Lors du Marathon de La Rochelle, fin novembre 2015, Julien Moreau s'était distinguait en courant deux fois la distance ! Ce jeune breton de vingt-sept ans avait ainsi débuté une série d'aventures sportives et humaines destinées à promouvoir l'environnement et à contribuer aux projets de l'O.N.G Naturevolution.
Dimanche dernier, 17 avril 2016, Julien a débuté un nouveau défi et pris le départ, du Mont Saint-Michel, d'un tour de Bretagne d'environ 70 jours, avec une arrivée prévue autour du 25 juin à Saint-Malo. Initialement, il avait prévu de le faire en courant, mais une tendinite au genou l'a amené à réviser son projet. Il va donc parcourir les 2000 kilomètres de son périple en marchant, un rythme plus lent, finalement peu-être plus en phase avec son propos. Selon les étapes, il ira dormir chez l'habitant ou il installera son bivouac d'un soir dans la nature, entre plage et falaises. Principalement le long du GR34, sur le chemin des douaniers, il prendra le temps de s'arrêter pour aller à la rencontre, dans 35 établissements scolaires, d'enfants et d'adolescents qu'il invitera à devenir acteurs de la protection de l'environnement. Il échangera sur les thèmes de l'océan et de l'impact de l'homme sur environnement. Il défendra une approche positive de l'écologie et un message optimiste avec comme objectif de motiver la jeune génération et de lui donner envie d'agir. Au cours des 35 conférences de son programme, il va rencontrer quelque 3000 écoliers, collégiens et lycéens avec qui il établira une feuille de route qu'il remettra ensuite aux députés.

Son #BZHtour a été remarqué par la Fondation Nicolas Hulot qui lui a attribué un "Coup de coeur 2016". Auteur également en 2015 du manifeste "Osons, plaidoyer d'un homme libre" qui a inspiré Julien Moreau, Nicolas Hulot soutient personnellement l'initiative du jeune Malouin. "Le chemin est plus important que le but. Julien Moreau ouvre un chemin celui de la créativité, de la conscience, de la solidarité. Au rythme providentiel de la marche, il veut dans son tour de Bretagne créer du lien et polliniser les consciences. Il sait qu'il ne changera pas le monde mais ne le regardera pas se défaire. Il est de ces petits ruisseaux qui font les grandes rivières . Puisse-t-il dans son sillage draîner l'énergie positive de la jeunesse.", dit-il dan une vidéo.

En images : le budget du #BZHtour est très serré puisque l'argent collecté est destiné à soutenir un projet environnemental et éducatif de Naturevolution. C'est pourquoi, plutôt que de mobiliser des moyens et surtout une équipe pour réaliser un documentaire, Julien a embarqué un caméra pour filmer son tour de Bretagne lui-même, en autonomie et en auto-production. Peut-être présentera-t-il un jour quelques images, par exemple en avant-première, au Festival du film d'Aventure de La Rochelle où il a réalisé son stage de fin d'études en 2015.
Sur VOD aventures : la plateforme de vidéo à la demande spécialisée propose une interview en libre accès et en deux parties sur le projet de Julien Moreau et sur sa vision de l'aventurier moderne. Selon lui, c'est un état d'esprit, celui des curieux qui se battent pour des valeurs justes. Au-delà de l'exploit, ils ont un rôle sociétal et de passeurs de messages. Ils doivent être inspirants et avoir la capacité à faire sortir d'autres personnes de leur zone de confort pour qu'elles passent, à leur tour, à l'action.

Après son tour de Bretagne, Julien Moreau s'est fixé d'autres objectifs et de nouveaux défis, toujours au bénéfice de Naturevolution. Réaliser une première qu'il a baptisée "the big swim" en parcourant à la nage les 60 kilomètres qui séparent l'île de Jersey et sa ville de Saint-Malo. Il s'attaquera ensuite à sa seconde tentative d'ascension du Mont Blanc. À suivre !

Sur le web julienmoreau.org, le site des "Adventures for Ju" au bénéfice du projet éducatif de Natuevolution dans le Makay, un des vingt-cinq hotspots de la biodiversité. Il y avait en lisière de ce massif préservé de Madagascar, deux écoles. Elles ont été détruites, la première par une tempête, l'autre par un incendie accidentel. Depuis, il n'y a plus de professeurs et seule une femme du village s'occupe des écoliers. L'objectif est de reconstruire l'école et de financer les postes de deux instituteurs. Au-delà de l'enseignement, le projet comprend la création d'un pôle fruits et légumes qui servirait à la fois à l'alimentation des enfants et, grâce à la vente de d'une partie de la production, à autofinancer l'école. Il est également nécessaire d'éduquer et de sensibiliser la population locale à son environnement pour qu'elle puisse le protéger.
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La tour de la Lanterne que l'on connaît également sous d'autres noms, en particulier celui de "Tour des quatre sergents" est aujourd'hui le dernier et l'unique phare médiéval qui se dresse encore le long du littoral atlantique. Érigée entre les 12e et 15e siècles, d'une hauteur est de 55 mètres, surmontée d'une flèche gothique octogonale, cette tour est un vestige des fortifications qui, avec les tours Saint-Nicolas et de la Chaîne, protégeaient le port de La Rochelle. Au Moyen-Âge, elle avait une fonction de phare et servait à désarmer les bateaux avant leur entrée dans le port. Dès le 16e siècle, elle fait office de prison en particulier pour les prêtres, puis les Vendéens et ensuite les Anglais ainsi que pour des condamnés de droit commun.

Ses murs portent l'empreinte de cette fonction grâce à une exceptionnelle "collection" de graffiti gravés au fil des siècles par les corsaires et les prisonniers. Classée monument historique en 1879, la Tour de la lanterne fait aujourd'hui partie du patrimoine du Centre des monuments nationaux qui gère l'ensemble des trois tours de La Rochelle.
La Tour de la Lanterne a fait l'objet d'une superbe restauration qui lui a permis de retrouver l'éclat de sa pierre blanche, de mettre en valeur ses graffiti et même d'apporter une touche de modernité à certaines gargouilles. La rénovation s'est achevée au mois de juin 2015 avec le démontage de ses impressionnants échafaudages. Depuis, elle est restée dans le noir.

Nouvelles variations lumineuses : la mise en lumière de la tour, selon les prescriptions des Monuments nationaux, a entièrement été financée et réalisée par le service de l'éclairage de la Ville de La Rochelle afin de mettre en valeur l'architecture ainsi que ses détails. La mise en oeuvre d'un dispositif 100% leds formé par 72 projecteurs très faiblement énergivores a permis de réduire sa consommation à 1500 kW/h contre 6 kW/h avant la rénovation. Si la lumière blanche sera le plus souvent de mise, le mécanisme s'appuie sur une combinaison de technologies LED, courant porteur et Wi-fi. Il permet de piloter, depuis la tour, différents scénarios, de jouer avec les couleurs, les mouvements, et les rythmes, toujours sans risquer de perturber la navigation maritime. On notera que quelques 200 heures ont été nécessaires pour la conception et les études techniques auxquelles il faut en ajouter 240 heures supplémentaires pour la main d'oeuvre jusqu'aux derniers réglages.

Pour la municipalité, cet éclairage s'inscrit dans un shéma directeur d'aménagement "lumière". Il contribue au travail de "re-qualification" du Vieux port engagé par l'équipe municipale avec des étapes qui ont fait polémique comme sa quasi-piétonnisation tout au long de l'année. L'éclairage de la tour entend participer à la création d'une identité nocturne à la fois dans une démarche environnementale et patrimoniale.

Les Rochelais et les visiteurs sont invités à assister à la mise en lumière inaugurale, mardi 1er mars 2016 à 18h30 depuis l'esplanade Saint-Jean d'Acre où un podium a été installé au pied de la tour de la Lanterne, à proximité de l'école de voile. Juste avant que le maire de La Rochelle, Jean-François Fountaine aux côtés d'élus, de Philippe Bélaval, président du Centre des monuments nationaux et de la conservatrice du CMN La Rochelle, Manon Hansemall ne donne le signal pour révéler l'éclairage au crépuscule, deux artistes évoqueront l'histoire du monument. Isabelle Autissier en fera le récit et le chanteur Jean-Marc Desbois interprètera "La mer m'a donné" de Georges Moustaki.

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Actuellement à La Rochelle dans le cadre d'un stage de fin d'études au sein de l'équipe du Festival du film d'aventure, Julien Moreau est un jeune Breton de vingt-six ans. Originaire de Saint-Malo, à la fois sportif et aventurier-voyageur, il entend donner du sens à ses passions en les mettant au service de l'homme et de l'environnement. "Le sport, dit-il, est un moyen de sublimer le voyage et de le transformer en aventure. Par exemple, quand j'ai traversé une partie de la chaîne himalayenne indienne en VTT, c'était sportif. Et, dans ce contexte de découverte et de dépassement de soi, cela m'a permis de vivre une aventure à part entière.".

Julien Moreau est déjà un "Centbornard", un "titre" qu'il a acquis à l'âge de vingt-cinq ans en courant les 100 kilomètres de Millau, épreuve française de référence sur cette distance à laquelle participent près de 3000 coureurs. Dimanche 29 novembre 2015 qui est également la date de la "Journée mondiale pour le climat, il va courir deux fois le Marathon de La Rochelle. La première au départ de la course officielle, puis il continuera pour faire un second parcours le long duquel les Rochelais seront invités à le suivre ou bien simplement à l'encourager. Ces "100 kilomètres de La Rochelle" marqueront aussi la première étape de son projet "Adventures for Ju" qui va comporter plusieurs volets. Au cours de l'année 2016, notre sérail-aventurier compte également devenir la première personne à nager de l'île de Jersey à Saint-Malo, réaliser l'ascension du Mont-Blanc en solo ou encore traverser la Bretagne en courant !

Son objectif est, à travers ces différents défis, de collecter 10 000€ pour l'O.N.G "Naturevolution" fondée par Evrard Wendenbaum, l'homme qui l'a inspiré. Il l'a rencontré lors du festival "Objectif Aventure" à Paris, à l'issue de la projection de son documentaire "China Jam". Je lui ai posé des questions sur son métier, raconte Julien. Puis, il m'a donné sa carte de visite sur laquelle il est écrit : "créateur d'aventure, réalisateur & explorateur " ! Ensuite j'ai découvert son TEDx sur internet. J'ai décidé d'inscrire mes pas dans les siens pour agir de façon concrète, en aventurier, en faveur de la protection de l'environnement.

J'ai rejoint l'équipe du Festival du Film d'Aventure de La Rochelle à la fois pour comprendre ce milieu et pour participer à la valorisation de leurs exploits. J'ai naturellement repris contact avec Evrard Wendenbaum qui entretient une relation particulière avec le festival rochelais où il présidera le jury de l'édition 2015 du festival. En 2010, il y avait présenté "Makay, le dernier Eden", film auto-produit qu'il avait réalisé sur sa première expédition dans ce massif encore inexploré mais déjà menacé du sud-ouest de Madagascar. En 2011 et 2012, une équipe pluridisciplinaire de scientifiques internationaux était repartie dans le Makay. Cette nouvelle expédition avait bénéficié d'un suivi exceptionnel avec un dispositif hors norme permettant de tourner en 3D relief, le film avait été projeté à La Rochelle en 2012. Et l'an dernier, en 2014, "China Jam, également auto-produit avait été doublement primé par le Grand prix de l'aventure et le Prix du public

Faire vivre une école malgache : selon les experts, rappelle Julien Moreau, on dénombre dans le monde 25 hotspots de la biodiversité qui sont des espaces naturels sauvages extrêmement riches. Par exemple, il y a autant d'espèces dans toute la Sibérie que dans 1 Km2 de la forêt de Bornéo. Le Makay à Madagascar est un de ces hotspots qu'il faut protéger. Il y a avait deux écoles en lisière du massif. Elles ont été détruites, la première par une tempête, l'autre par un incendie accidentel. Depuis, il n'y a plus de professeurs et seule une femme du village s'occupe des écoliers. L'objectif est de reconstruire l'école et de financer les postes de deux instituteurs. Au-delà de l'enseignement, le projet comprend la création d'un pôle fruits et légumes qui servirait à la fois à l'alimentation des enfants et, grâce à la vente de d'une partie de la production, à autofinancer l'école. Il est également nécessaire d'éduquer et de sensibiliser la population locale à son environnement pour qu'elle puisse le protéger.

Infos donateurs : fin 2015 et en 2016, "Ju" souhaite mobiliser le maximum de monde pour réaliser une grande levée de fonds pour Naturevolution. La collecte se fait via la plate-forme Helloasso et 100% des dons sont reversés à cette O.N.G reconnue d'utilité publique, ce qui permet de recevoir automatiquement le reçu de défiscalisation qui permet de déduire 66% de votre don de vos impôts, dans la limite des plafonds. Premier objectif dans le cadre du Marathon de La Rochelle : 2000 euros pour financer le salaire de 2 instituteurs malgache pendant un an.
Suivez "Adventures for Ju : sur Facebook ; en 140 caractères maximum sur Twitter ; en images sur Youtube et, bien entendu sur julienmoreau.org.
Mise à jour avril 2016 : poursuite de la collecte "Tour de Bretagne sur Helloasso

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Le Centre Intermondes de La Rochelle a été créé dans une démarche d'essaimage de la Maison des cultures du monde fondée à Paris en 1982. Destiné à être ouvert à toutes les formes de création, aux débats et aux rencontres, il avait été inauguré le 14 octobre 2004 en présence du sociologue Jean Duvignaud, ex-président de la "maison-mère" parisienne à l'initiative du projet rochelais. Disparu en 2007, il rappelait lors de l'inauguration : "La création commence quand elle rencontre d'autres créations". Le Centre Intermondes est présidé depuis sa création par l'historien Guy Martinière. La date de 2015 a été retenue pour marquer les 10 ans des résidences d'artistes, cet accueil ayant débuté quelques mois après l'ouverture du centre, en 2005.

Au programme des 10 ans au Centre Intermondes, jeudi 24 septembre 2015 à La Rochelle à partir de 17h
Au 11 bis de la rue des Augustins, c'est la "Maison Henri II" édifiée en 1555 pour le procureur du roi et seigneur de Champdeniers, Hugues de Pontard, qui accueille le Centre Intermondes. L'emblématique corps principal de cette demeure de style Renaissance est en fait une étroite galerie aux décors sculptés qui relie de part et d'autre du jardin, les deux ailes du bâtiment. Depuis dix ans, plus de 250 artistes, de toutes disciplines et originaires d'une cinquantaine de pays y ont été accueilli en résidence. Fidèles à l'esprit voulu par Jean Duvignaud, ils ont contribué à nouer des dialogues entre les cultures du monde, à tisser des liens et initier des échanges durables ouvrant aux Rochelais la singularité de leurs expressions artistiques. Depuis 2011, le Centre Intermondes accompagnent également des artistes locaux pour qu'ils puissent résider et exposer à l'étranger. La journée-anniversaire du 24 septembre 2015 donnera aussi l'occasion de présenter le catalogue rétrospectif des dix années de résidence d'artiste au Centre Intermondes.

10 ans de collaboration avec le Festival international du Film de La Rochelle : huit films à (re)voir en deux fois trois sessions.
- Partie 1 de 14h à 15h et de 17h30 à 18h30 : "Avenue de Moscou, Mireuil" de 2010, 5min de Valérie Mréjen et "Au pays des merveilles", un film de 1h01 de 2013 de Sarah Franco-Ferrer .
- Partie 2 de 15h15 à 16h15 et de 18h45 à 19h50 : "Mireuil La Rochelle, subjectif cinéma", 35min de 2009 de Pierre-Yves Borgeaud. Et deux films de 2011 d'Andrew Koetig : "Mireuilmeander", un 12min et "La Rochelle est une ville", un 15min.
- Partie 3 de 16h30 à 17h30 et de 20h à 21h : "L'éveil", un 10 min de 2008 de Laetitia Bourget ; "Atelier avec une jeunesse de Mireuil", 12mn de 2012 de Bertrand Bonello et "Le saphir de Saint-Louis", un 35mn de 2015 de José Luis Guerin.

"Bed Therapy" : performances d'Inez de Vega. Cette artiste australienne qui a fait ses études à Melbourne est en résidence à La Rochelle jusqu'au 13 octobre 2015. Avec ce projet qui explore la folie et le traumatisme, elle intervient dans l'espace public, invitant les passants à un temps de "thérapie de rue" dans un lit réconfortant rempli de peluches. En plus de sa performance du 24 septembre, sur réservation au 05 46 51 79 16, elle accueillera le public, tous les jours de 11h30 à 14h30 au Centre Intermondes pour une "séance" de 40 minutes, en anglais, avec interprétariat possible sur demande. Par ailleurs, Inez de Vega conduira des (art)thérapies de groupe lors de trois sessions les étudiants de l'Université de La Rochelle.

Danse-performance de la Cie Sine Qua Non Art et I-Fang Lin : Christophe Béranger et Jonathan Pranlas-Descours de la compagnie Sine Qua Non Art reviennent juste de Singapour où ils ont présenté, dans le cadre d'un programme culturel soutenu par le Centre Intermondes et une convention entre l'Institut français et Ville de La Rochelle, une pièce chorégraphique à la 8e Xposition - O Contemporary Dance Fiesta. La danseuse d'origine taïwanaise I-Fang collabore également avec la compagnie Sine Qua Non.

Exposition "Verticalité dans le jardin de la Maison Henri II : Carole Marchais et l'artiste singapourien Chen Sai Hua Kuan ont travaillé à quatre mains dans le cadre d'une résidence partagée de deux mois et demi au printemps 2015.

Vernissage de "Eternal Forgiveness", exposition de Jiratchaya Pripwai en collaboration avec la Fondation Thaillywood et Numthong Gallery en Thaïlande. Née en 1983 à Kalisin en Thailande, l'artiste en résidence au Centre Intermondes cet été et jusqu'à la fin du mois de septembre 2015 y a poursuivi son travail sur sa série "The Nocturne" entre obscurité et silence. Elle expose également actuellement à Paris à la Galerie Odile Ouizeman.

Installation de Grossesouris signature de l'artiste tchèque Renata Pychova vit depuis 2010 à La Rochelle où elle intervient souvent dans l'espace public, posant la silhouette de sa femme-souris sur les murs de la ville. Elle a également réalisé les grands collages qui ponctuent sur les bâtiments le nouveau parcours "Les chemins du Québec" dans les rue de La Rochelle en suivant le personnage de "Louise Fille du Roy", une jeune fille partie du port rochelais pour rejoindre le Nouveau-Monde. Pour les 10 ans du Centre Intermondes, elle va créer, in situ et en extérieur, une oeuvre inspirée à la fois par l'activité du centre, des artistes en résidence et de l'histoire de l'Hôtel de la rue des Augustins.

Jean du Voyage, Dj et beatmaker, en partenariat avec La Sirène, officiera aux platines avec sa collection de vinyles. Entre musiques traditionnelles et courants actuels, il livrera un set aux sonorités ethniques et rythmiques syncopées dont il a le secret.

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Destination art contemporain : "Toutes voiles dehors" : s'il ne fallait qu'une seule bonne raison pour passer un week-end ou quelques jours cet été à La Rochelle, ce serait celle-là, l'exceptionnelle rétrospective de l'oeuvre de Jan Voss proposée jusqu'au 23 août 2015 à l'Espace Encan. Situé au centre-ville, coté vieux port le long du bassin des chalutiers, le site est géré par La Rochelle Événements qui, au-delà de son expertise en matière d'organisation et d'accueil de congrès ou autres rendez-vous nationaux et internationaux, transforme ponctuellement sa grande halle de 3000 m2 en lieu d'expression artistique.

D'une part lors de la biennale Arts Atlantic, un salon qui se tient toutes les années impaires aux premiers jours de l'hiver, la prochaine les 20, 21 et 23 novembre 2015. Par ailleurs, en immense galerie d'art éphémère, le temps d'accrochages le plus souvent inédits, depuis sa première grande exposition estivale en 2004 autour de l'oeuvre de Richard Texier. En 2006, l'Espace Encan accueillait une thématique autour de "Don Quichotte" composée par le collectionneur Gilbert Ganivenq avec la complicité de son galeriste Yves Faurie.

Après une pause, en 2010, la directrice du centre des congrès, Nathalie Durand-Deshayes marquait une nouvelle étape avec les impressionnants "Parcours éphémères" et rétrospectifs réunissant près de 500 pièces de l'oeuvre engagée d'Ernest Pignon Ernest. En 2012, le public avait eu le plaisir de découvrir "Hervé Di Rosa, grand format", une présentation unique des oeuvres de très grandes dimensions du fer de lance de la "Figuration libre" en France.

À l'exception de celle sur la figure de "Don Quichotte", le dénominateur commun des grandes expositions de l'Espace Encan à la Rochelle est la rencontre entre Nathalie Durand-Deshayes et Henri Jobbé-Duval, déjà commissaire de l'exposition Texier. Passionné et expert reconnu, son nom est associé aussi bien à la FIAC qu'au salon Art Paris dont il a a été le commissaire général. En 2015 pour La Rochelle, Henri Jobbé-Duval est allé explorer l'atelier de Jan Voss, redécouvrant des toiles jamais ou rarement exposées pour composer "Toutes voiles dehors". La grande halle de l'Encan avec sa luminosité et sa belle hauteur sous plafond offre un cadre rêvé pour les oeuvres expressives, graphiques, souvent colorées de cet artiste allemand arrivé à Paris au tout début des années soixante. De grand format, elles sont présentées à hauteur des yeux des enfants qui n'ont pas à lever le regard pour "entrer" dans l'espace de la toile.

Si Jan Voss est associé au courant de la "figuration narrative", l'artiste né en 1936 confiait lors de la visite inaugurale à La Rochelle qu'il n'a jamais vraiment raconté d'histoires. Il laisse au public, si son travail titille leur imaginaire, le soin, s'il en a le désir, de les imaginer.

Jan Voss est surtout farouchement indépendant et libre. Il ne se complait jamais dans une "manière", bousculant ses propres codes très régulièrement pour éviter de sombrer dans l'ennui. Cette capacité à toujours se réinventer sans pour autant se renier ou se trahir est sûrement le secret de l'éternelle jeunesse de cet homme sensible qui ne se prend pas au sérieux. C'est aussi ce qui est le plus remarquable dans son oeuvre. En évitant de s'ennuyer, il ne lasse jamais le public. Pourtant, même sans être un expert en art contemporain, il est inutile de regarder en bas, à droite du tableau, pour percevoir sa signature qui s'exprime pleinement dans cette écriture singulière qu'il a forgé au fil du temps.

L'exposition de La Rochelle débute avec une pièce choisie par le commissaire d'exposition, Henri Jobbé-Duval, qui pourrait être une "grille de lecture" de l'oeuvre de Jan Voss, faite de figures et de signes que le visiteur va, s'il est attentif, retrouver le long d'un parcours plus chronologique. Avec cet "abécédaire" résolument pictural, l'artiste compose ses partitions sur des supports très différents : dessins, toiles, tableaux en relief, sculptures, gravures... Il est peintre, bricoleur, sculpteur, auteur et aussi musicien, chef d'orchestre convoquant des tonalités, des couleurs quasi musicales, des envolées poétiques, des morceaux de bravoure aux accents symphoniques. Jan Voss chamboule avec malice les codes de l'abstraction et de la figuration.

Le langage est intimement lié à l'oeuvre de Jan Voss. Devant le panneau qui ouvre l'exposition qui lui est consacrée à La Rochelle et qui explique qu'il "travaille entre Paris et Berlin", il s'amuse rappelant qu'en allemand, sa langue natale, cette expression ne veut rien dire. En la lisant, dit-il, je me suis imaginé, peignant quelque part en suspension entre deux pays, comme dans un avion. Comme un écho, en fin de parcours, juste avant la sortie, le visiteur découvre que l'artiste a ponctué avec humour l'espace de ses toiles les plus récentes de quelques mots en anglais, pour une fois bien réels.

Apaisé et apaisant, à la fois sage et espiègle, Jan Voss raconte l'histoire de ses premières oeuvres parisiennes faites d'une juxtaposition de scènes plus imaginées que réellement vécues composées avec des personnages croqués d'un geste vif et acéré. Il les inscrits dans l'espace à la façon des cases des bandes dessinées ou même des romans photos avec des légendes qui simulent l'écriture. Arrivé à Paris le 1er mai 1960 après ses études à l'école des Beaux-Arts de Munich, forcément fauché, il explique qu'il peignait alors sur du "papier cristal" que lui procurait une fleuriste. L'encre glissait sur la surface de ces feuilles qu'il encollait ensuite sur du papier gouaché.

Plus loin, quand on le questionne sur les façons très différentes dont il a traité la ligne d'une toile à l'autre pourtant peintes presque à la même période, il explique que c'est l'outil, ici un feutre-pinceau très précis qui a guidé sa facture, l'invitant à expérimenter un autre geste.

N'essayez pas de trouver auprès de Jan Voss une réponse quand vous semblez percevoir telle ou telle influence. Comme pour le sens de ses "narrations", il vous laissera maître de vos supputations. Tout au plus, il rappelera qu'il a d'abord été un peintre abstrait avant de figurer avec ses "pictogrammes" des silhouettes, des objets ou des situations.

Jan Voss enfin est un artiste qui semble avoir une rare aptitude au bonheur qu'il exprime avec force et générosité dans toute son oeuvre. Loin de la difficulté d'être qui inspire de nombreux artistes, la puissance évocatrice des créations de Voss se nourrit d'un optimisme déroutant qui défie le temps et l'espace.

Jan Voss - "Toutes voiles dehors" : rétrospective 1960-2015 en 70 oeuvres jusqu'au 23 août 2015 à l'Espace Encan, quai Louis Prunier à La Rochelle entre l'Aquarium et le Musée Maritime, le long du bassin des chalutiers.
Infos pratiques : de 4 à 6 €, gratuit pour les moins de 12 ans. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 19h30. Fermé lundi toute la journée et samedi matin. Visites commentées avec un guide formé par l'artiste, participation 10 € : les mardis et dimanches de 11h à 12h, sur réservation directement à l'Espace Encan ou à l'Office de Tourisme au 05 46 41 14 68. Tiré à part : édition limitée de "Jan Voss", monographie d'Anne Tronche, éditions Haza 2015.
Ailleurs : oeuvres récentes au C.A.P, Centre d'arts plastiques de Royan jusqu'au 4 octobre 2015. "Traverser", peintures, reliefs, sculptures et céramiques à la Chapelle Saint-Sauveur de Saint-Malo jusqu'au 11 octobre 2015. À suivre avec une exposition d'oeuvres récentes cet hiver, du 26 novembre 2015 au 16 janvier 2016 à la Galerie Lelong à Paris qui représente l'artiste en France. - (Lun, 10 Aut 2015) - lire et plus ...

Il y a un an à La Rochelle, presque jour pour jour, le 21 juillet 2014, l'équipe de Théâtre en été se retrouvait au Gabut en clôture de sa 19e édition. À cette occasion, Patrick Angibaud, fondateur du festival a passé officiellement le relais, aux côtés de Maryvonne Blaurec, indispensable bénévole de l'association, à Raphaël Le Mauve. Déjà associé à la programmation 2014, cet auteur-conteur-comédien a composé sa première programmation avec Maud Glomot pour la 20e édition de Théâtre en été, placée sous le signe de la transmission, de la continuité et du renouvellement. Une dizaine de bénévoles très impliqués contribuent à la réussite de l'événement avec notamment un référent sur chaque site qui veille au confort des comédiens comme du public.

En 2015, quelque 80% des artistes et compagnies se produisent pour la première fois à Théâtre en été ou bien n'étaient pas à l'affiche l'an dernier. Si la plupart sont des locaux, d'autres sont Tourangeaux, Parisiens ou Marseillais et une compagnie vient même de Madagascar ! La mixité entre amateurs confirmés et professionnels, plus nombreux que lors des précédentes éditions, fait toujours partie de l'ADN du festival. Sur le programme, un "A" ou un "P" permet néanmoins de les distinguer.

Théâtre en été, qui pour certains à des petits airs de "mini-off" façon Avignon, investit six lieux différents pendant sept jours du 20 au dimanche juillet 2015. Une vingtaine de propositions, soit une quarantaine de rendez-vous sont au programme dans des genres très différents et pour tous les âges, toujours avec une dimension populaire au sens noble du terme. Théâtre, seul en scène, jeune public, chanson, spectacle musical, lecture, humour... Cette année, le festival a porté également une attention particulière au burlesque ainsi qu'au spectacle de rue, une forme qui permet d'aller au devant du public mais qui demande également, contrairement aux idées reçues, un environnement souvent encore plus technique qu'en salle.
On retiendra notamment la performance d'Églantine Rivière en clown-pin-up dans "Wadadidou", les 20 et mardi 21 juillet à 20h30 à l'Espace Bonpland.
À ciel ouvert, cour des Moureilles, la compagnie Torrent-Ciel propose "Trois francs six sous" un texte de Raphaël Le Mauve, sur la rue, celle de la dérive joué par Véronique Descamps les 22 et 23 juillet à 17h. Puis le "Making off tambouille" burlesque, musical, décalé, gestuel de Christine Knaub et Jean-Claude Horn, à 17h également, vendredi 24 et samedi 25.
Sur le parvis de la médiathèque Michel Crépeau, vendredi 24 juillet à 20h, ne ratez pas "Zarazarao", un spectacle pour trois clowns et deux musiciens des "Zolobe" de Madagascar en collaboration et dans une mise en scène signée par "les Matapeste". Basée à Niort, cette compagnie clownesque qui rayonne à l'international est à l'origine du "Très grand conseil mondial des clowns".

Les co-directeurs artistiques ont aussi souhaité promouvoir de nouveaux talents, certains encore à la lisière du "A" et du "P". C'est le cas de Jean-Michel Bru qui a suivi la masterclass de La Kanopé II et qui fera son premier seul-en-scène dans "L'homme idéal" de Frédéric Baigne chez Aiôn, jeudi 23 et vendredi 24 juillet 2015 à 19h30. Emmanuelle Enrico, une professionnelle qui a joué avec la compagnie Avis de tempête , comédienne professionnelle qui fait ses premiers pas dans l'univers du conte avec ses "arbres..." qui parlent de nous, du monde et de la vie, vendredi 24 et samedi 25 juillet à 16h à la médiathèque Michel Crépeau.

Nouveaux lieux : la cour de l'école d'Or, rue Saint-Jean du Pérot, à deux pas de La Coursive qui recevra, mardi 21, mercredi 22 et jeudi 23 juillet à 20h30, la compagnie Les 4 Chapeaux. Ce quatuor féminin présentera "Quand les mots guichent", un spectacle entre théâtre, chansons et bal interprété par deux comédiennes, une chanteuse et une accordéoniste.

Le festival prend aussi ses quartiers d'été chez Aiôn, le bar culturel et solidaire de la rue de la Scierie qui vient de fêter sa première année d'existence accueuillera "L'homme idéal". Puis, samedi 25 juillet, deux comédiens pour des lectures : à 19h30, Éric Chaussebourg qui lira "Le prunus" de Noëlle Renaude, un texte sur les vicissitudes de la vie en entreprise et à 20h30 Thierry Patarin qui donnera corps aux mots d'amour du long poème "Funambule" de Jean Genet.
Aiôn sera également l'adresse de la nouvelle soirée "carte blanche" de clôture, dimanche 26 juillet de 19h à 22h. Celle-ci qui prendra la forme d'une scène ouverte aux comédiens, auteurs, circassiens, conteurs et autres saltimbanques qui ont envie de se confronter au public, pour prendre le micro, les inscriptions sont conseillées !
Table ronde, également chez Aiôn, samedi 24 juillet de 15h à 18h avec Maud Glomot et Raphaël Le Mauve qui animeront un débat sur le spectacle vivant ouvert à tous les passionnés, professionnels, amateurs et publics !

Infos pratiques : le trio Cécile & Cie ; le Tréteau des 2 Tours ; Décaléou ; Yolaine Machet ; Le Paraph'Théâtre ; Les 4 Chapeaux ; Mots Nomades Production ; Véronique Descamps ; Christine Merville ; Jean-Michel Bru ; La Libre Comédie ; Cécile & Cie ; Passeparole ; Les Zolobe et les Matapeste ; La Petite Grenade ; Emmanuelle Enrico ; Torrent-Ciel ; Éric Chaussebourg ; Caboch'Art... À découvrir pendant une grande semaine de façon très accessible grâce aux nombreux spectacles à prix libres et à la billetterie à prix très raisonnables, plus encore avec le "Passeport" du festival qui permet de bénéficier du tarif réduit. Les salles ne sont pas très grandes : pensez à réserver au Tél : 06 66 03 73 50. Où : salle de l'Arsenal qui est aussi le QG du festival pour les infos et les réservations ainsi qu'un nouveau point de rencontre avec l'équipe et les artistes. À l'Espace Bonpland, Cour des Moureilles, à la médiathèque Michel Créneau, à l'École d'Or et chez Aiôn. En détail sur la page web de Théâtre en été ; dans l'agenda au jour le jour ; sur la carte-programme interactive et à suivre sur le fil d'info ubacto . Et l'indispensable numéro pour les réservations : 06 66 03 73 50.

La Rochelle et sa région : vivez et consommez local !
Suivez LeFlux et ses thématiques ! Tendances et shopping. "En promo". Loisirs, culture, spectacles, société et sorties : agenda. Tourisme, vacances et week-end et hôtels à la Rochelle. (fils d'infos partenaires & annonceurs ; et rédaction ubacto). - (Mar, 21 Jul 2015) - lire et plus ...

Publicité polémique : ubacto.com suit avec attention, depuis sa création en 2012 à la Rochelle, la marque de cosmétique Jeanne M. qui porte le nom de la grand-mère de sa créatrice Emmanuelle Taulet. "On ne peut pas faire disparaître les rides si elles sont déjà installées !" : cette remarque pleine de bon sens de son aïeulle a inspirée la jeune femme. C'est ainsi qu'est née l'envie de créer des cosmétiques dédiés à celles qui assument le temps qui passe et qui ont simplement envie de disposer de produits adaptés aux nouveaux besoins de leur peau devenue mature. Emmanuelle Taulet a même inventé le joli mot-valise "sexygénaire" pour définir ces femmes séduisantes affranchies des diktats du jeunisme. Elle a aussi choisi un principe actif, à l'époque encore assez confidentiel et dont on parle de plus en plus aujourd'hui, l'Helix aspersa saliva, plus connu sous le nom de bave d'escargots, qu'elle utilise fraîche selon un procédé qui évite de stresser et de brutaliser l'animal.

Dès lundi soir, 18 mai 2015, Emmanuelle Taulet a réagi très vivement suite à la diffusion d'une vidéo publicitaire de la marque Caudalie pour un de ses produits "anti-tâches" qui vante son sérieux tout en se moquant de "recettes miracles". Le spot de pub de Caudalie fait principalement référence, non pas à des marques précises, mais à la tendance de la "cosmétique de cuisine". Arguant être inspiré par des faits réels, il cible les recherches faites via internet pour "se débarasser des tâches cutanées sur le visage". Ensuite les résultats qui proposent des solutions sont tournés en dérision : une femme qui avec appréhension se colle un escargot sur la figure. Une autre qui semble s'étouffer dans un bouquet de fleurs. La suivante est en pleurs après avoir appliqué des rondelles d'oignons sur ses pommettes. La dernière passe son collier de perles au blender avec du lait...

Rappelons que la publicité comparative dont le champ s'applique aussi bien aux marques qu'aux produits ou biens concurrents, de façon explicite ou implicite est tout à fait légale. Par contre, elle se doit de répondre à des règles très précises. La comparaison se doit d'être loyale et de respecter la ou les marques d'autrui. Et dans le cas qui nous intéresse, Caudalie semble utiliser les femmes en quête de solutions comme alibi pour en fait stigmatiser certains actifs utilisés en cosmétique, sans apporter la preuve de l'inefficacité de ces derniers. Et c'est là que la marque semble dépasser les limites accordées par le législateur.

Vigne vs escargot : rappelons à la dirigeante de Caudalie que l'histoire de l'efficacité de la bave d'escargot ressemble beaucoup à celle racontée à propos de la viniférine de sève de vigne utilisée par sa marque. En effet, sur son site internet, Caudalie raconte : "Autrefois, dans les vignobles, la sève des sarments de vigne était utilisée par les jeunes filles qui s'en enduisaient le visage et les mains pour atténuer les taches et clarifier le teint". Et l'on dit que c'est en constatant que les femmes qui manipulaient les gastéropodes dans les élevages d'escargots au Chili avaient des mains très douces qui cicatrisaient plus rapidement qu'à l'ordinaire qu'un médecin a réalisé des études et élaboré la première crème avec de l'Helix aspersa.

Par ailleurs, Mathilde Thomas devrait également se souvenir des débuts de Caudalie. Dans les années 1990 quand elle a décidé de créer, dans le Bordelais de surcroît, des cosmétiques en se basant sur les travaux d'un universitaire sur les vertus antioxydantes des pépins de raisin, elle n'a sûrement pas échappé aux moqueries. Et à l'époque, dans la région de Bordeaux, ses produits étaient plus souvent raillés qu'achetés...

Aujourd'hui, il serait de bon goût que Mathilde Thomas réponde et présente ses excuses à Emmanuelle Taulet ainsi qu'aux clientes de Jeanne M. De même aux autres marques qui utilisent des actifs qui, dans sa dernière pub vidéo, sont dénigrés alors que leur efficacité est prouvée par diverses études. Et ceci ne concerne pas uniquement des "marques de niche". En effet, les propriétés de certaines plantes et fleurs étant utilisées par des poids lourds de la cosmétique. Léa Nature, enseigne nationale installée à Périgny à côté de La Rochelle a par exemple créé une marque baptisée "île de Ré" composée de quatre lignes dont deux élaborées avec des fleurs insulaires : l'immortelle des dunes ainsi que la rose trémière.

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Réactions : Emmanuelle Taulet a écrit, mardi 19 mai 2015, une "lettre ouverte à Mathilde Thomas, dirigeante de la marque Caudalie, un coup de gueule à lire en intégralité ci-dessous.
Elle a également demandé à son avocat d'engager une procédure de justice en référé, c'est-à-dire dans l'urgence, pour "concurrence déloyale par dénigrement".

La lettre ouverte
Madame, Je suis la dirigeante de la marque Jeanne M, pionnière de la cosmétique Sexygénaire. Toutes deux, sommes des femmes passionnées, ayant eu l'idée, l'envie, de créer une marque cosmétique. Tout comme vous, il y a 20 ans, je me rends dans les pharmacies pour faire référencer notre première gamme "H'elixir Sublissime" avec son actif phare la bave d'escargot. Ce qui nous différencie aujourd'hui, est le fait que je sois la dirigeante d'une "marque niche" et vous à la tête d'un mastodonte. Travaillant dans la cosmétique, nous sommes confrontés chaque jour à la concurrence. J'en suis une de ses ferventes défenderesses. Sans concurrence, il n'y a pas de marché, c'est le moteur de l'innovation, qui nous pousse à nous surpasser, innover, coller au plus près des besoins de nos clientes. La concurrence cependant se doit d'être loyale et saine, pour remplir ses fonctions.

Je vous interpelle aujourd'hui publiquement, suite à la mise en ligne de votre nouveau spot publicitaire, où vous dites qu'il est "basé sur des faits réels", que la "bave d'escargot, les fleurs, les perles", ne sont que des recettes miracles. Vous prônez par les mots suivants "arrêtez les recettes miracles" au bénéfice de l'utilisation du "seul vrai produit" existant sur le marché à savoir le vôtre.

Jeanne M utilise un procédé de recherche et développement unique au monde et inoffensif pour l'animal, breveté, soutenu par Oséo et à de nombreuses fois récompensé pour son caractère innovant. Nous sommes une marque, 100 % made in France, prônons l'éco-concept à savoir que nos fournisseurs rayonnent tous à moins de 100 kilomètres les uns des autres. Nous fabriquons sur une machine unique au monde, à température ambiante et sur batterie solaire. Nous protégeons l'environnement avec des pompes recyclables, des packagings issus des forêts régénérées, utilisons de l'encre végétale pour nos impressions. Je serais ravie de vous faire visiter notre laboratoire.

Quant à l'efficacité de notre actif phare, soit la bave d'escargot, je suis au regret de vous annoncer qu'elle n'est plus à prouver et cela pour 2 raisons. La première étant que celle-ci est utilisée en milieu médical depuis fort longtemps dans un médicament très connu, mais aussi en cosmétique depuis des dizaines d'années. Ensuite parce que comme toute marque qui se respecte mais respecte tout d'abord ses clients, nous avons procédé à des tests d'efficacité sur les 5 signes de vieillissement de la peau : le manque de fermeté, la sécheresse, le lissage des rides, l'éclat du teint et bien sûr la réduction des taches. Je tiens ces résultats à votre entière disposition et serais même ravie de les rendre public, tant ils sont bons et certainement la meilleure des communications que nous puissions utiliser.

Dans votre spot vous ne citez pas de marques, mais des actifs donc implicitement les marques qui les utilisent, et ce sans prouver leur inefficacité. Mais au-delà de ça, vous passez une barrière que je n'avais jamais vu et n'aurais jamais cru pourvoir possible : celle d'instrumentaliser, de ridiculiser les clients qui utilisent ces actifs. J'ose vous rappeler que nos clientes, sont aussi vos clientes.

Emmanuelle Taulet, dirigeante de la marque Jeanne M - (Mer, 20 Mai 2015) - lire et plus ...

Antonin Rangin est originaire de La Rochelle et co-fondateur de l'école de kitesurf de Châtelaillon-Plage. À 24 ans, il fait partie des 24 kitesurfers sélectionnés pour le Red Bull King Of The Air 2015. Ce challenge, comme la plupart des événements sportifs organisés par la marque de boisson énergisante se distingue des compétitions traditionnelles. Aussi bien le freestyle qui consiste à enchaîner des figures à une hauteur de 1 à 2 mètres qu'en race où l'on recherche, comme en régate, la vitesse.

Pour le "King of The Air", l'objectif est de monter le plus haut possible au dessus de l'eau tout en réalisant des figures, les juges prenant en compte ces différents critères pour définir le classement.
Les conditions, sous nos latitudes sont rarement réunies pour ce type d'évolution, le vent devant atteindre autour 90 km/heure pour permettre de d'atteindre des pics pouvant dépasser les 15 mètres ! C'est donc en Afrique du Sud, à côté de Cape Town que les organisateurs ont convié les kitesurfers. Ils sont arrivés le 31 janvier 2015, sans connaître les dates exactes des épreuves qui se déroulent en général sur deux journées, puisqu'elles sont déterminées en fonction des conditions de vents les plus favorables. La fenêtre est ouverte cette année sur deux semaines, jusqu'au 14 février.
Mercredi 11 février 2015 : les premières sessions qualificatives se sont déroulées à Big Bay, la grande plage située à une quinzaine de kilomètres de Cap Town. Antonin et les deux autres français en lice étaient dans des équipes différentes. À l'issue des six premiers rounds disputés par quatre riders, Tom Hevert de Nouvelle-Calédonie s'est distingué, le 11 février 2015, en décrochant le record de hauteur du jour avec une pointe à 13,1m. Nico Étienne est monté jusqu'à 10,9m et Antonin à 7,2m avec des vents moins favorables. Tom et Antonin qui se sont tous les deux classés seconde position de leur groupe se qualifient directement pour le troisième round. Nico défendra sa place dans un second round.
Éole, le dieu du vent se faire attendre... Contraints de reporter la seconde journée de championnat les 12 et 13 février, les organisateurs espèrent qu'il sera au rendez-vous, samedi 14, dernier jour officiel du King Of The Air 2015, à suivre !
Finalement, c'est dimanche 15 février 2015 que les kitesurfers ont pu disputer les dernières manches avec un vent moins puissant qu'espéré. Les Français se sont inclinés avant les phases finales. Nico Étienne n'a pas décroché la première place lui permettant d'accéder au 3e round où, de leur côté, Tom Hevert et Antonin Rangin ont terminé chacun à la 3e place, insuffisante pour participer au 4e. C'est le britannique Aaron Aaron Hadlow qui est sacré "King of the Air 2015" ! suivi par les Néerlandais Kevin Langeree et Jerrie van de Kop.

Le Rochelais sélectionné "sur le fil" : sur les 24 compétiteurs triés sur le volet pour le "King of The Air", on compte les 12 meilleurs de l'édition précédente. 8 ont obtenu leur qualification à l'issue d'un concours vidéo et le comité d'organisation a choisi 4 riders qui ont bénéficié d'une "wildcard". Antonin Rangin qui rêvait de participer à cette compétition hors norme, la plus impressionnante au monde selon lui, avait posté ses images qui n'avaient pas passé le cap du vote du public. Remarquées par les organisateurs, elles lui ont quand même permis d'être invité après le désistement d'un participant !

Un budget à boucler en urgence : convié en tout début d'année 2015, Antoine Rangin n'avait pas prévu ce déplacement en Afrique du Sud. Par contre, il avait déjà réservé ses billets pour le Brésil pour des vacances sportives qu'il a transformées en session d'entraînement. Si l'organisation prend en charge la quasi-totalité du séjour du jeune homme sur place, avec ses soutiens, il a mobilisé des sponsors et des partenaires pour l'aider à financer son billet d'avion ainsi que les frais annexes nécessaires pour concourir. Les contributions, à son retour de Cape Town seront toujours les bienvenues !

Tout petit déjà.... : dès l'âge de cinq ans, Antonin a commencé à jouer avec de gros cerf-volants à deux pas de chez lui sur la plage de Châtelaillon. C'est là qu'il a rencontré deux Rochelais : Jean-Philippe Thoumire et Pierre Cardinaud qui détient toujours, depuis 1997, le record du monde du saut à cerf-volant. Il a suivi les traces de ces pionniers français de kite-jump, une discipline qui consiste à aller le plus loin possible d'un point à l'autre avec une aile de traction. En quête de sensations, ils ajoutent une planche et quand ils passent kitesurf, Antonin Rangin est âgé de huit ans. Il se distinguera quelques années plus tard avec des podiums en junior aux championnats d'Europe et de France.
Pour faire rimer passion avec profession : en 2012, le jeune homme a co-fondée à Châtelaillon-Plage, la "C.K.S", Chatel Kite School, une école labélisée par la Fédération française de vol libre où il enseigne la pratique du kitesurf à partir de l'âge de 10 ans.

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Quai Sénac de Meilhan à La Rochelle, le France 1, la frégate météo du musée maritime sert de décor naturel, en toile de fond, à la pièce de théâtre "Boulevard des Vierges Fanées" qui débute une série de six représentations du mardi 16 au dimanche 21 septembre 2014. Celle du vendredi 19 affichant déjà complet, il est conseillé de réserver au plus vite au 06 99 79 37 25 pour les autres soirées... D'autant plus que la météo devrait rester superbement estivale, donc rêvée pour un tel spectacle à ciel ouvert. Reste qu'un repli est prévu dans l'auditorium du musée en cas de changement climatique intempestif avant la fin du week-end.

Une trilogie portuaire de Raphaël Le Mauve pour la compagnie La valise de Poche
Il y a tout juste un an, également le long du quai d'amarrage du chalutier l'Angoumois et du France 1, Maud Gomot et Raphaël Le Mauve interprétaient "23 Impasse du Paradis". Le comédien est aussi l'auteur de cette pièce dont le texte, Grand prix du théâtre Montansier, a été publié en 2014 aux éditions de l'Oeil du Prince. Avant même les premières représentations, il savait qu'il imaginerait une suite à l'histoire de la rencontre entre Lili Cincinnati et Charles Lindbergh. Il a choisi d'écrire une trilogie. "Boulevard des Vierges Fanées", second volet de cette dramaturgie, sera donc suivi de "Notre-Dame des Docks", en cours d'écriture.

Après le face-à-face entre deux solitudes du "23 Impasse du Paradis", Raphaël Le Mauve propose de retrouver la danseuse Lili Cincinnati, quinze ans après le départ Charles Lindbergh, embarqué dans un tour du monde des grands ports. Restée à quai, sans jamais l'oublier, elle est devenue la patronne du casino le plus florissant et le plus prestigieux de sa cité maritime. Mais, les années passant, Lili Cincinnati vieillit, tout comme son cabaret qui perd de sa superbe en même temps que les couleurs de ses murs et l'éclat de ses paillettes ternissent.
Dans "Boulevard des Vierges Fanées", le duo s'ouvre à d'autres personnages. Des hommes avec qui elle a créé le casino entourent Lili Cincinnati et attendent avec elle le retour de Charles, son marin. Le cuisinier, le barman-homme à tout faire et Lila Atlanta à la personnalité ambiguë : ils sont tous en quête de tendresse, de reconnaissance... La mise en scène s'appuie sur l'espace d'une piste de jeu, celle du casino-cabaret "La Perle Patiente" où officie un maître de cérémonie. Raphaël Le Mauve qui incarne Charles Lindbergh propose, toujours avec son écriture ciselée, une nouvelle page de cette belle histoire d'amour compliquée qui parle aussi d'humanité, du masculin et du féminin, de l'usure du temps, de l'espoir et de la résignation...

Histoire maritime : ce spectacle est soutenu par la Ville de La Rochelle et le musée maritime qui a accueilli la compagnie La Valise de Poche en résidence de création.On notera qu'il est joué, comme le premier opus en 2013, à l'occasion de Journées du patrimoine qui se tiennent le week-end des 20 et 21 septembre 2014.

Réservations conseillées pour "Boulevard des vierges fanées" au musée maritime de La Rochelle : quai Senac de Meilhan devant le France 1 et l'Angoumois. Attention : le spectacle du vendredi 19 septembre se jouera à guichet fermé ! N'attendez pas pour réserver l'un et-ou l'autre soir : mardi 16, mercredi 17, jeudi 18, samedi 20 et dimanche 21 septembre 2014 à 19h30 au 06 99 79 37 25.

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À La Rochelle, mardi 2 septembre 2014, 5 400 écoliers feront leur rentrée dans 42 écoles maternelles et élémentaires réparties en 23 groupes scolaires qui forment 7 secteurs.
Elle sera marquée par la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires, en rupture avec l'ex-semaine de 4 jours. Son organisation n'a pas été évidente. Initialement, La Rochelle avait prévu de changer de rythme dès la rentrée 2013-2014. Le projet qui avait suscité des inquiétudes du côté de certains parents et représentants de la communauté éducative avait finalement été reporté.

Les modalités de son application ont continué à faire débat jusqu'à la veille des grandes vacances, en particulier quant au recrutement des intervenants. Même si elle anticipe quelques inévitables imprévus ou contretemps, pour Janick Cerfontaine, adjointe au maire déléguée aux affaires scolaires, La Rochelle devrait aborder cette réforme dans de bonnes conditions. Afin de préserver un climat favorable à la réussite de cette mutation, un comité de suivi va évaluer le dispositif. Composé d'élus et de représentants des services municipaux, des partenaires, des famille et de la communauté éducative, il permettra de recueillir les observations de toutes les parties concernées. L'objectif est de pouvoir opérer, si nécessaire, des ajustements dans une démarche d'amélioration continue et-ou de prévoir des aménagements pour l'année 2015-2016.

À La Rochelle, les élèves retrouveront le chemin de l'école le mercredi matin et le temps scolaire sera allégé, selon les jours et les établissements. À la mi-journée, la durée de pause-déjeuner sera au moins d'1h30 et jusqu'à 2h selon les établissements.

L'après-midi, la nouveauté vient des "TAP", temps d'activités péri-éducatifs qui représenteront 3 heures par semaine.
- En maternelle : 2 fois 1h30 ou 4 fois 45 minutes, selon les écoles.
- En élémentaire : toutes les écoles suivent le choix de la municipalité rochelaise de regrouper les TAP en deux séances de 1h30 par semaine. Dans une démarche qualitative, ce rythme qui lui paraît plus adapté à la mise en place de vraies activités. Trois quarts d'heure est en effet un peu juste alors qu'en une heure et demie, les enfants comme les intervenants pourront profiter pleinement de ces nouveaux temps pour explorer différentes disciplines. 5 thèmes seront proposés aux petits des classes maternelles et 7 familles d'activités aux élèves des écoles élémentaires : environnement et développement durable ; activités physiques et sportives ; culture et patrimoine ; ouverture au monde et langues étrangères ; culture scientifique et technique ; citoyenneté et vivre ensemble ; santé et bien-être.
Les activités péri-éducatives ne sont pas obligatoires, les parents peuvent choisir de venir chercher leurs enfants à la fin du temps scolaire. Par contre, pour les parents qui souhaitent en profiter, elles sont gratuites sur inscription et engage l'enfant pour un cycle complet de 7 semaines, toujours suivi par 2 semaines de vacances, selon l'alternance "7-2" du calendrier scolaire.

Avant et après l'école ? L'accueil périscolaire : le matin à partir de 7h et le soir jusqu'à 19h est toujours assuré de la même façon que les années précédentes. De même pour le mercredi après-midi, avec un dispositif particulier ce jour là, si nécessaire jusqu'à 12h30 dans chaque école au tarif unique de 0,55€.

Les groupes scolaires forment 7 secteurs dits de concertation à La Rochelle.
- Secteur 1 : Claude Nicolas ; Laleu
- Secteur 2 : Grandes Varennes ; Gaston Balande ; Louis Guillet ; Jean Bart
- Secteur 3 : Pierre Loti ; Descartes ; La Genette ; Berthelot
- Secteur 4 : Réaumur ; Massiou ; Arcère ; Rey-Valin
- Secteur 5 : Palissy ; Prieuré ; Beauregard ; Paul Doumer
- Secteur 6 : R. Bouchet ; Bongraine
- Secteur 7 ; Lavoisier ; Barthélémy Profit ; Condorcet.

Dossier spécial : infos pratiques et démarche, à consulter dans la nouvelle section "réforme des rythmes scolaires" sur larochelle.fr Pratique : la ville a édité un guide, disponible en PDF.

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