Fouras, petite cité balnéaire de Charente-Maritime est le théâtre d'un scénario à rebondissements ! En effet, Madame Sylvie Marcilly, maire de la commune a décidé de retirer, presque à la dernière minute, les moyens et la logistique mis habituellement à la disposition du festival Tribus Polar ! Cette décision ainsi que les circonstances, pour le moins troublantes qui l'ont motivée a bouleversé la dernière ligne droite de l'organisation de cet événement culturel de qualité préparé depuis des mois. Tribus Polar, salon littéraire dédié aux romans policiers a été créé en 2014. Pour cette 3e édition, toujours à Fouras, près d'une quarantaine d'auteurs dont quelques grandes plumes du polar ont fait le déplacement et rejoint cette jolie et paisible presqu'île du littoral charentais-maritime... Pour en savoir plus sur Tribus Polar, vous invitons à lire en détail en cliquant ici.
Finalement, les organisateurs ont décidé de maintenir l'événement : la première journée s'est parfaitement déroulée et la seconde, dimanche 11 septembre 2016 s'est ouverte ce matin très sereinement !


Festival menacé : touché mais pas coulé !
Alertés par les organisateurs au fur à à mesure où eux-mêmes découvraient certaines décisions, soit directement, soit simplement à la lecture d'articles de presse, nous avons consulté certains documents relatifs à cette affaire. Nous avons aussi tenté d'avoir des explications auprès de Stéphane Villain qui a lui-même relayé l'événement sur son compte twitter et qui forme avec Sylvie Marcilly, le binôme mixte UMP élu au Conseil départemental fin mars 2015. Sans succès, la maire de Fouras campant sur ses positions.

Samedi matin 10 septembre 2016, nous avons mis le cap de La Rochelle vers Fouras et rejoint le square Carnot où le festival a finalement décidé de s'installer. Tivolis légers loués la veille, coin salon, bar-buvette, canapés... Malgré le faux bond de la municipalité, grâce au soutien prévu de longue date d'Emmaüs et à celui improvisé par des commerçants de Fouras, très loin d'être tous hostiles à l'équipe de Tribu Prod et aux voisins, le site a belle allure, même s'il manque quelques tables et chaises !

Sur la place, le doute plane... Quelques rares écrivain(e)s, affolés, décident hélas rapidement de se retirer. Nous apprenons que juste avant notre arrivée, les gendarmes sont venus constater que des auteurs étaient en place, relevant les noms et indiquant que le festival n'avait pas de document l'autorisant à occuper l'espace public. Vers 11h, nous décidons de rejoindre à la mairie les deux représentantes de l'association Tribu Prod qui tentent d'y dénouer la situation. Deux auteurs se joignent à nous ainsi qu'une personne de l'enseigne Cultura, libraire-partenaire de l'événement. Quand nous arrivons, nous ne sommes pas trop de cinq. Nous y trouvons les organisatrices qui semblent dans l'impasse, engagées dans un dialogue de sourds. Nyota Mollin, coordinatrice générale se fait violence pour rester calme, les larmes aux yeux.

Florence Chartier-Loman, adjointe au maire de Fouras, élue de permanence à la mairie samedi matin 10 septembre 2016 nous reçoit dans son bureau. Au titre de la rédaction, pour ubacto.com, je questionne l'élue sur les points qui me semblent les plus opaques et sujets à controverse. La chronologie du "divorce" entre le festival et la mairie m'interpelle plus particulièrement.

Je m'étonne d'abord qu'un maire se substitue aux procédures usuelles pour se poser en juge et arbitre d'un contentieux entre professionnels, en la matière trois commerçants et une association ! J'essaye de me faire confirmer par l'élue que le retrait du soutien au festival a bien été motivé par la volonté de sanctionner les retards de paiement de l'association. Rappelons que Tribu Prod ne doit pas un centime à la Ville de Fouras. La mairie a donc agit en l'espèce au nom et au bénéfice d'entreprises privées...

Florence Chartier-Loman, visiblement embarrassée me répond que non, la mairie ne s'ingère absolument pas dans des affaires privées. Elle pointe cette fois le manquement à la parole donnée de régler les dites factures aux commerçants avant le 31 juillet. Je renonce à reformuler la question... Par contre, je demande à Madame Chartier-Loman si la mairie a informé l'association dans des délais raisonnables de sa décision de retirer son soutien logistique à l'issue de cet ultimatum qui aurait été formulé verbalement par Madame le maire. Je rappelle deux dates. Le petit-déjeuner avec les auteurs à la médiathèque n'a été interdit que le 30 août 2016 et le 26 août, l'association réglait sans aucun problème à la mairie avec Madame Guilbot, le détail des moyens mis à disposition du festival ! J'ai trouvé la réponse de l'élue surréaliste : comme les hôteliers étaient très occupés par leur saison, ils n'ont informé que fin août Madame Marcilly que l'ultimatum n'avait pas été respecté, ce qui explique que la Ville de Fouras a pris sa décision à la dernière minute, oubliant même d'informer directement l'organisateur.

Mettant un temps de côté le prétexte des impayés, Florence Chartier-Loman reprend un autre argument évoqué dans la presse. En fait la manifestation n'est pas plus soutenue, ni autorisée parce que des commerçants ont menacé de "tout casser" et donc de troubler l'ordre public. Nous nous regardons, abasourdis ! Une adjointe au maire vient de nous dire que la Ville avait retiré ses moyens à un festival car des personnes avaient proféré des menaces, ce qui est illégal, au lieu de prendre des mesures pour protéger les personnes menacées !

Qui peut accepter une telle situation ! Bien entendu, quand bien même la mairie voudrait s'en tenir à cette histoire d'ultimatum, il aurait été de la responsabilité de Madame Sylvie Marcilly, en sa qualité de maire et compte tenu de la gravité des conséquences pour l'organisation du festival, d'informer très officiellement d'une telle décision à l'issue du délais invoqué, soit le 31 juillet 2016. Saisis dans les tous premiers jours d'août, les organisateurs auraient très bien pu trouver une solution alternative, re-localiser l'événement et rectifier la communication. Statuer, officieusement de surcroît, une semaine avant la date s'apparente selon nous, à un sabotage pur et simple d'autant plus que la décision s'est faite dans un contexte d'allégations qui ont porté atteinte à la respectabilité des organisateurs !

Une buvette autorisée : présentant l'autorisation de buvette sur la place Carnot les 10 et 11 septembre 2016, accordée par la mairie à Tribu Prod au printemps 2016, je demande si la mairie a officiellement retiré ou annulé celle-ci auprès de l'association, également dans des délais raisonnables. Un non est murmuré, ce qui ne ne nous étonne pas. Reformulant ma question, je demande de confirmer que cette buvette est donc toujours autorisée place Carnot et comme les témoins présents, il me semble bien entendre un faible oui sortir des lèvres de mon interlocutrice qui précise, mais pas l'occupation du domaine public... Allez comprendre !!!

Un "communiqué" municipal quasi-anonyme ! Lorsque je demande une nouvelle fois à Madame Chartier-Loman si cette décision a été officialisée, l'élue ouvrant la chemise verte posée sur son bureau me dit : "Nous avons fait un communiqué" et me tend une feuille. Interloquée, je lui demande, quand et à qui l'avez-vous adressé ? Je reste sans réponse mais je ne suis pas au bout de mes surprises. Posant mes yeux sur le document qui vient de m'être remis, je m'exclame : "Madame, il n'est ni daté, ni signé et imprimé non pas sur le papier officiel de la mairie mais sur une feuille blanche. Je lui demande de signer. Elle refuse, tente de récupérer la feuille... Elle me dira quelque minutes après qu'elle l'aurait bien signé et daté a posteriori si je lui avais demandé plus gentiment". Un peu plus tard, nous constaterons que ce communiqué, dont certaines allégations sont de nature qui pourraient être qualifiées de diffamatoires au préjudice de l'association a été publié, vendredi 9 septembre à 18h30 sur la page Facebook de la Ville de Fouras et relayé via le fil d'actualité du réseau social sur le site officiel de la municipalité !

Plus grave encore selon nous, ce même communiqué a été adressé au même moment par mail, donc le 09/09 vers 18h30 à plus de 200 adresses électroniques, par ailleurs non cachées de commerçants et chefs d'entreprises, avec le message suivant : "Mes chers collègues, Vous trouverez ci-joint le communiqué de la mairie de Fouras-les-Bains concernant l'Association Tribu Prod. Vous en souhaitant bonne lecture, Bien Ufefement, La présidente de l'U.F.E.F., Marilyne LAGARDE Union des Forces Economique de Fouras".

À propos : quelques éléments de réponses suite aux allégations lues, vues et entendues...
Dettes de l'association : elles sont au coeur de la tourmente. Sylvie Marcilly en a fait un argument, presque un étendard. Par contre la façon dont la situation a été présentée à la presse et par voie de communiqué est tendancieuse, pouvant laisser croire que Tribu Prod a "planté" l'économie locale et que l'association a des pratiques douteuses, voir malhonnêtes ! S'il reste des factures impayées, c'est avant tout parce que deux subventions de l'édition 2015 sont en attente de règlement : 3000 euros de la Région Poitou-Charentes et aussi, vous conviendrez que c'est un comble, 2000 euros du Conseil départemental ! Les commerçants "lésés" selon les termes de la mairie sont deux pour l'édition 2015, il aurait été judicieux de le préciser pour un montant d'environ 2000 euros relatif à l'édition 2015. Si le retard de paiement est légitimement regrettable, les dettes seront soldées, affirme Tribu Prod, dès versement des subventions. Quant à la dette de 2014 dont fait état la municipalité, il s'agit, selon l'association d'une facture d'un troisième hôtelier pour laquelle l'association conteste une partie du montant à hauteur de 200 euros.

Tribu Prod, association qualifiée d'opaque : cette allégation étonne l'association qui affirme que les documents ont bien été transmis. Peut-être se sont-il égarés dans les tiroirs d'un bureau municipal puisqu'ils ont été fournis par l'ex-trésorière il y a longtemps à l'adjoint à la culture Monsieur Stéphane Barthélémy !

Un rendez-vous logistique à la mairie le 26 août 2016 : Nyota Mollin et Danielle Biron ex-trésorière contrainte à abandonner cette charge en raison de lourds problèmes de santé mais toujours membre active de l'association ont rencontré tout à fait normalement Madame Guilbot du service municipal des locations, juste avant son départ en congés pour régler les détails de la logistique et des moyens mis à disposition du festival par la commune : sono, tivolis, tables, chaises...

Annulation du petit-déjeuner à la médiathèque : c'est seulement le 30 août 2016 que Frédéric Plauzet, directeur de la médiathèque de Fouras a reçu l'ordre de Madame le maire d'annuler cette rencontre avec les auteurs de polars, un rendez-vous apprécié lors des précédentes éditions. Il a immédiatement informé l'organisatrice en lui souhaitant un bon festival, ceci démontrant qu'à aucun moment à cette date, il n'avait été évoqué son empêchement.

Affaire à suivre : compte tenu des critiques parfois violentes formulées à l'encontre des organisateurs par certains auteurs qui ont décidé de quitter Tribus Polar samedi matin, nous suivrons de près ce dossier dans lequel, nous pensons que la respectabilité de l'association a été mise en cause, en de nombreux points, de façon abusive.

MAJ : correction de coquilles et précisions le 12 septembre 2012 à 10h.

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Le groupe Sup de Co La Rochelle accueillait les 24 et 25 août 2016, la 4e édition de l'Université d'été de la fondation e5t, contraction d'énergie, efficacité énergétique, économie d'énergie et territoire. Ce rendez-vous annuel était placé sous le thème des paradoxes de la croissance bas carbone, de l'Accord de Paris issu de la COP21 qui s'est tenue à Paris au mois de décembre 2015 aux solutions de la COP22 qui se tiendra à Marrakech au Maroc au mois de novembre 2016.

Pendant deux jours, dans le grand amphithéâtre de Sup de Co La Rochelle, soixante-dix intervenants se sont exprimés à la tribune de l'e5t en présence de quelque quatre cent participants d'horizons très différents issus de l'entreprise, de la recherche et de l'université ainsi que de la sphère politique. Vous pouvez retrouver les tables rondes et stand-up de l'université d'été e5t 2016 en replay sur Youtube en cliquant ici.

Trophées e5t de l'innovation territoriale 2016
Emmanuelle Cosse, ministre du logement et de l'habitat durable était présente dès mercredi 24 août à l'Aquarium de La Rochelle pour remettre leurs distinctions aux projets primés parmi la trentaine soumis en 2016, puis elle ouvert, le lendemain matin, jeudi 25 août, la seconde journée de rencontres.
Prix coup de coeur fondation e5t 2016 revient à l'arbre à Vent de la société Newwind, un dispositif éolien au design novateur, lire en détail en cliquant ici !

1er prix e5t 2016 pour la navette électrique Arma de Navya Technology. Celle-ci, issue de nombreuses années de R&D est un petit véhicule "intelligent", 100% autonome dédié aux transports collectifs qui circule sans conducteur et peut transporter jusqu'à 15 personnes. Particulièrement adaptée à l'éco-mobilité urbaine, elle rappela d'ailleurs aux Rochelais la dernière version du mini-bus automatisé City Mobil 2 expérimenté en situation à La Rochelle entre l'automne 2014 et le printemps 2015 dans le cadre d'un projet européen.

2e prix e5t 2016 est revenu à Comwatt, entreprise basée à Montpellier. Quelques jours après la promulgation, le 27 juillet 2016, de l'ordonnance relative à l'autoconsommation de l'électricité, la fondation e5t a distingué cette société qui a développé une solution simple pour utiliser "l'énergie électrique potagère" produite avec des panneaux solaires en l'associant avec un dispositif de gestion active des consommations.

Le 3e prix a été attribué au fabricant de carrelage made in France Cerabati pour la mise en oeuvre de techniques de fabrication permettant de réduire l'empreinte environnementale de sa production. Le jury a également accordé une mention spéciale à Blue Planet Challenge pour ses kits pédagogiques destinés aux enseignants qui souhaitent faire découvrir le développement durable aux enfants, de façon ludique.

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À La Rochelle: la nouvelle équipe de l'association Jazz Entre les Deux Tours sous la présidence Laurent Pirronti, propose samedi 10 octobre 2015, en clôture de cette 18e édition marquée par la "relocalisation" des soirées de concerts à l'Espace Bernard Giraudeau, un itinéraire jazz de midi à minuit avec la complicité de nombreux musiciens de la région.

Deux rencontres vont marquer cette journée. Samedi matin dans les locaux du conservatoire de la rue Thiers, des élèves des 2e et 3e cycles des classes jazz de La Rochelle et des écoles du réseau de la Communauté d'Agglomération participeront à une masterclass avec le pianiste Serge Delaitre.
Dans l'après-midi, à 16h à la médiathèque Michel Crépeau avec Didier Lockwood. Ce violoniste hors-norme, virtuose, atypique et fer de lance des "musiques improvisées" tisse depuis des années des liens étroits avec La Rochelle. Parrain depuis sa création du festival amateur "Jazz in Août", il est aussi depuis 2013, le directeur artistique de "Jazz entre les deux tours". Son arrivée a traduit la dynamique de plus en plus marquée du festival en direction des jeunes avec comme ambition de décloisonner le jazz, de révéler ses nouveaux talents et d'assurer la relève du public. Musicien pédagogue et engagé, Didier Lockwood a refusé de se cantonner au violon "académique" et s'est ouvert aux musiques improvisées, jazz, blues, soul et world music. Il a développé une méthode d'enseignement spécifique pour les violonistes de jazz et a créé le "C.M.D.L", une école privée de musique largement ouverte à l'improvisation. Celle-ci, est devenue une référence unique en la matière et, en partenariat avec deux universités de la région parisienne, elle dispense une formation validée par deux diplômes d'État ! Dans la cadre de Jazz Entre les Deux Tours, au mois de juin 2015, Didier Lockwood a privilégié l'approche créative lors de la masterclass qu'il a donnée à de jeunes élèves du collège Fromentin de La Rochelle.

À l'affiche de Jeldt, samedi 10 octobre 2015 côté ville, vieux port et tours de La Rochelle
- À 12h : déambulation avec la fanfare Jazz Combo Box au départ du Parc d'Orbigny, en haut des allées du Mail vers la plage de la Concurrence pour rejoindre le parvis de la Tour de la Chaîne au rythme des cuivres puissants, d'un banjo insolent et d'un Dj mobile !
- À 13h : brunch-concert avec Djag chez Aiôn , bar culturel et solidaire, rue de la Scierie à deux pas du Méga GCG des Minimes et d'un fast-food connu. Sur place : jus de fruits et légumes frais, petite restauration locale, vegan, bio et-ou naturelle !
- À 17h30 : déambulation world-electro-jazz au départ du parvis de la médiathèque Michel Crépeau avec le Jazz Combo Box qui rejoindra la rue Senac de Meilhan, puis le quai Louis Prunier en passant par la passerelle pour longer l'ancien Encan jusqu'au Musée Maritime.

Au programme du festival, samedi 10 octobre à l'Espace Bernard Giraudeau
26 avenue Kennedy à La Rochelle - Mireuil.
- À 14h30 , concert à tout petit prix avec Serge Delaite Trio : entre jazz et classique, piano, batterie et contrebasse, le projet "Comme Bach" propose une étonnante rencontre entre deux mondes, ceux de Duke Ellington et de Jean-Sébastien Bach, un compositeur qui swingue plus qu'on pourrait l'imaginer ! Billetterie sur place, dans la limite des disponibilités et réservations en ligne ici.
- À 18h30 : apéro jazz gratuit avec Tangerine Trio : Philippe Jourdain à la trompette, Stéphane Gilleron à la guitare et Jean-Hugues Billman à la contrebasse revisitent des oeuvres des années 80 de Chet Baker. À apprécier autour d'un drink avant les concerts de clôture !

À partir de 20h : jazz en Poitou-Charentes avec des artistes de la région
C'est Didier Lockwood, directeur artistique du festival au violon virtuose toujours à portée d'archet qui sera le MC de marque de cette ultime soirée qui promet de belles surprises musicales. Billetterie du soir sur place, dans la limite des disponibilités et réservation en ligne ici.
- Rudy Bonin 4tet : batteur de jazz reconnu, il se produit sur les bonnes scènes de la région et assure tous les ans la direction artistique de la saison d'été des "mercredis du jazz" à Rochefort-sur-mer. En formation batterie, piano, sax et contrebasse, le quartet proposera de redécouvrir lles compositions du projet et album éponyme "Nouhoun".

- Carl Schlosser 4tet : flûtiste et saxophoniste de jazz renommé, vedette pendant des années au sein du big band de Claude Bolling, il a aussi joué avec Dee Dee Bridgewater, Stéphane Grappelli ou Michel Petrucciani. Il a choisi il y un peu plus de dix ans de s'installer en Charente-Maritime où il se produit régulièrement avec de très bons ensembles régionaux, tout en retrouvant plus ponctuellement les scènes parisiennes et nationales. Pour la dernière de l'édition de Jazz Entre les Deux Tours 2015, il donnera la réplique au sax téno avec Thierry Ollé à l'orgue et Guillaume Nouaux à batterie à la belle voix de Sacha Mars.

- Antoine Hervier Trio invite Géraldine Laurent ! Deux grands solistes, le pianiste Antoine Hervier en trio et Géraldine Laurent, rare femme sax alto se produisent ensemble autour d'un projet commun en forme d'hommage à Oscar Perterson ponctué de compositions d'Hervier et de standards jazz revisités.
- Jam session finale après les concerts !

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Le Centre Intermondes de La Rochelle a été créé dans une démarche d'essaimage de la Maison des cultures du monde fondée à Paris en 1982. Destiné à être ouvert à toutes les formes de création, aux débats et aux rencontres, il avait été inauguré le 14 octobre 2004 en présence du sociologue Jean Duvignaud, ex-président de la "maison-mère" parisienne à l'initiative du projet rochelais. Disparu en 2007, il rappelait lors de l'inauguration : "La création commence quand elle rencontre d'autres créations". Le Centre Intermondes est présidé depuis sa création par l'historien Guy Martinière. La date de 2015 a été retenue pour marquer les 10 ans des résidences d'artistes, cet accueil ayant débuté quelques mois après l'ouverture du centre, en 2005.

Au programme des 10 ans au Centre Intermondes, jeudi 24 septembre 2015 à La Rochelle à partir de 17h
Au 11 bis de la rue des Augustins, c'est la "Maison Henri II" édifiée en 1555 pour le procureur du roi et seigneur de Champdeniers, Hugues de Pontard, qui accueille le Centre Intermondes. L'emblématique corps principal de cette demeure de style Renaissance est en fait une étroite galerie aux décors sculptés qui relie de part et d'autre du jardin, les deux ailes du bâtiment. Depuis dix ans, plus de 250 artistes, de toutes disciplines et originaires d'une cinquantaine de pays y ont été accueilli en résidence. Fidèles à l'esprit voulu par Jean Duvignaud, ils ont contribué à nouer des dialogues entre les cultures du monde, à tisser des liens et initier des échanges durables ouvrant aux Rochelais la singularité de leurs expressions artistiques. Depuis 2011, le Centre Intermondes accompagnent également des artistes locaux pour qu'ils puissent résider et exposer à l'étranger. La journée-anniversaire du 24 septembre 2015 donnera aussi l'occasion de présenter le catalogue rétrospectif des dix années de résidence d'artiste au Centre Intermondes.

10 ans de collaboration avec le Festival international du Film de La Rochelle : huit films à (re)voir en deux fois trois sessions.
- Partie 1 de 14h à 15h et de 17h30 à 18h30 : "Avenue de Moscou, Mireuil" de 2010, 5min de Valérie Mréjen et "Au pays des merveilles", un film de 1h01 de 2013 de Sarah Franco-Ferrer .
- Partie 2 de 15h15 à 16h15 et de 18h45 à 19h50 : "Mireuil La Rochelle, subjectif cinéma", 35min de 2009 de Pierre-Yves Borgeaud. Et deux films de 2011 d'Andrew Koetig : "Mireuilmeander", un 12min et "La Rochelle est une ville", un 15min.
- Partie 3 de 16h30 à 17h30 et de 20h à 21h : "L'éveil", un 10 min de 2008 de Laetitia Bourget ; "Atelier avec une jeunesse de Mireuil", 12mn de 2012 de Bertrand Bonello et "Le saphir de Saint-Louis", un 35mn de 2015 de José Luis Guerin.

"Bed Therapy" : performances d'Inez de Vega. Cette artiste australienne qui a fait ses études à Melbourne est en résidence à La Rochelle jusqu'au 13 octobre 2015. Avec ce projet qui explore la folie et le traumatisme, elle intervient dans l'espace public, invitant les passants à un temps de "thérapie de rue" dans un lit réconfortant rempli de peluches. En plus de sa performance du 24 septembre, sur réservation au 05 46 51 79 16, elle accueillera le public, tous les jours de 11h30 à 14h30 au Centre Intermondes pour une "séance" de 40 minutes, en anglais, avec interprétariat possible sur demande. Par ailleurs, Inez de Vega conduira des (art)thérapies de groupe lors de trois sessions les étudiants de l'Université de La Rochelle.

Danse-performance de la Cie Sine Qua Non Art et I-Fang Lin : Christophe Béranger et Jonathan Pranlas-Descours de la compagnie Sine Qua Non Art reviennent juste de Singapour où ils ont présenté, dans le cadre d'un programme culturel soutenu par le Centre Intermondes et une convention entre l'Institut français et Ville de La Rochelle, une pièce chorégraphique à la 8e Xposition - O Contemporary Dance Fiesta. La danseuse d'origine taïwanaise I-Fang collabore également avec la compagnie Sine Qua Non.

Exposition "Verticalité dans le jardin de la Maison Henri II : Carole Marchais et l'artiste singapourien Chen Sai Hua Kuan ont travaillé à quatre mains dans le cadre d'une résidence partagée de deux mois et demi au printemps 2015.

Vernissage de "Eternal Forgiveness", exposition de Jiratchaya Pripwai en collaboration avec la Fondation Thaillywood et Numthong Gallery en Thaïlande. Née en 1983 à Kalisin en Thailande, l'artiste en résidence au Centre Intermondes cet été et jusqu'à la fin du mois de septembre 2015 y a poursuivi son travail sur sa série "The Nocturne" entre obscurité et silence. Elle expose également actuellement à Paris à la Galerie Odile Ouizeman.

Installation de Grossesouris signature de l'artiste tchèque Renata Pychova vit depuis 2010 à La Rochelle où elle intervient souvent dans l'espace public, posant la silhouette de sa femme-souris sur les murs de la ville. Elle a également réalisé les grands collages qui ponctuent sur les bâtiments le nouveau parcours "Les chemins du Québec" dans les rue de La Rochelle en suivant le personnage de "Louise Fille du Roy", une jeune fille partie du port rochelais pour rejoindre le Nouveau-Monde. Pour les 10 ans du Centre Intermondes, elle va créer, in situ et en extérieur, une oeuvre inspirée à la fois par l'activité du centre, des artistes en résidence et de l'histoire de l'Hôtel de la rue des Augustins.

Jean du Voyage, Dj et beatmaker, en partenariat avec La Sirène, officiera aux platines avec sa collection de vinyles. Entre musiques traditionnelles et courants actuels, il livrera un set aux sonorités ethniques et rythmiques syncopées dont il a le secret.

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