L'engagement d'un territoire
Les tortues de mer les confondent avec des méduses et meurent étouffées. Ils polluent les plages, la mer, la ville et la campagne. Ils ne sont pas recyclables. Lutter contre la prolifération des sacs plastiques est pour David Beaulieu une nécessité. Pour la récupération des piles usagées auprès des plaisanciers, il avait commencé par une collecte pilote à La Rochelle. Forte de cette expérience,  Écho-Mer a étendu l'initiative avec un partenaire à la majorité des ports du département.

Pour la campagne " Halte aux sacs plastiques ", il s'est tourné vers l'île de Ré, un territoire particulièrement fragile et sensible. En pleine saison, la population de l'île passe de 16 000 à 170 000 personnes ! La gestion des déchets est donc une priorité. La Communauté de communes rétaise, déjà engagée sur le terrain du tri sélectif a tout naturellement été favorable à cette proposition.

Une étude très concrète
Grâce à l'appui de l'ADEME, des collectivités départementales et régionales, le projet s'inscrit sur le long terme. Une chargée de mission a été recrutée par Écho-Mer pour mener une étude technique et financière sur six mois. Enquête chez les commerçants, décryptage des usages, sensibilisation des publics concernés, inventaire des solutions alternatives : à l'automne, un rapport sera rendu. Il donnera aux élus rétais des éléments en termes de coûts et de modes opératoires pour se déterminer en fonction de trois à quatre scénarios possibles. Par exemple, le choix de sacs biodégradables ne sera efficace que si l'on décide de créer parallèlement une station de compostage.

Sacs plastiques bannis du 16 au 26 juin ! Une opération durable
À l'occasion de la Semaine du développement durable du 16 au 27 juin, les sacs en plastique " sortie de caisse " sont bannis des superettes et supermarchés. Des bénévoles en profiteront pour sensibiliser au problème et proposer des solutions simples. Réutiliser les sacs que l'on stocke à la maison en prenant soin d'en avoir toujours sur soi. Partir faire les courses avec son cabas. Acheter un sac à provision réutilisable. Refuser les sacs plastiques que l'on donne de façon mécanique. Voilà autant de petits gestes très concrets qui peuvent soigner notre " conso-sacoplastie " chronique ! La preuve ? De mon côté, depuis près de trois mois, j'en "économise " au moins une bonne trentaine par semaine ! La poche " Non, merci ! " Et j'en profite pour faire passer le message.

[sur le web] L'association Écho-mer
[sur le web] Le tri sélectif sur le site de la CDC de l'île de Ré