publié Ven, 23 Mai 2014 par N.M - ubacto.com - image Illustration Mon Sang pour les Autres DR
En Charente-Maritime, à l'approche des ponts de l'Ascension et de la Pentecôte, le docteur Elisabeth Delavaud, directrice de l'établissement français du sang de La Rochelle fait part de sa plus grande inquiétude, les réserves en produits sanguins étant actuellement très basses. Dans ce contexte, plus que jamais, elle compte sur le succès de la 12e édition de "Mon sang pour les autres" pour convaincre de nouveaux donneurs à rejoindre celles et ceux qui ponctuellement ou régulièrement réalisent ce geste qui sauve des vies. En effet, si 85% des Français sont favorables au don de sang, seuls 4% d'entre eux passent à l'acte !
"Mon sang pour les autres" : 12e édition à La Rochelle : cette grande collecte est organisée par les clubs Rotary de La Rochelle et l'E.F.S, Établissement français du sang avec le concours des clubs Inner Wheel, Rotaract ainsi que le soutien de la Ville de La Rochelle et de très nombreux partenaires. En installant son grand chapiteau ai coeur de la ville, place de Verdun pendant deux jours, cette opération séduction est destinée à sensibiliser un large public, à multiplier les dons et à "recruter" un maximum de primo-donneurs !
En 2014, rejoignez le mouvement !
Vendredi 23 mai 2014 de 12h à 18h et samedi 24 mai de 9h à 17 h : comme tous les ans, place de Verdun à La Rochelle, l'ambiance sera très sympathique grâce aux artistes, musiciens, clubs et associations qui exposent ou se produisent à titre bénévole pour soutenir cette mobilisation. Parmi les nombreuses animations, on notera cette année l'initiation au pilotage d'avion sur un simulateur de vol. Les amateurs apprécieront de retrouver l'exposition de beaux véhicules anciens.
Objectifs : en 2013, "Mon sang pour les autres" avait permis d'accueillir 648 donneurs et de recruter 177 nouveaux donneurs. En 2014, les organisateurs espèrent recevoir 700 donneurs parmi lesquels de nombreux primo-donneurs.
Qui peut donner et comment: il faut être âgé de 18 à 70 ans, être en bonne santé et peser au moins 50 kilos. Par ailleurs, un entretien médical préalable permet d'évaluer les contre-indications comme la proximité avec des actes chirurgicaux, avec des voyages dans certaines zones géographiques, la prise d'antibiotiques ou encore une situation estimée à risque notamment en matière de relations sexuelles. N'oubliez surtout pas de venir avec une pièce d'identité. Par contre, inutile de vous priver ! Il n'y a pas d'obligation d'être à jeun. Bien entendu, un repas ou une collation sont offerts après le prélèvement grâce aux entreprises qui apportent leur soutien à cette opération solidaire qui repose sur l'engagement des bénévoles et de leurs partenaires.
Des besoins en très forte augmentation : : en 2013 en Charente Maritime, 24 358 produits sanguins ont été délivrés à 7083 patients soit une augmentation de 4,4% par rapport à 2012. Donner son sang est un acte responsable, citoyen et solidaire qui permet de sauver des vies. Les globules rouges, les plaquettes et le plasma sont sont utilisés dans de très nombreuses circonstances aussi bien lors d'accidents que d'opérations chirurgicales. Les produits sanguins pour lesquels il n'existe pas de substitut sont également indispensables pour traiter des malades chroniques, des nombreux cancers, les personnes hémophiles comme celles atteintes de déficit immunitaire, les "bébés-bulles" ou encore les grands brûlés.
Donner son sang toute l'année
A La Rochelle à l'Etablissement français du sang à l'hôpital Saint Louis du lundi au vendredi de 8h à 13h ; le 1er jeudi du mois de 16h à 19h ; les 1er et 3e samedis du mois de 8h à 13h. Contact : 05 46 28 92 92.
Des collectes mobiles sont organisées au plus proche des citoyens dans les communes, sur des lieux de travail : le calendrier est à consulter sur dondusang.net.
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Exclusion au don du sang : en France, les hommes qui ont eu des rapports sexuels avec des hommes ne peuvent pas donner leur sang. Même si d'autres situations liées aux pratiques sexuelles entraînent une exclusion temporaire comme les relations non protégées ou la multiplicité des partenaires, de nombreux bisexuels ou homosexuels masculins estiment que cette interdiction est discriminatoire. Généralement, le milieu médical répond que c'est simplement une précaution. Celle-ci repose sur le risque, 200 fois plus élevé d'être exposé au virus du sida lors d'une relation sexuelle entre hommes que lors de rapports hétérosexuels ou entre femmes. Ce taux augmenterait donc le risque résiduel de contamination sachant qu'il existe une période d'incubation de dix jours au cours de laquelle elle ne peut pas être détectée par les tests. Reste que la question reste posée sur l'interdiction à vie pour les hommes ayant eu au moins une relation homosexuelle et une modulation du principe de précaution en fonction des pratiques, à risque ou non, quelle que soit l'orientation sexuelle puisque le risque de transmission est sensiblement identique quand les rapports sont protégés.
Réagir : contacter N.M - ubacto.com | Publié le : 23-Mai-2014 | page précédente
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