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La Rochelle - 22 octobre : la fête de l'arbre et le blocage de la gare SNCFLa Rochelle : retour sur l'actualité en images. La fête de l'arbre au Parc d'Orbigny. Le marché de la mer et la biodiversité marine à l'Aquarium. Le blocage de la gare SNCF. L'ouverture du Salon Déco de La Rochelle qui se tient jusqu'au lundi 25 octobre à l'Encan. La création du "Pôle d'excellence touristique La Rochelle - Grand Ouest officialisée au Musée Maritime. L'inauguration de la boutique de mobilier et décoration La Sarcelle et la soirée du 300e adhérent de l'association Commerce Rochelais à l'Hôtel de Ville : vendredi 22 octobre 2010, à la veille des vacances scolaire, la journée, a été marquée par de nombreux temps forts. Retour en images au parc d'Orbigny et à la gare SNCF. À suivre au jour le jour sur ubacto.com à la une et au fil de l'actualité : des idées pour les vacances de la Toussaint, les résultats du rugby Top 14, La Rochelle nautisme, économie, société, à l'affiche...
Inauguration, vendredi 22 octobre en fin de matinée au parc d'Orbigny du village installé au bout de allées du Mail pour la première "Fête de l'arbre ; performances dansées, installations artistiques, rencontres, banc d'huîtres avec le comité de quartier de la Genette, botanique sculpture, environnement... Les photos de l'inauguration de la fête de l'arbre 2010, cliquer ici.
Pas de relâche sur le front de la mobilisation sociale contre la réforme des retraites : depuis le déblocage des dépôts de carburant à La Rochelle La Pallice dans la nuit de mercredi 20 au jeudi 21 octobre, les militants qui tenaient le blocus depuis près d'une semaine ont décidé de passer à une forme de "guérilla sociale". À la façon des "Flash Mob", mobilisations "éclair" en vogue pour lesquelles les participants sont prévenus le plus souvent à la dernière minute du lieu de rendez-vous, ils devraient organiser différentes actions de courtes durées. Vendredi 22 octobre 2010, près de 300 syndicalistes, salariés et étudiants se retrouvés à la gare S.N.C.F de La Rochelle à 10h du matin pour bloquer les voies jusque vers 13h empêchant la circulation des trains. Les militants syndicaux ont dû négocier avec un dernier groupe d'étudiants qui n'avait pas envie de quitter les lieux pour finir de se disperser dans le calme et "libérer" les voyageurs qui attendaient depuis 10h57 le départ du T.G.V vers la gare Montparnasse. Cette action, ainsi que d'autres sur le réseau SNCF ont provoqué des retards sur différentes lignes. Photos à la fin du blocage de la gare de La Rochelle le 22-10-2010.
Pour les militants opposés à la réforme des retraites actée et votée "en accélérée" dans le nuit du vendredi 22 au samedi 23 octobre 2010 au Sénat, l'objectif est de maintenir la mobilisation et la pression sur le gouvernement. Il veulent en même temps préserver la côte de sympathie de la population à l'égard de leurs actions malgré les perturbations dans les transports et pour l'approvisionnement en gasoil et en essence qu'elles provoquent. Dans ce contexte, il semble que les syndicats jouent le rôle de "catalyseur". En première ligne, ils portent au nom de quelque 70% des citoyens qui, selon certaines sondages, les soutiennent l'opposition de la majorité des Français, non pas à la réforme des retraites que chacun sait indispensable mais à la décision de réformer par le rehaussement de l'âge de départ. Pour préserver la retraite par répartition "à la française", l'opposition et les partis de gauche proposent aujourd'hui des pistes de financement qu'ils estiment plus justes, basées sur la taxation des contribuables les plus riches et sur les bénéfices de "l'argent de l'argent".
Plus largement, nombreux sont celles et ceux qui pensent qu'il faudrait sûrement d'abord agir sur le travail, freiner les destructions et mettre en place les conditions de la reprise du marché de l'emploi avant de réformer les retraites. Après avoir financé pendant des décennies la retraite anticipée excluant les plus de 50 ans du marché du travail, été incapable de lutter contre le chômage des jeunes, laisser la course à la rentabilité de l'actionnaire détruire l'emploi industriel, le chantier est colossal. Dans ce contexte, chaque emploi étant précieux, il faudrait enfin "forçer" les banques, qui ont été soutenues par l'État à financer ou renforcer les trésoreries des entreprises, en particulier des plus petites qui restent encore aujourd'hui avec les salariés les principales victimes des conséquences de la crise financière. Et ne pas oublier également quand on fera les comptes du "coût économique" des grèves, blocages et mouvements sociaux d'intégrer aux totaux cette "dimension bancaire".
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© photo : ubacto - Gare SNCF La Rochelle - 22 octobre 2010
Photos, La Rochelle le 22 oct. 2010, Fête de l'arbre et blocage gare SNCF
Réagir : contacter N.M - ubacto.com | Publié le : 25-Oct-2010 | page précédente
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