Après Rochefort et La Rochelle où son escale s'est prolongée au port de La Pallice à cause d'une panne moteur, la frégate l'Hermione a pu reprendre le fil écourté de ses essais en mer. Le voilier, un robuste trois mâts de plus de 65 mètres de long a ensuite mis le cap sur Bordeaux. Remontant l'estuaire de la Gironde, l'Hermione est arrivée à hauteur de Pauillac, mardi 7 octobre 2014 vers 16h et devrait passer sous le pont Chaban-Delmas vers 19h pour rejoindre, accueillie par une parade nautique et en musique, le ponton d'honneur du quai Richelieu au Port de la Lune.
Un lien historique avec la cité bordelaise : si la ville de Rochefort est intimement liée à la construction à l'identique de l'Hermione, c'est bien à Bordeaux qu'a débuté l'aventure américaine de Gilbert du Motier. En effet, c'est du port bordelais qu'est partie en 1777 la Victoire. Le marquis de La Fayette avait, dit-on, rejoint plus discrètement, pour éviter les Anglais, ce navire marchand à Pauillac pour mettre le cap pour sa première traversée en direction de l'Amérique. Puis en 1780, lors d'un autre voyage,c'est à bord de l'Hermione qu'il était parti retrouver les insurgés américains en lutte pour leur indépendance.

Autour de la venue de l'Hermione à Bordeaux du 7 au 13 octobre 20014
Visites ouvertes au public à Bordeaux : celles des vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 octobre affichent complets puisque les 10 000 billets disponibles ont été vendues en trois jours, dès leur mise en vente au mois de mai 2014 ! Face à ce succès, l'escale a été rallongée ce qui permet de proposer de nouveaux créneaux horaires, sur place, sans réservation, mercredi 8 et jeudi 9 octobre 2014 de 10h à 17h au prix de 5€. Ceci, bien entendu, dans la limite de des capacités d'accueil de la frégate, c'est-à-dire au rythme, quand même, de 400 visiteurs par heure.
Conférence au musée d'Aquitaine, vendredi 10 octobre 2014 à 10h : avec Emmanuel de Fontainieu, directeur de la Corderie Royale de Rochefort et élu de la ville de La Rochelle. À ses côtés, deux personnalités de l'association Hermione-La Fayette : son président, Benedict Donnelly ainsi que  Guy Gautreau, ancien enseignant, délégué et conférencier attitré du projet.
Au village de l'Hermione le long des quais du mercredi 8 au dimanche 12 octobre 2014 : des animations, en particulier de construction de petits bateaux en bois et de noeuds marins pour les enfants avec le Chantier de Tramasset. Grâce aux associations Scénistoric & Fort Rainbow, Bordelais et visiteurs feront un voyage dans le temps jusqu'en 1780. Dans le cadre d'une reconstitution historique en costumes, grâce aux marquis, marins, personnes de qualité, militaires, femmes du monde sans oublier les indiens Abenaki et Hurons, les quais retrouveront l'atmosphère du 18e siècle. Des embarquements seront proposés pour apprécier la silhouette de l'Hermione "vue de l'eau". Samedi 11 octobre 2014 à 17h, le maire de Bordeaux, Alain Juppé inaugurera le ponton La Fayette aux côtés d'un représentant de l'ambassade des États-Unis en France.

Éclairage en nocturne, chaque soir pendant son escale, Éric Le Collen et Jeff Brad de Cirrus Productions l'Hermione procèderont à partir de 20h à la mise en lumière de l'Hermione. Audio Pro, prestataire bordelais sera aux manettes avec les concepteurs. Les deux entreprises avaient déjà travaillé ensemble lors de la première mise à l'eau de l'Hermione, début juillet 2012 à Rochefort. En mer après l'escale bordelaise, l'équipage de près de 80 personnes poursuivra les essais de navigation pour préparer leur grand voyage transatlantique qui les mènera pendant cinq mois, sur les traces de La Fayette. Le départ, de Rochefort est prévu pour le mois d'avril 2015 et comportera une dizaine d'escales dans les ports emblématiques de la côte Est des États-Unis.

Départ : lundi 13 octobre à 10h30, l'Hermione quittera son ponton d'escale bordelais et la frégate repassera à 11h du matin sous le pont Chaban-Delmas.

Après l'Hermione à Rochefort...
Le départ de l'Hermione pour ses essais puis sa longue absence pour son grand voyage du printemps 2015, laisse un grand vide. Des milliers de visiteurs ont assisté et pour certains, ont suivi au fil des mois et des dix-sept années, la reconstruction à l'identique du bateau d'origine. Seules concessions : le respects des contraintes règlementaires actuelles liées à la sécurité et la navigabilité, ce qui explique notamment l'obligation d'embarquer des moteurs. À côté de la Corderie Royale, le chantier hors du commun de l'Hermione a constitué l'attraction touristique majeure de Rochefort-sur-Mer à la façon d'un musée en mouvement, vivant et toujours en évolution. Entre 1997 et 2014, le public très nombreux a pu découvrir en situation, les étapes de la (re)construction ainsi que les savoir-faire perpétués et-ou retrouvés des charpentiers de marine, forgerons, gréeurs, calfats, voiliers...
Déjà, depuis la fin du mois de septembre 2014, l'association Hermione-Lafayette propose, sur le quai, un accueil en accès libre au PC navigation de L'Hermione's café, tous les après-midis de 14h à 17h30. ainsi qu'un programme d'ateliers de dessins "carnet de bord", de chants marins et météo marine. À suivre...

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Festival à la Rochelle : Jazz entre les deux tours sous la dissection artistique de Didier Lockwood jusqu'au samedi 11 octobre 2014. - (Mar, 07 Oct 2014) - lire et plus ...

Mercredi 2 juillet 2014 à La Rochelle : 2 et 1 et 100% gratuit ! C'est le cadeau qu'offrent aux festivaliers comme aux Rochelais, La Sirène et le Festival international du film de La Rochelle.
A l'affiche de cette soirée : ouverture à 20h avec la projection du film documentaire de 2012 de 90' de Jacques Losay "The Silent Killer" dans la salle du cap transformé en cinéma, avec de vraies places assises. Le réalisateur, proche des victimes, retrace les multiples rebondissements, les fausses pistes, les mensonges et manipulations de l'affaire du Bugaled Breizh. Le 15 janvier 2004, ce chalutier breton avait mystérieusement disparu, en moins de deux minutes, au large de la Cornouaille britannique, entraînant la mort de ses cinq marins...

Entracte : après la projection, rendez-vous au club pour échanger avec le réalisateur Jacques Losay autour d'un verre de l'amitié, le temps que le Cap retrouve sa configuration "concert debout".

A 22h 15, place au Celtic Social Club : soutenue par La Sirène, ce collectif qui réunit des têtes d'affiche reconnues a fait de La Rochelle sa base arrière et de la salle des musiques actuelles son lieu de création et d'enregistrement. En sortie de sa résidence de travail scénique, avant de livrer LA création qui marquera, le 18 juillet 2014, le festival icônique des Vieilles Charrues en Bretagne, The Celtic Social Club réserve au public rochelais Rochelle la primeur d'une avant première ! Après Carhaix, une tournée est annoncée pour 2015.

Pour "The Celtic Social Club", son premier opus éponyme, le collectif a convié quelques grands guest vocaux comme Winston Mc Anuff, le rappeur new-yorkais d'origines irlandaises I.C. Will, la chanteuse folk Colline Hill et quelques autres, non des moindres. Fraîchement sorti, le 18 juin 2014 chez Keltia Musique, il marque en 11 titres l'entrée de la musique traditionnelle celte dans le 21e siècle. Grâce aux talents conjugués de sept musiciens chevronnés aux parcours singuliers, en s'aventurant sur des terres rock, reggae, dub, pop et hip-hop, The Celtic Social Club fait bien plus que re-visiter le genre, il en invente un nouveau. Bien entendu, la matière première du groupe est celle des vieilles mélodies de Bretagne, d'Irlande, d'Écosse et d'Asturie mais l'esprit est bien celui du rock'n roll, faisant ainsi exploser les frontières stylistiques.

A l'origine du projet, inspiré par l'esprit "New Orleans Social Club" et "Buena Vista Social Club", Manu Masko, a embarqué Jean-Pierre Riou et Mathieu Péquériau, ses acolytes de Red Cardell,, emblématique groupe de rock breton. Il a convaincu quelques pointures de les rejoindre : Jimme O'Neill, l'exceptionnelle voix des Silencers ; le bassiste Richard Puaud et deux instrumentistes virtuoses. Ronan Le Bars qui maîtrise uilleann pipe et flûte ainsi que le violoniste Pierre Stephan. Ensemble, ils démontrent que la world music, ici, n'est pas une posture mais le carburant avec lequel ils impulsent à cette création, une formidable énergie.
La recette de cette alchimie ? La maîtrise aussi bien des codes traditionnels que d'une palette de sons définitivement actuels que chacun a longtemps forgé avant de les assembler. La présentation officielle précise : "Dans le chaudron en fusion, on ose tous les carambolages. Gwerz, hip-hop, balades, gigue, rock, reggae, dub, texte français... Le résultat est renversant de cohérence. Cette musique jubilatoire coule avec naturel, comme si tout était d'une évidente simplicité."

Before : mardi 1er juillet à 18h30, rendez-vous à l'Espace culturel Leclerc de Lagord, juste à côté de La Rochelle pour un show-case avec The Celtic Social Club.

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"Happy !" Heureux comme Yves Jeanneau qui a créé le Sunny Side of The Doc, marché international du film documentaire en 1990 à Marseille. Relocalisé en 2006 à La Rochelle, le succès de cet événement professionnel, aujourd'hui unique au monde, était pourtant, selon son fondateur, improbable lors de sa création. Si elle le surprend toujours, cette réussite ne doit pourtant rien au hasard. Elle reflète l'aboutissement d'une intuition, d'un investissement au long cours ainsi que la capacité d'Yves Jeanneau et son équipe à anticiper les évolutions du marché.

La première était de parier sur un genre alors très confidentiel, surtout télévisuel et réservé aux insomniaques. Qui aurait pensé, il y a plus de vingt ans, que certains films documentaires feraient un carton auprès du grand public dans les salles de cinéma, le plus récent étant "Sur le chemin de l'école" de Pascal Plisson. Présenté en avant-première au Sunny Side 2013, il a séduit depuis plus d'un million de spectateurs !

L'internationalisation : en s'ouvrant très tôt sur le monde, d'abord en France, puis avec les rencontres organisées en Amérique latine et la création de l'Asian Side of the Doc, Sunny Side a pris un temps d'avance. Résultat : il s'est imposé comme un acteur incontournable dans le domaine de la coproduction internationale qui booste aujourd'hui le marché documentaire.

La Chine : déjà tourné vers l'Asie, très vite, le "SSD" a tissé des liens forts avec l'empire du milieu. Ces relations se sont intensifiées ces dernières années. En 2012 à La Rochelle, le Sunny Side lui avait consacré un cycle thématique de projections publiques ainsi que deux forums professionnels. En 2013, il avait accueilli une impressionnante délégation chinoise.
Au mois de mars 2014, l'Asian Side of The Doc s'est tenu à Chengdu, la capitale du Sichuan. Mardi 24 juin 2014, une réception, à l'invitation de la Communauté d'Agglomération rochelaise, a réuni les délégataires des chaînes de télévision ainsi que les producteurs chinois, venus à nouveau en nombre cette année. Parmi les personnalités chinoises, on note la présence, très remarquée, de Li Li, la jeune vice-présidente de Youku Tudou. Présentée comme l'équivalent chinois de Youtube, cette plateforme va beaucoup plus loin que la simple diffusion de vidéos. En effet, cette chaîne de télévision sur internet produit ses propres programmes et elle s'intéresse de plus en plus au documentaire.

Nouveaux modes de narration : en 2007, le Sunny Side proposait déjà un forum sur "futur de la télévision". Jacques Bensimon, aujourd'hui disparu, président d'honneur de cette édition prévoyait l'émergence de nouvelles formes d'écriture, citant l'exemple des "Lettres d'Irak", une petite réalisation de 5mn proche du diaporama à l'impact émotionnel très fort pour une très grande économie de moyens.
Depuis, le SSD a créé "Sunny Lab" qui est défini à la fois comme un observatoire et un accélérateur dédié aux nouveaux langages audiovisuels. Si aujourd'hui les termes de "web-doc" et même celui de "transmédia" sont déjà dépassés, le champ des contenus interactifs reste à explorer et à inventer. En 2014, l'espace "Sunny Lab" quitte l'étage de l'Encan, plus confidentiel pour entrer de plein pied au coeur du marché au rez-de-chaussée. Cette relocalisation, loin d'être uniquement symbolique, reflète la place, de plus en plus stratégique, de ce "genre" hybride et protéiforme qui sera décrypté autour de démonstrations, d'installations comme au sein d'ateliers.

Sunny Side of The Doc, 25e ! Quelque 2000 professionnels de 60 pays ont convergé dès lundi 23 juin 2014 vers La Rochelle pour participer, jusqu'à vendredi à cette édition anniversaire. On compte pour la première fois la participation de télévisions d'Afrique du Sud, de Russie et du Vietnam ainsi qu'un premier partenariat avec la télé du prestigieux magazine National Géographic.

"Grand écran" pour le grand public : en marge du marché qui est réservé aux professionnels, un programme de 18 projections gratuites, à découvrir en cliquant ici, est proposé, de jour à la médiathèque Michel Crépeau et le soir le soir au cinéma CRG Dragon avec des films en avant-premières.

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A l'invitation de la Maison de la Communication de La Rochelle, Dominique Wolton, fondateur de l'Institut des sciences de la communication du CNRS ainsi que de la revue "Hermès", auteur de nombreux ouvrages de références, donnera une conférence sur le thème de "la communication, enjeu politique majeur du XXIe siècle".
Ce rendez-vous public fait partie du programme de la première édition d'AROME, les Ateliers de la médiation organisés à La Rochelle du jeudi 29 mai au dimanche 1er juin 2014. Destinés aux médiateurs qui souhaitent perfectionner leur pratique, ils sont initiés et animés par les professionnels de la Maison de la Communication. Formateur, médiateur, coach, consultant ou spécialiste des médias numériques, les sept associés mettent leurs expertises et expériences aussi bien au service d'entreprises, d'organisations que d'individus.
Conférence, sur réservation, samedi 31 mai 2014 à 18h à l'Hôtel Mercure de La Rochelle, quai Louis Prunier, face à l'Aquarium et au Bassin des chalutiers : inscription en ligne sur le site de la "MDC" en cliquant ici. Participation : 15€ et réduit 8€, possibilité de poursuivre avec un dîner sur le France 1.

Un orateur passionné et passionnant : si son débit est rapide, Dominique Wolton exprime ses idées avec une grande clarté. Au coeur de ses travaux de recherche et de ses réflexions : la démocratie et la communication. Il aborde ces sujets qui le passionnent sous un angle politique et humaniste qu'il oppose à une vision technique et économique.

"Informer n'est pas communiquer". Dans cet essai de 2009 dont le titre était déjà un constat, Wolton affirmait : "L'enjeu est moins de partager ce que l'on a en commun que d'apprendre à gérer les différences qui nous séparent". Il explique qu'avant d'arriver à se comprendre, il faut d'abord découvrir l'incommunication, puis négocier avec l'autre pour arriver à cohabiter. Cette séquence est la même, dit-il, que pour la démocratie précisant qu'il n'y a pas de démocratie sans communication puisque que les deux présupposent l'égalité ainsi que la liberté de conscience, d'expression et d'accès à l'information.

L'information et la communication étaient des valeurs d'émancipation : pendant longtemps, rappelle-t-il, il y avait peu de messages adressés à peu de personnes au sein de groupes homogènes. Aujourd'hui, il a y plus d'informations diffusées à un grand nombre d'individus. Cette large audience audience hétérogène oppose une résistance. Mais, précise-t-il, si l'information ne crée plus la communication, les deux restent très liées.
Les T.I.C, technologies de l'information et de la communication ont surtout modifié la vitesse de propagation de l'information. Le dernier krach boursier, par exemple, a été connu instantanément dans le monde entier. Mais pour Wolton, si notre société adore les outils numériques, au-delà des machines, tuyaux et techniques, d'un bout à l'autre, il y a simplement l'homme. D'ailleurs dit-il, pour communiquer, le téléphone portable fonctionne mieux que l'ordinateur parce qu'il permet de se parler.

A propos de la "bonne" communication politique, le sociologue rappelle que le monde change moins vite que les technologies et que par ailleurs les mutations de nos sociétés ne suivent pas le rythme des discours. Il s'intéresse à la relation entre l'action politique et la vitesse. Il estime par exemple que les élections, aujourd'hui trop rapprochées, ne laissent plus le temps de bien expliquer ce qu'on peut faire et ne pas faire dans un temps donné. Ce qui le conduit à se demander si les hommes et femmes politiques ne devraient pas se révolter, reprendre la main pour maîtriser leur temps.

Quelle info ? Si les citoyens se méfient encore plus de la communication, souvent assimilée à la manipulation, un sondage récent mettait en évidence la défiance toujours plus grande des Français à l'égard des médias. Pour Dominique Wolton, qui s'exprimait sur cette étude en début d'année 2014, elle reflète la saturation face à la croissance exponentielle du volume d'information et la multiplication des canaux de diffusion.
Pour lui, au-delà des moyens techniques extraordinaires dont nous disposons, il important au XXIe siècle, de réinventer les métiers du journalisme. Rappelant que la presse n'est pas le 4e pouvoir mais qu'elle doit être un contre-pouvoir, il précise qu'aujourd'hui les professionnels travaillent trop vite, en général sur les mêmes sujets, sous l'angle du sensationnel et sur une courte durée au détriment du sens et du fond.

Selon Wolton... "L'enjeu de la communication n'est pas de partager mais de cohabiter". "On rêve du même et on tombe sur l'autre". "La communication n'est ni de l'information, ni une médiation". Les analyses et-ou points de vue de Wolton interpellent et sont matière à réflexion.
"La question de la communication pour le XXIe siècle, c'est la question de la paix et de la guerre" : ce constat, au coeur du sujet de la conférence du 31 mai 2014 prend une dimension particulière au regard de l'actualité politique récente. En effet, la semaine dernière, dimanche 25 mai 2014, le Front National est arrivé en tête des élections euroépennes en France. Dans ce contexte, venir écouter le point de vue d'un analyste aussi éclairé que Dominique Wolton apportera sûrement des éclairages utilement démocratiques !

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