Confirmation : l'ex-liste "La Rochelle créative et solidaire" opère une fusion, certain diront une dilution, avec celle de J.F Fountaine. Arnaud Jaulin, Salomé Ruel, Marc Beraud et Christian Moreau : quatre centristes rejoignent le candidat "divers gauche", les trois premiers en position éligible.

La journée du jeudi 27 février restera à La Rochelle, n'en doutons pas, comme l'une des dates-clés de l'élection municipale 2014. Arnaud Jaulin, ex-Modem aujourd'hui non encarté a convié la presse à 14h30, dans un café du Vieux Port où Olivier Falorni et Jean-François Fountaine ont leurs habitudes... Dans son communiqué, il précise : pour présenter le positionnement stratégique, après plusieurs mois consacrés à l'élaboration du projet "La Rochelle créative et solidaire". On notera qu'il n'est plus de question de programme, ni de liste.
Sauf coup de théâtre, Arnaud Jaulin devrait donc confirmer qu'il rejoint l'équipe de Jean-François Fountaine, divers gauche et candidat dissident du P.S dont il a été depuis exclu...
Aux côtés d'Arnaud Jaulin, Elisabeth Delorme-Blaizeau ainsi que d'autres colistiers, notamment du Modem devraient aussi s'exprimer, confirmant, ou non, leur adhésion à la démarche de rapprochement de leur (ex)-tête de liste.

La Rochelle 2014 : une équation compliquée avec de nombreuses inconnues... La plupart des candidats ayant un "tronc commun" de constats et priorités, notamment : le nécessaire développement du logement intermédiaire et de l'emploi ; la solidarité ou encore l'instauration d'une gouvernance plus démocratique, transparente et partagée avec les citoyens... Rien n'empêche certains concurrents de conclure des alliances, basées sur des points-clés programmatiques et assorties de l'assurance d'être bien représentés sur la liste de ralliement. C'est sûrement en s'appuyant sur leurs points de convergence qu'Arnaud Jaulin expliquera son rapprochement avec J.F.F. Reste que son positionnement est à géométrie variable au fil des élections. Il avait appelé au second tour de l'élection législative de juin 2012 à voter pour Ségolène Royal contre Olivier Falorni et se disait prêt à rejoindre, s'il se représentait, Maxime Bono qui soutient aujourd'hui Anne-Laure Jaumouillié, candidat officielle du Pari socialiste...

Une permanence de campagne : inaugurée rue du Cordouan pour "La Rochelle créative et solidaire", si celle-ci ne voit pas le jour avec une autre tête de liste, elle pourrait accueillir l'équipe de Jean-François Fountaine qui avait décidé de s'en passer...

Second temps fort de la journée du 27 février 2014 à 18h avec la divulgation des résultats du sondage réalisé par le Journal Sud Ouest, France Bleue La Rochelle et France 3 Poitou-Charentes.

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La Rochelle participe, samedi 1er février 2014 à la journée nationale du la "transition citoyenne. Pour le collectif local qui réunit une quinzaine d'associations et mouvements engagés dans les domaines de l'environnement, de la consommation alternative, de l'économie solidaire, de la citoyenneté active c'est aussi l'occasion d'organiser son premier grand événement. En pleine période électorale, la formation de groupes de transition permet par ailleurs aux citoyens de faire entendre leur voix, de rappeler aux politiques qu'il sont des acteurs de la cité, avec qui il va falloir, de plus en plus, compter.

Le Collectif rochelais pour la Transition citoyenne  réunit une quinzaine d'associations, et d'initiatives : ATTAC 17 ; Avenir en Héritage ; la Moulinette ; l'Inter-AMAP Rochelais ; Colibris 17 Pays Rochelais ; Les Cigales ; Les Crieurs de l'Aunis ; Défi Énergies 17 ; Les Incroyables Comestibles ; iC Initiative Catering ; Graines de troc  ; Mouvement Démocratie réelle  ; Roosevelt 17 ; Surfrider Foundation et Terre de liens en Aunis.

Le 1er février 2014, un premier rendez-vous a été donné, le matin, rue Gargoulleau autour d'une "Disco Soupe", une action collective que l'on voit de plus en plus dans l'espace public. Le principe consiste à éplucher des légumes glanés et récupérés ici ou là avant de mitonner une soupe avant de la partager. Parallèlement, "Les Crieurs d'Aunis" ont déclamé des messages reçus lors de la préparation de cette journée. Musique et maquillage ont apporté une dimension festive à cette matinée destinée à populariser la démarche auprès d'un plus large public à l'heure du grand marché du centre-ville. "En marche vers la transition", salle Amos Barbot à La Rochelle : l'invitation de 14h à 17h a permis de s'informer entre projection et témoignages, notamment du Rochelais Xavier Jammet. Ce voyageur des alternatives et de la contre-culture en Europe vient de vivre une expérience de six mois à la rencontre de "catalyseurs d'espérance". Participation : après l'information, l'action ! A chacun d'apporter une idée ou une action, afin de la partager pour la mettre en oeuvre.

Vous avez dit "en transition" ? Ce terme comme celui de "ville en transition" désigne un mouvement international qui est né en Grande-Bretagen au milieu des années 2000. Il trouve aujourd'hui un écho de plus en plus grand en Europe, en Australie, aux Etats-Unis. Il s'appuie sur le quartier, la proximité avec ses voisins, son entourage, sa communauté de vie, son cercle familier pour transformer la cité et plus largement du monde.
La transition part du principe que nous devons changer nos comportements, nos façons de consommer en inventant et en mettant en place de nouveaux modèles parce que, de toute façon, c'est inéluctable. La raréfaction des énergies fossiles comme le pétrole, la hausse des prix de ces matières premières, les changements climatiques... De nombreux facteurs incitent à s'engager dans une démarche qui pose, "ici et maintenant", en multipliant les actions locales, les bases d'une économie soutenable, capable de survivre aux changements qui sont inéluctables, plutôt que de les subir.
Pour les acteurs de la transition, l'objectif est d'agir sans souffrir, avec bonheur, heureux de se rendre compte qu'il est plus facile de changer son petit bout de monde que le monde entier. Mais, que l'addition et la multiplication des actions locales peuvent avoir un impact plus global.

Une méthode qui permet de fédérer et d'agir : le premier travail des groupes en transition est de travailler sur la conscientisation, c'est-à-dire faire prendre conscience, autour de soi, à la fois de certains problèmes et aussi de la capacité à mettre en oeuvre, collectivement des alternatives et ou solutions.
La démarche qui s'appuie sur la créativité et l'intelligence collective favorise, bien entendu, ce "vivre ensemble" qui fait partie des éléments de langage que l'on retrouve dans les programmes de tous les candidats aux élections, sans toujours bien comprendre d'ailleurs comment ils abordent cette question. La transition est aussi un "outil" de la cohésion sociale car elle permet de réunir autour d'actions communes des personnes de générations et d'origines très différentes qui, sinon, n'auraient sûrement rien fait ensemble.

Créer, rue après rue : au début des initiatives de transition, il y a toujours la rencontre entre des personnes. Les notions de voisinage, de "communauté" au sens d'une proximité locale gagneraient à être plus développées en France où elles sont moins naturelles que dans de nombreux pays, notamment anglo-saxons. Ce périmètre est le premier à exploiter pour réunir par exemple une petite dizaine de voisins qui pourront, même sans moyens financiers mettre en oeuvre quelques actions pratiques. Jardins partagés, récupération, dons, partage... Par exemple.

Développper : ensuite, le groupe se construit autour de projets plus larges : permaculture, incroyables comestibles, sociétés d'énergie, monnaies locales, commerce communautaire et-ou coopératif, circuits court...

Connecter : le ou les groupes vont pouvoir élargir à le fois leurs cercles et le périmètre de leurs actions à l'économie locale, la gouvernance de la cité, les grands projets locaux. Ils sont aussi plus forts pour convaincre les septiques.
Les acteurs des groupes en transition s'attachent également à impliquer les collectivités afin de pouvoir accélérer les processus de changement. Par contre, ils restent attachés à ce que les citoyens restent bien les pilotes de l'initiative et de la conduite du projet, la collectivité venant en soutien. Dans le contexte des élections municipales de mars 2014, les groupes locaux s'impliquent pour que, demain, les conseils municipaux comptent des élus sensibilisés à la transition, voir impliqués eux-mêmes dans la transition.

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Samedi 16 novembre 2013 à La Rochelle en fin de soirée, plus un seul des 800 sièges du grand auditorium de l'Espace Encan n'était libre ! C'est donc devant une salle comble, après une journée de projections à guichet fermé et un public conquis que s'est tenue la remise des prix du 10e festival du film d'aventure.
"Sur le fil de Darwin, la dernière terre inconnue" : la projection, un peu plus tôt dans la soirée à 19h15 avait été la première à afficher complet dès le premier jour du festival ! Présenté pour la première fois dans le cadre d'un festival, le film de 90 minutes réalisé en 2013 par Jeanne Delasnerie et Jean-François Didelot était très attendu. Il suit, pendant trente jours, les six alpinistes français membres du GMHM, Groupe militaire de haute montage basé à Chamonix partis tenter, en 2011, la traversée intégrale de la cordillère Darwin en Terre de feu qui est le massif le plus austral de la cordillère des Andes. Les images inédites et stupéfiantes ramenées par les explorateurs retracent la progression qui leur a permis de réaliser, en autonomie, cette première, jusque-là réputée impossible. Une terre inconnue révélée, un exploit sportif, une aventure humaine, des images à couper le souffle : "Sur le fil de Darwin" illustre à la perfection l'esprit du Festival du film d'aventure de La Rochelle.
Les 800 spectateurs présents lors de la remise des prix, samedi 16 novembre 2013 ont salué par une standing ovation le palmarès du festival qui l'a doublement primé. Il a conquis le jury présidé en 2013 par Isabelle Autissier qui lui a remis le Grand Prix 2013. Il a aussi été plébiscité avec un Prix du public obtenu avec la note 9,44 sur 10 !

Le prix de l'aventurier a été décerné à "Terminus Boréal" : ce film raconte une expédition à pied, entre aventure et mobilité douce, partagée par six amis en 2012 au départ de la Laponie suédoise, en complète autonomie au coeur du massif du Sarek, l'Alaska de l'Europe.

"Coup de coeur 2013 : le jury a également été touché par "Abyssinie l'appel du loup", un très beau film sur Vincent Munier, un grand photographe animalier, parti sur les traces de loups au pelage roux, uniques au monde et particulièrement menacés. Sa quête lui a aussi permis de rencontrer des éleveurs nomades et d'observer d'autres espèces rares.

Les collégiens de la Charente-Maritime ont primé "Sur le grand océan blanc", un film dont les héros sont une famille. France Pinczon du Sel et Eric Brossier ont choisi de vivre tout au Nord du Canada,à quelques kilomètres d'une communauté d'Inuits avec leurs deux filles, Aurore et Léonie.

Dimanche 17 novembre 2013, le festival joue pour la première fois les prolongations avec une journée spéciale 10e anniversaire à La Sirène, la salle des musiques actuelles de La Rochelle entre films, animations et le concert de clôture à 18h30, lire en cliquant ici.

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Dimanche 17 novembre 2013 à La Rochelle : au musée des Beaux-Arts à 15h : avec Marie-Thérèse d'Angoulême. La Biennale d'art contemporain Arts Atlantic est ouverte à l'Espace Encan jusqu'à 19h. Salle de l'Oratoire jusqu'à 20h : Feng Shui à 14h, "Image de soi" à 15h, sophro-relaxation... au programme des conférences du Forum du mieux-être.
La Ville d'Aytré fête les 30 ans de la Maison Georges Brassens avec la troupe de théâtre d'improvisation Aline et un trio de musiciens, dimanche 17 à 15h. A Saint Vivien : un concert en hommage à Sidney Bechet à l'affiche du Festival d'Automne 2013. - (Dim, 17 Nov 2013) - lire et plus ...

Des potagers gratuits dans la ville : François Rouillay, proche de "Colibris", le Mouvement pour la Terre et l'Humanisme fondé par l'écologiste Pierre Rabhi, est un des pionniers, en France, de la communauté "Incredible Edible". Ce mouvement, né en Angleterre, s'appuie sur l'idée d'une "abondance partagée" par la création de potagers libre d'accès dans l'espace public. Rendez-vous, vendredi 18 octobre 2013 à la Rochelle au restaurant La Petite Marche, rue des 3 Fuseaux à côté du marché du centre-ville pour découvrir l'action locale des "Incroyables comestibles". Depuis un an, elle a déjà permis de créer des petits potagers, certains avec succès, d'autres moins et continue à "faire racine" sur le territoire de l'agglomération.

Au programme, le 18 octobre 2013 à La Petite Marche de 16h à minuit
L'après-midi de 16h à 19h : aux côtés de François Rouillay, la rencontre réunit également d'autres associations engagées dans des démarches écologiques et alternatives. Graine de troc, Initiative catering, l'antenne rochelaise de la Surfrider foundation, le groupe local des Colibris ou encore Koryphée. Chacun pourra s'informer sur la première année des "IC" rochelais, l'aménagement, la mise en place et le maintien de jardinières dans la ville et aussi découvrir un projet de "grainothèque".
Auberge espagnole à partir de 19h : chacun peut amener ce qu'il veut pour un repas partagé et l'association Initiative catering proposera gratuitement deux soupes à la dégustation.
À 20h, la vidéo-projection de deux documentaires de 30 minutes sur les semences sera suivie d'un "ciné-acte" puis d'un débat à la façon Café-repaire.
"Place des actions" : pendant toute la durée de cet évènement, avec les colibris pour activer des initiatives autour des Incroyables Comestibles. et du partage de l'abondance.

"I.C", Incroyables comestibles La Rochelle : premier bilan : pour ses initiateurs, après un an, il est plutôt positif pour le groupe local malgré quelques incivilités, découragements et parfois carences quant à l'entretien des plantations ou des erreurs dans le choix de certains emplacements. On compte aujourd'hui environ 50 jardinières installées, parmi elles, quatre, mal situées ont été vandalisées et doivent être "re-localisées". Par ailleurs, quelques nouvelles jardinières sont prêtes, reste à leur trouver une bonne place ainsi que des bénévoles pour s'en occuper.

Le concept prend racine et s'épanouit, par exemple à La Rochelle dans le quartier de Port-Neuf où l'Office d'hml a mis à disposition d'un groupe de voisins un terrain de 100m situé en face de leur immeuble qui est aujourd'hui devenu un très beau jardin. À deux pas du centre-ville, place des Cordeliers, le restaurant Cyclo-Pousse Saïgon a installé le long de sa devanture 6 jardinières et prend soin de 2 autres sur la place. En face, à la cité administrative, de jeunes employés de la Fédération nationale sport et loisirs s'occupent déjà de deux bacs et projettent d'en prendre en charge d'autres, déjà installés ailleurs.
À Aytré, rue des Oliviers, un premier mini-potager urbain a déjà fourni queqlues kilos de fèves, épinards, radis, petits pois et pommes de terre, tomates, courgettes ainsi que des plantes aromatiques.
Certains centres sociaux rochelais s'intéressent à la démarche, notamment celui du quartier Saint Éloi qui pourrait mettre à disposition une parcelle de 30 m2. Les antennes des Restos du coeur pourraient aussi rejoindre le mouvement.

Un gros travail de sensibilisation reste à accomplir pour informer et expliquer à un plus large public le fonctionnement de ces potagers partagés et amplifier le mouvement. Au-delà de la production de nourriture à partager, la démarche participe à renforcer les liens à la fois entre les citoyens et avec la terre nourricière. Elle permet de poser un autre regard sur les "espaces verts" urbains comme sur le potentiel de développement d'une agriculture locale d'hyper-proximité. En cette période de construction de leurs programmes par les nombreux candidats aux élections municipales à La Rochelle et dans les communes de son agglomération, les acteurs associatifs alternatifs, autour de projets comme les Incroyables Comestibles, peuvent nourrir les débats et contribuer à l'intelligence collective.

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