bonjour à tous.

lors de cette fete de l'aïd chaque famille sacrifice un mouton, le prépare et le partage avec leurs proches tout au long des 3 jours que dure la fête.

Aujourd'hui, dimanche (premier jour de la semaine en Mauritanie) les Maritaniens reviennent de leur long week end festif. Nous allons à la rencontre de l'association WEO, pour laquelle nous apportons essentiellement des tissus et de la mercerie.
Weo est engagée dans l'émancipation des femmes au travers de formations en couture et de la mise en place de créations originales dans une démarche de commerce équitable.
Nous sommes en mesure de livrer le matériel attendu par WEo et d'interviewer les responsables pour notre film.

L'association Bokar Santra utilisera ces images pour réaliser un film de sensibilisaion utile à la communication de WEO.

Notre escale à Nouakchott est aussi l'occasion de réparer le pare-brise de notre camionette, suite à une rencontre percutante avec un dromadaire. Les aléas de la route n'ont heureusement eu aucune incidence grave pour nous
et cela nous a appris une chose essentielle : méfiance de ces dromadaires qui ne respectent pas les passages pour piétons...
cela étant dit, notre route entre Sud Maroc et Mauritanie s'est somme toute bien déroulée : nous n'avons passé qu'une heure à la frontière marocaine. nous avons eu un baptême du "no man's land" pour la majeure partie de notre équipe (zone entre les frontières qui reflète les tensions entre les pays limitrophes) : terrain lunaire, partiellement déminé zone de non droit et en éternel pourparler entre marocains, mauritaniens, algériens et meme français!
pour l'heure cette zone tampon de 5 km est aussi le lieu des premières transactions de vendeurs de voitures (qui representent la majorité des personnes que nous rencontrons), avec quelques carcasses brulées lorsque les ventes n'ont pas abouties.
ce passage effectué nous débouchons enfin sur la frontière mauritanienne où cette fois nous avons patienté 4 heures (ce qui n'est pas si mal !) pour toutes les formalités de gendarmerie, police douane et assurances. ces pauses administratives sont le moment de
rencontres avec des routards atypiques, d'échanges de récits de route et de premiers contacts avec le marchandage : c'est un véritable exercice de style d'estomper notre étiquette de "toubab" et d'atténuer les demandes de back shish.

notre ambiance d'équipe est toujours au beau fixe, nous nous sommes installés dans une maison louée pour quelques jours afin de profiter sereinement de cette immersion dans la capitale avant un proche départ pour Atar aux portes du désert !