[ week-end 29-30/09 ]
Michel Drucker pour Tenue de soirée à La Rochelle !À lire aussi : à l'affiche ce week-end à Châtelaillon-Plage, La Rochelle, Esnandes en cliquant ici.
"Tenue de soirée" fait sa rentrée à La Rochelle et en direct sur France 2, samedi 29 septembre.
250 personnes mobilisées depuis une semaine. Une quinzaine de semi-remorques. Venues de toute la France, repérables grâce à leur badge en sautoir aux terrasses des cafés et des restaurants rochelais, les équipes confient être heureuses de se retrouver pour cette 2e saison de "Tenue de soirée". Le programme, rappelait Michel Drucker vendredi matin lors d'une rencontre au bar du Masqhôtel est une exception dans le paysage télévisuel français. C'est la seule grande émission de divertissement décentralisée et en direct. Le plateau est entièrement reconstitué, avec les mêmes exigences techniques qu'en studio, sous un chapiteau transparent qui permet d'avoir la sensation d'être vraiment au coeur de la ville. Décor rêvé pour cette première rochelaise : les tours de La Rochelle. Tenue de Soirée a dressé son chapiteau translucide sur le parking du Gabut qui s'ouvre sur l'entrée du Vieux Port. Vendredi soir, les invités ont patienté avant de s'installer dans les gradins pour suivre les quelques séquences qui sont enregistrées avant le direct. Michel Drucker n'est pas encore en costume de scène. Invitée d'honneur, Sylvie Vartan qui chantera en direct samedi, notamment en duo avec les Rita Mitsouko met en boîte deux chansons en quatre prises avec la complicité du public et d'une équipe technique qui réunit les meilleurs spécialistes de la télé. Place ensuite à la chorale des Chants de Marins et au groupe folklorique Les Étournias. Une prestation impossible à gérer en direct, l'enregistrement s'imposait pour installer sur la scène les quelque 130 chanteurs, danseurs et musiciens de la région !
Samedi à 20h50, c'est sur France 2 que les spectateurs ont rendez-vous avec La Rochelle pour cette soirée orchestrée par Michel Drucker en compagnie de Gad Elmaleh, l'invité "fil rouge" de l'édition. Dany Boon, Patrick Bruel, Arthur ou encore Maud Fontenoy qui connaît très bien la ville, le musicien Jean-Marc Desbois, la chorégraphe Régine Chopinot installée à La Rochelle... La distribution reflètera aussi bien l'actualité que les relations privilégiées que Michel Drucker a tissées en quarante-trois ans de carrière avec des générations d'artistes. Le journaliste a aussi confié à son ami Bernard Giraudeau qui a grandi entre les deux tours et sur les docks de La Pallice une caméra pour une visite guidée enregistrée il y a quelques semaines... Michel Drucker a des souvenirs rochelais : ses rencontres-interviews avec le clochard philosophe devant le Yachtman de Jacques Le Divellec à l'époque des tournées avec R.T.L. Son premier boulot à dix-sept avec des enfants difficiles sur les plages vendéennes. Avec des personnalités rochelaises : Michel Crépeau, pionnier de l'écologie urbaine ; Georges de Caunes, son premier patron... La Rochelle, une ville télégénique, une cité portuaire, le site rêvé pour faire oublier le temps d'une soirée que l'été est déjà derrière nous.
Michel Drucker, rencontre à La Rochelle, vendredi 28 septembre 2007
Michel Drucker, 65 ans le 12 septembre, 43 ans de carrière ! L'homme de télévision le plus apprécié par les Français, les artistes et les acteurs du monde politique et économique embarque ses confrères de la presse et des médias locaux pour une "histoire autobiographique de la télévision" au bar du Masqhôtel vendredi 28 septembre en fin de matinée. À lire en cliquant ici.
© photo : ubacto - Michel Drucker à La Rochelle, septembre 2007
Une santé de fer entretenue par une hygiène de vie rigoureuse. Huit heures de sport par semaine, pas de cigarettes ni d'alcool, une sphère personnelle protégée, la même femme depuis trente-six ans... Impératif pour suivre la cadence dans un métier où l'on ne s'arrête jamais. Avec Pascal Sevran, Michel Foucault, "Poivre" ou Leymergie, Michel Drucker est l'un des trois-quatre sexagénaires emblématiques du paysage audiovisuel français encore en exercice. Une longévité professionnelle rare dans le métier. Drucker confie avoir eut beaucoup de chance. "La seule chose qu'on nous demandait c'était de faire de bonnes émissions. Nous sommes les enfants du service public, pendant un peu plus de vingt ans, de 1965 à 1987 notre seul audimat était ce que les gens racontaient. La ménagère de moins de cinquante ans n'était pas encore née. Ensuite, la télé a changé et nos patrons sont devenus des publicitaires. Aujourd'hui, Arthur, Couet et toute cette génération est celle des "enfants de la télé", l'audimat ne leur pose pas de problème. Avec la multiplicité des chaînes, c'est à la fois plus facile et plus difficile d'être découvert par un patron de chaîne. C'est l'époque des animateurs "kleenex", interchangeables. Comme au foot, les carrières sont plus courtes, les animateurs gagnent très rapidement beaucoup d'argent, ils ont raison, ils en font gagner aux chaînes énormément. Moi, j'ai commencé à bien gagner ma vie à quarante-cinq ans. À cette époque, j'ai failli disparaître, mon patron m'a dit que j'étais hors-jeu, qu'il faudrait me relooker et former un jeune avant de laisser ma place. J'étais K.O debout ! Gérard Depardieu m'a dit d'appeler tout de suite Bouygues qui m'avait déjà approché et je suis parti chez T.F.1. Mais ma carrière s'est faite dans le public où j'ai déjà passé trente-sept ans sur quarante-trois à ce jour...".
Michel Drucker raconte, calmement, dessine une histoire de la télévision, ne cache pas que la télé-réalité n'est pas sa tasse de thé. Le 1er novembre sortira en librairie son premier livre de mémoires "Qu'est ce qu'on va faire de toi ?", une question souvent posée par son père au jeune homme qui a décidé de quitter les bancs de l'école à dix-sept ans. "J'avais deux solutions, explique Michel Drucker, l'écrire seul en prenant une année sabbatique. Attendre la retraite mais c'est un mot que je n'aime pas et je ne voulais pas d'un livre de fin de vie. J'ai donc décidé de travailler avec le journaliste Jean-François Kervéan, une journée par semaine pendant un an. J'ai raconté et j'ai écrit aussi. Nous sommes arrivés cet été à 500 pages que nous avons ensuite retravaillées pour arriver à une pagination moins lourde." Un premier opus qui revient sur son enfance, ses origines et ses années télé.
Réagir : contacter N.M - ubacto | Publié le : 29-Sep-2007 | page précédente
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