaux, le sinistre n'a, heureusement pas provoqué de drame humain. Guillaume Krabal, directeur de la communication de la Ville de La Rochelle était à son bureau, vendredi 28 juin vers 13h45, en train de déjeuner d'un sandwich quand la première alarme a résonné. Comme le personnel présent, il est sorti. Puis, nombre sont ceux qui sont retournés à l'intérieur à la fin de l'alerte. Quelques minutes plus tard, l'alarme a retenti une seconde fois. À ce moment-là, les ordinateurs et l'électricité ont été également coupés, nous avons compris que le problème était grave et que ce n'était pas un exercice. Le personnel et les élus présents ont évacué le bâtiment. Un décompte, renforcé par des contacts téléphoniques, a permis ensuite de constater que personne n'était resté à l'intérieur.

Le feu contenu : les pompiers ont réalisé un gros travail pour éteindre les flammes ainsi que sur les toitures pour limiter l'extension du sinistre. Lors du point presse, vendredi 28 juin à 17h30, on apprenait que l'élément qui favorisait une inquiétante propagation avait été détecté, permettant d'agir pour contenir la progression du feu. Les pompiers continuaient, vendredi en fin de journée à s'attaquer au foyer le plus difficile, situé du côté de la rue des Gentilshommes. Dans ce secteur, des riverains ont été ont été évacués par mesure de précaution ainsi qu'en raison des fumées persistantes. Le feu a été déclaré éteint samedi 29 juin 2013 à 5h15 du matin.

L'aile nord sinistrée, la toiture détruite : ce sont les combles de l'étage de la partie centrale de l'Hôtel de Ville, au dessus des arcades de la galerie Renaissance de la cour intérieure qui a ont été principalement touchés. Et donc, sous ce toit, l'emblématique salle des fêtes qui est également la salle du Conseil municipal. Si, symboliquement, cette perte est un crève-coeur qui bouleverse tous les Rochelais et leurs amis, cette partie détruite du bâtiment date surtout de la restauration du 19e siècle, rappelait Maxime Bono, maire de La Rochelle. Cela prendra des mois, expliquait le premier magistrat, mais heureusement, nous pourrons reconstruire et restaurer à l'identique, même l'exceptionnel parquet à chevrons de la salle des fêtes.
Les objets rares préservés : le masque mortuaire d'Henri IV, des tableaux anciens, le fauteuil et surtout la table qui garde la trace du coup de poignard donné par l'ancien maire Jean Guiton, les premiers sceaux de La Rochelle de 1199... En plus de l'absence de drame humain, la plus grande satisfaction, pour le maire, est d'avoir pu sauver, grâce à la réactivité des pompiers, les pièces rares du patrimoine rochelais.
En savoir plus sur l'hôtel de Ville de La Rochelle : à lire, page 18 d'un dossier pédagogique consacré au patrimoine rochelais du XIXe siècle.

L'urgence : protéger la structure : les deux pignons, aux extrémités du bâtiment touché sont fragiles. En plus des flammes, l'eau déversée pour éteindre les foyers a provoqué des dégâts. Très rapidement, il va falloir enlever ce qui reste de la charpente qui a cédé, installer une couverture bâchée provisoire afin d'éviter que la pluie aggrave la situation.

Les mariages qui devaient être célébrés, samedi 29 juin 2013 à l'Hôtel de Ville le seront à la mairie annexe de Laleu.

Les pompiers en action : rapidement 50 sapeurs-pompiers étaient mobilisés sur le lieu du sinistre. Vers 15h30, quatre fourgons d'incendie étaient déjà sur place, des renforts étaient attendus, notamment avec des échelles aériennes supplémentaires. Le PC de crise des services de secours était installé à quelques mètres de la mairie, place de la Caille.

L'origine du sinistre restait, vendredi, indéterminé. Le feu semble avoir pris au second étage avant de se propager à la fois à la verticale et à l'horizontale. Même si les pompiers de La Rochelle connaissent très bien l'Hôtel de Ville dans lequel ils ont déjà réalisé des exercices, l'intervention, dans ce bâtiment ancien qui compte des recoins et des demi-étages, est complexe.

Une cellule psychologique sera, à la demande de Maxime Bono, maire de La Rochelle, ouverte dès lundi 1er juillet 2013 par la préfecture avec les psychologues du SAMU qui seront mobilisés d'une part pour intervenir de façon collective, puis si nécessaire en fonction de besoins plus personnalisés.

L'Hôtel de Ville de La Rochelle : si l'échevinage s'installe dans des maisons sur le site actuel dès 1298, suite à un incendie, sa reconstruction s'étalera de 1486 à 1498. De nouveaux travaux sont entrepris dès le milieu du 16e siècle... Un vaste chantier de restauration a été réalisé au 19e siècle suite au classement historique de l'édifice en 1861.
Historique du bâtiment, des reconstruction et restauration : sur le site internet du ministère de la culture.

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La Rochelle accueille cette semaine Sunny Side of The Doc, marché professionnel et international du documentaire. En parallèle, "Grand Écran documentaire" propose des projections publiques et gratuites à la médiathèque Michel Crépeau et le soir, pour les avant-premières, au cinéma CGR Le Dragon.
Mercredi 26 juin 2013 à partir de 22h, c'est le Diane's, la salle de spectacle du Casino Barrière qui propose, toujours gratuitement, dans la limite des places disponibles, une expérience musicale et artistique, rare à La Rochelle. Le public découvrira un "teaser" du film de Gilles Paté, Corps sonores, en cours de réalisation et produit par Captures. Installée à Royan, cette agence de production artistique, principalement en art contemporain et audiovisuelle est à l'initiative de cette soirée-événement.

Le film "Corps sonores", sous titré "Réalités scientifiques et rêveries matérielles du son continu" s'intéresse au "bourdon" ou "drone" qui est un son continu utilisé aussi bien dans de nombreuses musiques traditionnelles que pour des expérimentations artistiques contemporaines. Luc Larmor et Yann Gourdon comptent parmi les artistes-musiciens filmés par Gilles Paté. Ils seront ce soir à La Rochelle, ainsi que Z, Bernard Szajner à la ville et Yro pour une soirée en trois concerts ou plutôt trois performances sonores et visuelles qui associent aux sons un travail sur l'image mixé en direct. La nuit se poursuivra avec le Dj Set de Loïc Vanpoucke. Ancien membre de Total Eclipse, il a été avec ce groupe, dès 1992, le pionnier de la psychedelic-trance en France. Après la séparation du trio, il a poursuivi sa carrière de Dj en psy-trance, progressive-trance et chill-out music.
Mercredi 23 juin 2013 à 22h au Diane's, Casino Barrière, allée du Mail à La Rochelle.

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