Dimanche 7 juillet 2013 à la Rochelle, les cinéphiles trouveront de la fraîcheur dans les salles de cinéma pour la journée de clôture du 41e festival international du film de La Rochelle. Pas question pour les passionnés de passer à côté des derniers ou uniques passages des films qu'ils ne veulent rater sous aucun prétexte, par contre avec plus de 40 séances au programme jusqu'au bout de la nuit blanche... Il va falloir, une dernière fois, faire des choix.
On peut retenir par exemple : Nanouk en Ciné-concert avec Christine Ott à 11h à la salle bleue de La Coursice. (Re)voir "Zazie dans le métro" à 17h ou bien "Docteur Jerry et Mister Love" à 17h30 ou encore à 17h15 "Sept ans de réflexion" de Billy Wilder avec Marilyn Monroe, film-culte avec la célèbre scène de la jupe soulevée par la grille d'aération du métro avec en prélude une "peinture animée" de Georges Schwizgel... À 22h : "Cinéastes en correspondance", les neuf lettres filmées de José Luis Guerin à Jonas Mekas... Dimanche 7 juillet, le programme sur estival-larochelle.org.

La nuit blanche 2013 est placée sous le thème du train, source d'inspiration inépuisable pour le cinéma. Huis clos, rencontres, sensations, décor, suspense, émotions, voyages... Le train est un théâtre, une scène rêvée pour les auteurs et offre aux cinéastes des points de vue et des ambiances à l'infini. Pour la traditionnelle nuit de clôture, les amateurs sont invités à prendre leur billet en gare de "La Coursive" dans le train de nuit du festival du film. Pour ce voyage cinéphile, les quatre premiers films sont tous en noir et blanc, renforçant ainsi les effets dramatiques, la couleur arrivera, en même temps que le jour avec l'ultime séance de l'édition 2013, lundi 8 juillet à l'aube !
À 20h15 : "L'énigme du Chicago Express, un film de 1952 de Richard Fleischer. La veuve d'un gangster de Chicago prend le train de nuit, sous la protection de deux agents fédéraux pour rejoindre le tribunal de Los Angeles où elle doit témoigner...
À 22h15 : "Train de nuit", un film polonais de 1959 de Jerzy Kawalerowicz. Le hasard fait se croiser, dans un wagon-lit à destination de Varsovie, une jeune femme et un homme. Un meurtre et de la présence de l'assassin dans le train vont troubler leur voyage.
À 0h45, "Le Train" de 1964 de John Frankenheimer rend hommage en 2h14 aux cheminots français qui se sont opposés à l'occupant allemand. L'action débute à Paris au mois d'août 1944 alors que les Alliés font des avancées spectaculaires. Un officier allemand grand amateur d'art, dérobe une inestimable collection de tableaux français et les dissimule dans un train en direction de Berlin. Un membre de la Résistance décide alors de stopper le train, à n'importe quel prix, grandiose !
À 3h45, "Le Grand Attentat" de 1951 par l'américain Anthony Mann, connu pour avoir réalisé les premiers westerns pro-indiens. Le pitch : "En 1861, le détective John Kennedy est convaincu qu'un attentat se trame contre le président Lincoln qui se rend à Washington pour y prononcer son discours d'inauguration. Malgré l'incrédulité générale, il mène son enquête...".
À 5h15 : "Transamerica Express" : comme le jour qui se lèvera sur le vieux port de La Rochelle après cette ultime séance, ce film de 1976 d'Arthur Hiller est le seul en couleurs de cette nuit blanche. C'est aussi le premier à faire du train entre Los Angeles à Chicago, le lieu d'une rencontre amoureuse entre un jeune éditeur et la secrétaire historien d'art réputé... Le suspense n'est pas loin puisque le héros, tombé sous le charme, croit aussi avoir vu le corps d'un homme basculer dans le vide... Et pour mieux rester éveillé, l'humour est aussi au rendez-vous.
Petit déjeuner offert sur le vieux port aux cinéphiles qui sont allés jusqu'au bout de la nuit !

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Soirée speed-dating et clubbing, samedi 6 juillet à Châtelaillon-Plage pour les célibataires. Tendances et shopping. "En promo". Loisirs et sorties : agenda, au restaurant, clubbing. Tourisme et week-end à la Rochelle et Châtelaillon-Plage. (infos partenaires et annonceurs). - (Dim, 07 Jul 2013) - lire et plus ...

La Rochelle, jeudi 19 mai 2011 : "Gorgeous" ! Solaires, splendides, rayonnantes, exubérantes, intelligentes, militantes aussi, les actrices de "La Tournée" et le showman Roky ont pris la pause, hier, mercredi 18 mai place de Verdun avant de rejoindre le public pour une projection exceptionnelle, au CGR Olympia, du film de Mathieu Amalric qui a fait sensation au festival de Cannes l'an dernier en 2010. Mercredi, elles ont donné un cours d'effeuillage à une trentaine de femmes venues s'initier à l'art du déshabillage. Avec Roky Roulette, le sexy cow-boy du show, Mimi Le Meaux, Kitten on the Keys, Dirty Martini, Julie Atlas Muz et Evie Lovelle du "Cabaret New Burlesque" seront sur la scène de La Sirène à La Pallice. S'il reste quelques places pour ce soir, jeudi 19 mai, la soirée de vendredi, demain, affiche déjà complet ! Exceptionnellement, la nouvelle salle rochelaise des musiques actuelles et "debout" sera transformée en cabaret avec des places assises.

Vous avez dit "new burlesque"? Les artistes de ce spectacle décalé se produisent toutes en solo aux États-Unis. Fers de lance du renouveau du burlesque Outre-Atlantique et en Angleterre au milieu des années 90, leur aventure collective est née en France. Kitty Hartl, autrichienne, alors programmatrice du lieu Unique à Nantes les a rencontrées lors d'une grande convention à Los Angeles. Séduite, elle est la première à imaginer les réunir sur scène et leur propose de participer à l'Idéal festival nantais. Mathieu Amalric qui avait un projet cinématographie dans l'univers d'une tournée artistique a succombé à leurs charmes. Son film, dans lequel il interprète aussi le rôle du manager, a conquis le public au festival de Cannes en 2010. Il a aussi donné au "New burlesque" ses lettres de noblesse dans l'hexagone et de nombreux pays. Par contre, il n'est pas sorti en salle aux États-Unis où il a été uniquement programmé lors de festivals.

Ne pas confondre burlesque et strep-tease commercial : même si l'effeuillage est au coeur de tout numéro de burlesque, c'est un genre artistique à part entière, un spectacle et non un "service érotique tarifé". Le mouvement, même si cela peut étonner est aussi féministe. Le "new burlesque" pour marquer sa différence avec le genre originel "old school" rend hommage à deux époques. Celle des cabarets parisiens de la fin du 19e siècle et début 20e, on pense tout de suite à la grande Joséphine Baker. Les filles parlent aussi de Dixie Evans, une des égéries de l'âge d'or du burlesque américain des années 1940-1950 qui a lentement décliné avant de disparaître en même temps que les moeurs se sont libérés et que l'érotisme est arrivé sur les petits écrans télévisuels. Elles citent aussi, pêle-mêle, Shirley Temple, le music-hall, les claquettes, Brodway et Brigitte Bardot. Aujourd'hui, Catherine D'lisch, qui est toujours une icône du genre.

Le burlesque : ultra-fémininité et féminisme décomplexé ! Kitten of The Key, qui a fait ses classes de musicienne, plutôt classique à l'origine, découvre très jeune l'univers de Freddy Mercury et décide de devenir une "Elton John avec des seins !" Les artistes ont toutes un parcours différents, très personnel. Danseuse, musicienne, comédienne, artiste de cabaret ou de la scène expérimentale, actrice... Elles ont découvert dans le burlesque un mode d'expression libérateur. Loin de l'image d'Épinal de la femme-objet, les filles revendiquent une ré-appropiation de leurs corps féminins, qu'ils soient longilignes ou bien généreusement voluptueux, un droit à l'extravagance et à l'outrance.

So sexy : le secret de ces artistes ? L'amour de soi, le désir de se plaire, le sens aigu de la séduction partagée avec le public. Au-delà du "revival", c'est bien dans la sphère de la contre-culture anglo-saxone, sur les scènes underground et dans l'univers des nuits "queer" qu'est né le néo-burlesque. Aujourd'hui, le burlesque fait école, réveille la féminité de "mademoiselle et madame tout le monde" qui fréquente avec gourmandise les cours où l'on apprend à s'effeuiller, à sublimer un regard dans le prolongement du faux-cil et la silhouette dans celui du talon aiguille. À les voir si belles et rayonnantes, chaque femme posera, en sortant du show, un autre regard sur son corps et aura irrésistiblement envie de trouver les clés de son ultra-féminité ! Sexy ? Yes we can ! Pour soi-même, libérée du poids du pêché originel.

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Jeudi 1er octobre 2009 : "Anticiper la transmission", une réunion d'information à 18h à Lagord avec le club d'entreprises Lanimal'h ; et autres  actualités économiques de la semaine. À l'affiche en ce moment : France - Québec, grand match d'improvisation théâtrale à La Rochelle jeudi 1er octobre. Le 1er et vendredi 2 : humour en ouverture de la saison du Théâtre de la Coupe d'Or à Rochefort. Projections spéciales en Poitou-Charentes du 1er au 3 octobre suivies d'un débat pour la sortie en salle du film documentaire La vida loca du réalisateur Christian Poveda assassiné le 2 septembre 2009 au Salvador. Vendredi 2 octobre : la journée professionnelle des "Petites scènes" ouvre le festival régional des "Éclats chorégraphiques" au Moulin du Roc à Niort. Présentation de "Mémoires de la Scan : une aventure industrielle hors du commun", la nouvelle publication de Paroles de Rochelais à La Rochelle - Port-Neuf.

Rencontres entre célibataires samedi 3 octobre 2009 : l'agence M&Moi organise un "speed dating" à Châtelaillon-Plage suivi d'une soirée à la discothèque du Casino La Licorne. (liens partenaires et annonceurs)

Cinéma : à l'occasion de la sortie en salles cette semaine du film La vida loca, trois séances exceptionnelles sont à l'affiche en Poitou-Charentes pour rendre hommage à son réalisateur, Christian Poveda, assassiné le 2 septembre 2009 au Salvador. Coup de coeur du Sunny Side of The Doc en juin 2009 à La Rochelle où il avait été présenté en avant-première, ce documentaire exigeant avait demandé à son auteur un engagement total et une immersion de plusieurs mois au quotidien aux côtés du gang 18, une des deux grandes "maras" de Salvador, ces bandes rivales aux tatouages spectaculaires qui fonctionnent sur le modèle des gangs californiens des banlieues de Los Angeles. Son film témoigne de la violence extrême dont il a été le témoin. Ce tournage a mis le documentariste face à sa difficulté à garder une nécessaire distance avec son sujet, sans intervenir, sans s'attacher aux trop courtes vies de ces très jeunes gens sans avenir. Yves Jeanneau, producteur et fondateur de Sunny Side of The Doc sera présent lors des projections spéciales dans le réseau des cinémas C.G.R de la région : jeudi 1er octobre à Poitiers, vendredi 2 à La Rochelle aux Minimes et samedi 3 à Niort. Carole Solive, la productrice du film ; Emilio Maillé, réalisateur mexicain, et Alain Mingam, ancien photographe, très impliqué dans la préparation de la sortie de La Vida Loca en France, tous les deux amis de Christian Poveda seront également dans la salle et participeront au débat qui suivra chaque projection qui débutera à 20h. 

Le carnet d'adresses : restaurants, sorties, loisirs, shopping, thalasso, cours de cuisine, week-end... À La Rochelle et en Charente-Maritime. (liens partenaires et annonceurs)

Une journée professionnelle en ouverture des "Éclats chorégraphiques" avec les "Petites scènes ouvertes", vendredi 2 octobre à partir de 14h au Moulin du Roc à Niort. Cette année, c'est la scène nationale niortaise, membre fondateur du réseau inter-régional de diffusion chorégraphique qui présente des extraits de pièces ou des pièces courtes devant un public de professionnels et futurs diffuseurs. Cinq compagnies sont invitées pour cette édition 2009.  Un temps d'échange entre les artistes et les professionnels, moment fondateur pour les jeunes auteurs. Le réseau des "Petites scènes ouvertes" a permis depuis sa création en 2000 à La Rochelle de programmer plusieurs centaines de représentations de danse. En clôture de cette journée, la Cie Volubilis donnera un des ses étonnants "Apéros Volubiles". Plus d'infos sur le site des Éclats.


À suivre et à lire en ce moment sur ubacto : expositions et "ateliers ouverts".  Initiatives et rendez-vous économiques. De La Rochelle à Sainte-Marie de Ré : environnement et vie associative. Théâtre, improvisation, danse... À l'affiche ce week-end. - (Jeu, 01 Oct 2009) - lire et plus ...