Festival international du film de La Rochelle 2014 : accréditation ou carte permanente en poche, pour les professionnels comme pour les festivaliers les plus assidus, la première mission est de préparer sa "feuille de route". Après la soirée d'ouverture du vendredi, samedi 28 juin 2014, armée d'un stylo, d'un surligneur et de la grille de programme, j'ai organisé ma semaine. Au départ, je ne pensais pas sélectionner autant de films, mais que voulez-vous, je n'ai pas pu m'en empêcher. Comme toujours, cela a été éprouvant de choisir les projections, car toutes les oeuvres présentées avaient l'air formidables. Il faut aussi jongler entre les coups de coeur, les horaires des séances, les trajets entre les lieux de diffusion ou encore le temps passé dans les files d'attente. Finalement, je vois entre 4 à 5 films par jour, ce qui peut représenter 8h30 dans les salles obscures !

Bien sûr, j'ai tout d'abord inscrit plusieurs films d'Howard Hawks, une des têtes d'affiche de cette 42e édition qui lui consacre une rétrospective. Je l'avoue, je n'avais vu aucun film de ce réalisateur américain du 20e siècle pourtant incontournable entre les années 1930 et 1960.
Ensuite les synopsis des films de Bruno Dumont m'ont tout de suite interpellés, j'en ai donc choisi quelques uns, sans vraiment connaître, ni l'auteur, ni ses oeuvres. J'ai éprouvé un choc en regardant "Hors Satan" de 2011. Premier de ses films dans mon programme, il me reste encore au travers de la gorge par sa complexité et par sa singularité. Mais n'est-il pas un bon film si je retourne encore dans ma tête les scènes pour en comprendre le sens ? En comparaison, "La Vie de Jésus" de 1997, que j'ai vu après, est un film profond mais tout de même plus compréhensible. Avec Bruno Dumont, j'ai découvert un cinéaste qui sait mettre la réalité au premier plan, avec des images et des couleurs sublimes.

Je n'aurais manqué pour rien au monde la Palme d'Or du festival de Canne 2014, "Winter Sleep" de Nuri Bilge Ceylan. Je me suis donc levée très tôt, dimanche matin, pour être devant le cinéma Dragon CGR, une heure et demie avant la projection. J'ai eu raison de cette précaution, car avant 10h, la file d'attente devait déjà faire une vingtaine de mètres. Mais ne vous inquiétez pas, je ne l'ai pas réellement mesurée. Ce film est juste formidable. Je vous invite vraiment à le voir, malgré ses très très longues scènes. Mais je ne vous dirais rien sur l'histoire, à vous de découvrir cette réelle profondeur, cette complexité et ce voyage autour de l'être humain dans un pays qui vous est sûrement inconnu, La Turquie. De plus, vous serez émerveillés par la beauté des paysages recouverts de neige. Juste un petit conseil, surtout si vous avez tendance à vous endormir au bout de dix minutes de film, prenez une dizaine de café avant la projection car ce film dure 3h16. Eh oui, pire qu'Avatar !

Je n'ai pas oublié Hanna Schygulla, une icône présente à la Rochelle cette année, que j'ai vue dans "L'Histoire de Piera", un film de 1983 de Marco Ferreri...

Et pour finir j'aimerais vous parler de Midi Z. Quoi ? Vous n'avez pas entendu parler de lui avant le festival ? Vous n'avez jamais vu un de ses films ? Ne vous inquiétez pas, c'est tout à fait normal. C'est la première fois que les oeuvres de ce réalisateur, ou devrais-je dire le seul réalisateur birman, sont présentées en France. Aujourd'hui vous avez la chance grâce au festival de le découvrir à travers trois de ses longs métrages et trois courts métrages. N'hésitez pas à faire la queue, pour moi, ce jour là, pendant trois-quart d'heure sous la pluie, pour voir ses oeuvres. Magnifiques, très bien réalisées malgré de très modestes moyens, elles nous emmènent au coeur d'une réalité politique et humaine. En plus, comme le festival organise plusieurs rencontres avec des réalisateurs et des acteurs, vous pourrez faire connaissance avec Midi Z qui intervient vendredi 4 juillet à 10h du matin au théâtre Verdière de La Coursive.

Même si j'en ai très envie, je ne peux pas rester des heures à vous parler du riche programme du festival, car j'ai une projection qui m'attends. Juste un dernier mot, pour ceux qui ne se sont pas trop informés sur cette semaine de festival : plusieurs passages sont programmés pour de nombreux films. Donc, allez feuilleter le programme que vous pouvez trouver à La Coursive ainsi que dans les cinémas CGR Dragon et Olympia.
Jusqu'au 6 juillet 2014 : attention il ne reste plus que 4 jours pour découvrir à la Rochelle des films que vous n'auriez pas eu l'idée d'aller voir normalement. Vous pourrez aussi voir ou revoir des films récents ou qui ont marqué l'histoire du cinéma, rarement à l'affiche sur grands écrans.
N'oubliez pas la séance en plein air, vendredi 4 juillet à 22h30 : le film présenté cette année ne vous est sûrement pas inconnu, puisque c'est "La Mort aux trousses" d'Alfred Hitchcock que nous retrouverons sur le Parvis de la médiathèque.
Et surtout venez nombreux à la nuit blanche de l'évasion, samedi 5 juillet 2014 à partir de 20h dans la grande salle de La Coursive pour quatre grands films. Elle est d'autant plus incontournable qu'elle se termine par le petit-déjeuner offert sur le port de La Rochelle avec une brise matinale, fraîche et légère qui nous vient de l'atlantique, accompagnée de ses quelques rayons de soleil... Bien entendu, s'il fait aussi beau que l'an dernier !
Dimanche 6 juillet 2014 : dernier jour de cette 42e édition jusqu'à la soirée de clôture.

Écrit par Paloma Métayer - ubacto.com, juillet 2014.

Infos pratiques : festival-larochelle.org. Le "quartier général" du festival : La Coursive, rue Saint-Jean du Pérot qui compte deux salles de projection et où se tiennent les rencontres. Autres lieux de diffusion : les cinémas CGR Dragon et Olympia, le Carré Amelot, la médiathèque Michel Crépeau...
Utile à consulter ou à télécharger en PDF : le dossier du festival, l'essentiel et des détails !. Indispensable pour préparer ses journées : la grille des programmes.

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"Happy !" Heureux comme Yves Jeanneau qui a créé le Sunny Side of The Doc, marché international du film documentaire en 1990 à Marseille. Relocalisé en 2006 à La Rochelle, le succès de cet événement professionnel, aujourd'hui unique au monde, était pourtant, selon son fondateur, improbable lors de sa création. Si elle le surprend toujours, cette réussite ne doit pourtant rien au hasard. Elle reflète l'aboutissement d'une intuition, d'un investissement au long cours ainsi que la capacité d'Yves Jeanneau et son équipe à anticiper les évolutions du marché.

La première était de parier sur un genre alors très confidentiel, surtout télévisuel et réservé aux insomniaques. Qui aurait pensé, il y a plus de vingt ans, que certains films documentaires feraient un carton auprès du grand public dans les salles de cinéma, le plus récent étant "Sur le chemin de l'école" de Pascal Plisson. Présenté en avant-première au Sunny Side 2013, il a séduit depuis plus d'un million de spectateurs !

L'internationalisation : en s'ouvrant très tôt sur le monde, d'abord en France, puis avec les rencontres organisées en Amérique latine et la création de l'Asian Side of the Doc, Sunny Side a pris un temps d'avance. Résultat : il s'est imposé comme un acteur incontournable dans le domaine de la coproduction internationale qui booste aujourd'hui le marché documentaire.

La Chine : déjà tourné vers l'Asie, très vite, le "SSD" a tissé des liens forts avec l'empire du milieu. Ces relations se sont intensifiées ces dernières années. En 2012 à La Rochelle, le Sunny Side lui avait consacré un cycle thématique de projections publiques ainsi que deux forums professionnels. En 2013, il avait accueilli une impressionnante délégation chinoise.
Au mois de mars 2014, l'Asian Side of The Doc s'est tenu à Chengdu, la capitale du Sichuan. Mardi 24 juin 2014, une réception, à l'invitation de la Communauté d'Agglomération rochelaise, a réuni les délégataires des chaînes de télévision ainsi que les producteurs chinois, venus à nouveau en nombre cette année. Parmi les personnalités chinoises, on note la présence, très remarquée, de Li Li, la jeune vice-présidente de Youku Tudou. Présentée comme l'équivalent chinois de Youtube, cette plateforme va beaucoup plus loin que la simple diffusion de vidéos. En effet, cette chaîne de télévision sur internet produit ses propres programmes et elle s'intéresse de plus en plus au documentaire.

Nouveaux modes de narration : en 2007, le Sunny Side proposait déjà un forum sur "futur de la télévision". Jacques Bensimon, aujourd'hui disparu, président d'honneur de cette édition prévoyait l'émergence de nouvelles formes d'écriture, citant l'exemple des "Lettres d'Irak", une petite réalisation de 5mn proche du diaporama à l'impact émotionnel très fort pour une très grande économie de moyens.
Depuis, le SSD a créé "Sunny Lab" qui est défini à la fois comme un observatoire et un accélérateur dédié aux nouveaux langages audiovisuels. Si aujourd'hui les termes de "web-doc" et même celui de "transmédia" sont déjà dépassés, le champ des contenus interactifs reste à explorer et à inventer. En 2014, l'espace "Sunny Lab" quitte l'étage de l'Encan, plus confidentiel pour entrer de plein pied au coeur du marché au rez-de-chaussée. Cette relocalisation, loin d'être uniquement symbolique, reflète la place, de plus en plus stratégique, de ce "genre" hybride et protéiforme qui sera décrypté autour de démonstrations, d'installations comme au sein d'ateliers.

Sunny Side of The Doc, 25e ! Quelque 2000 professionnels de 60 pays ont convergé dès lundi 23 juin 2014 vers La Rochelle pour participer, jusqu'à vendredi à cette édition anniversaire. On compte pour la première fois la participation de télévisions d'Afrique du Sud, de Russie et du Vietnam ainsi qu'un premier partenariat avec la télé du prestigieux magazine National Géographic.

"Grand écran" pour le grand public : en marge du marché qui est réservé aux professionnels, un programme de 18 projections gratuites, à découvrir en cliquant ici, est proposé, de jour à la médiathèque Michel Crépeau et le soir le soir au cinéma CRG Dragon avec des films en avant-premières.

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A La Rochelle, c'est en 1934 que la course dite "des 3 Sports" a été disputée pour la première fois. Le Triathlon Club rochelais perpétue cette tradition et depuis l'an dernier, la compétition se déroule au coeur historique de la ville, "entre les deux tours" autour du Vieux port. En 2014, 80 ans après la première édition, 1000 triathlètes se dépasseront ce week-end en combinant les trois sports de cette discipline exigeante : course à pied, natation et vélo.
Samedi 14 juin 2014, le "Triathlon Découverte", très populaire, permet au plus grand nombre de concourir sur des courtes distances. En 2013, 400 individuels, 124 femmes pour l'épreuve féminine ainsi que 84 équipes de 3 relayeurs pour le Challenge Entreprises ont participé à cette journée "grand public".

Haut niveau, dimanche 15 juin 2014 : La Rochelle accueille une nouvelle fois les 30 meilleures équipes féminines et masculines pour l'une des quatre étapes du Championnat de France des Clubs de 2e division Nationale à l'issue duquel les meilleur(e)s monteront en Elite ! Le public suivra avec attention les Rochelaises, actuellement à la 3e place, elles ont les capacités pour l'emporter à domicile !
Le même jour, quelque 200 enfants sont attendus au Championnat Régional des jeunes.
Egalement au programme dimanche, la course Open qui affiche complet réunira 300 triathlètes parmi lesquels les meilleurs spécialistes de la région.

Inscriptions de dernière minute : si la course Open est complète, il est possible de s'inscrire sur place pour les épreuves du samedi. Il faut juste présenter un certificat médical attestant de votre aptitude à pratiquer cette compétition, un maillot, un vélo et ses baskets !!! Plus d'info sur larochelle-triathlon.fr.

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Une soirée pour pour les célibataires entre speed-dating, buffet et discothèque, samedi 14 juin 2014 à Châtelaillon-Plage. Shopping, tendances, "en promo". clubbing. Hôtels, balades, thalasso : destination week-end et vacances. (fils d'infos partenaires & annonceurs ; et rédaction ubacto).

Mobilisation et appel aux nouveaux donneurs, samedi 14 juin 2014 à Rochefort dans le cadre de la Journée mondiale du don du sang.

Outdoor à La Rochelle : la 3e édition d'Arbre en fête dans le parc Charruyer est couplée, samedi 14 et dimanche 15 juin avec les Rencontres nationales des arboriculteurs et le Championnat des grimpeurs-élagueurs.

Dans l'agenda, vendredi 13 et samedi 14 juin 2014 à La Rochelle : Madame Marguerite du T2T au café-théâtre l'Azile et "A round", un spectacle entre boxe, lecture, impro et musique sur le ring installé à l'Horizon à La Pallice.
Au programme de la Croisière des Escales documentaires à la médiathèque de La Rochelle, samedi 14 juin à 15h30 "Les voix d'El Sayed", un film accessible aux personnes sourdes et malentendantes.
Wilhelm Bronner, expositions au mois de juin 2014 à La Rochelle et Saint Martin de Ré. Exposition collective de gravure chez Ultimatum à La Rochelle - Mireuil, vernissage, vendredi 13 juin 2014 à partir de 18h30.

Temps fort à Aytré, samedi 14 et dimanche 15 juin 2014, la foire écologique Prairial fête ses 40 ans, happy B'Day ! - (Ven, 13 Jun 2014) - lire et plus ...

A l'invitation de la Maison de la Communication de La Rochelle, Dominique Wolton, fondateur de l'Institut des sciences de la communication du CNRS ainsi que de la revue "Hermès", auteur de nombreux ouvrages de références, donnera une conférence sur le thème de "la communication, enjeu politique majeur du XXIe siècle".
Ce rendez-vous public fait partie du programme de la première édition d'AROME, les Ateliers de la médiation organisés à La Rochelle du jeudi 29 mai au dimanche 1er juin 2014. Destinés aux médiateurs qui souhaitent perfectionner leur pratique, ils sont initiés et animés par les professionnels de la Maison de la Communication. Formateur, médiateur, coach, consultant ou spécialiste des médias numériques, les sept associés mettent leurs expertises et expériences aussi bien au service d'entreprises, d'organisations que d'individus.
Conférence, sur réservation, samedi 31 mai 2014 à 18h à l'Hôtel Mercure de La Rochelle, quai Louis Prunier, face à l'Aquarium et au Bassin des chalutiers : inscription en ligne sur le site de la "MDC" en cliquant ici. Participation : 15€ et réduit 8€, possibilité de poursuivre avec un dîner sur le France 1.

Un orateur passionné et passionnant : si son débit est rapide, Dominique Wolton exprime ses idées avec une grande clarté. Au coeur de ses travaux de recherche et de ses réflexions : la démocratie et la communication. Il aborde ces sujets qui le passionnent sous un angle politique et humaniste qu'il oppose à une vision technique et économique.

"Informer n'est pas communiquer". Dans cet essai de 2009 dont le titre était déjà un constat, Wolton affirmait : "L'enjeu est moins de partager ce que l'on a en commun que d'apprendre à gérer les différences qui nous séparent". Il explique qu'avant d'arriver à se comprendre, il faut d'abord découvrir l'incommunication, puis négocier avec l'autre pour arriver à cohabiter. Cette séquence est la même, dit-il, que pour la démocratie précisant qu'il n'y a pas de démocratie sans communication puisque que les deux présupposent l'égalité ainsi que la liberté de conscience, d'expression et d'accès à l'information.

L'information et la communication étaient des valeurs d'émancipation : pendant longtemps, rappelle-t-il, il y avait peu de messages adressés à peu de personnes au sein de groupes homogènes. Aujourd'hui, il a y plus d'informations diffusées à un grand nombre d'individus. Cette large audience audience hétérogène oppose une résistance. Mais, précise-t-il, si l'information ne crée plus la communication, les deux restent très liées.
Les T.I.C, technologies de l'information et de la communication ont surtout modifié la vitesse de propagation de l'information. Le dernier krach boursier, par exemple, a été connu instantanément dans le monde entier. Mais pour Wolton, si notre société adore les outils numériques, au-delà des machines, tuyaux et techniques, d'un bout à l'autre, il y a simplement l'homme. D'ailleurs dit-il, pour communiquer, le téléphone portable fonctionne mieux que l'ordinateur parce qu'il permet de se parler.

A propos de la "bonne" communication politique, le sociologue rappelle que le monde change moins vite que les technologies et que par ailleurs les mutations de nos sociétés ne suivent pas le rythme des discours. Il s'intéresse à la relation entre l'action politique et la vitesse. Il estime par exemple que les élections, aujourd'hui trop rapprochées, ne laissent plus le temps de bien expliquer ce qu'on peut faire et ne pas faire dans un temps donné. Ce qui le conduit à se demander si les hommes et femmes politiques ne devraient pas se révolter, reprendre la main pour maîtriser leur temps.

Quelle info ? Si les citoyens se méfient encore plus de la communication, souvent assimilée à la manipulation, un sondage récent mettait en évidence la défiance toujours plus grande des Français à l'égard des médias. Pour Dominique Wolton, qui s'exprimait sur cette étude en début d'année 2014, elle reflète la saturation face à la croissance exponentielle du volume d'information et la multiplication des canaux de diffusion.
Pour lui, au-delà des moyens techniques extraordinaires dont nous disposons, il important au XXIe siècle, de réinventer les métiers du journalisme. Rappelant que la presse n'est pas le 4e pouvoir mais qu'elle doit être un contre-pouvoir, il précise qu'aujourd'hui les professionnels travaillent trop vite, en général sur les mêmes sujets, sous l'angle du sensationnel et sur une courte durée au détriment du sens et du fond.

Selon Wolton... "L'enjeu de la communication n'est pas de partager mais de cohabiter". "On rêve du même et on tombe sur l'autre". "La communication n'est ni de l'information, ni une médiation". Les analyses et-ou points de vue de Wolton interpellent et sont matière à réflexion.
"La question de la communication pour le XXIe siècle, c'est la question de la paix et de la guerre" : ce constat, au coeur du sujet de la conférence du 31 mai 2014 prend une dimension particulière au regard de l'actualité politique récente. En effet, la semaine dernière, dimanche 25 mai 2014, le Front National est arrivé en tête des élections euroépennes en France. Dans ce contexte, venir écouter le point de vue d'un analyste aussi éclairé que Dominique Wolton apportera sûrement des éclairages utilement démocratiques !

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